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PATIRIENSIS (CODEX) — PATRIE


du texte en trois colonnes donne au Patiriensis une ressemblance générale avec le Vaticanus, c’est avec 1° Alexandrinus qu’il faut plutôt le comparer, surtout à raison des initiales en vedette. — Au point de vue critique le Patiriensis n’a encore été étudié que par Sanday, dans la Revue biblique, t. iv, 1905, p. 207-213. L’auteur conclut, p. 215 : Ipsum codieem crediderim ex Oriente adlatum (lectiones enim greeco-latinee pritis per exemplar sevo remolum, orientales posterius invectm vîdentur) codd. nACRP non multo dissimilem, a librario scriptum artis suæ satis perilo, sed vulgaribus scribendi vitiis obnoxio. Mais peut-être la base sur laquelle ce jugement se fonde n’est-elle pas suffisam jourd’hui le nom de ment Élie, a environ 350 mètres de haut. Patmos (fig. 578) est divisée en deux parties égales, unies par un isthme sur la partie orientale duquel sont le port et la ville. Elle était autrefois couverte de palmiers et portait encore au moyen âge le nom de Palmosa. Maintenant on n’y trouve plus que quelques oliviers. Elle est très aride et se prête difficilement à la culture.

— Voir E. Ross, Reisen auf den griechischen Insein des Aegctîschen Meeres, in-8°, Stuttgart et Tubingue, 1841, t. ii, p. 123-139 ; V. Guérin, Description de Vile de Patmos, in-12, Paris, 1856 ; H. F. Tozer, The Islands of the Aegca, in-8°, Londres, 1825, p. 178-195.

E. Bedruer.

577. — Vue de Patmos. D’après une photographie.

ment large. Une photogravure d’une des pages les plus lisibles accompagne l’article de la Revue biblique. — Gregory, Prolegomena, etc., Leipzig, 1894, p. 447-448 ; Textkritik des N. T., t. i, 1900, p. 104 ; Von Soden, Die Schriften des N. T., etc., l re partie, Berlin, 1902, p. 215-216, n’ajoutent rien aux renseignements donnés par Ma r Batiffol, L’abbaye de Rossano, Paris, 1891, excursus G, p. 71-74. F. Phat.

    1. PATMOS##

PATMOS (Grec : ndafioc), petite île de la mer Egée au sud de Samos et à l’ouest de Milet (fig. 577). C’était l’une des Sporades. Pline, H. N., iv, 23 ; Strabon, X, v, 13. L’apôtre saint Jean y fut exilé. Apoc., i, 9. C’est là qu’il écrivit l’Apocalypse. Voir Apocalypse, t ; i, col. 746 ; Jean (Saint), t. iii, col. 1105. Il y resta, d’après la tradition, depuis l’an 14 de Domitien jusqu’à l’avènement de Nerva, qui rendit la liberté à tous les exilés. Patmos est située 37° 20 : de latitude nord et 26° 35’de longitude est. L’île a environ 15 kil. de long et 9 de large à son extrémité nord. Elle est surtout formée de collines volcaniques, dont la plus élevée, qui porte au PATRIARCHE (grec : mxTptip-/’]ç ; Vulgate : patriarcha), chef de famille. — Le nom de patriarche n’est emplojé que par la Vulgate dans l’Ancien Testament. Elle appelle ainsi des chefs de famille, ro’èê’âbôt, « têtes » ou « chefs des pères », ap^oviE ; ncttpi&v, I Par., viii, 28, et les pères des anciennes familles nombreuses dont parle la Genèse. Tob., vi, 20. — Dans le Nouveau Testament, le nom de patriarche est attribué à David, Act., ii, 29, aux douze fils de Jacob, Act., vu, 8, 9, et à Abraham. Heb., vii, 4. — L’usage courant réserve ce nom à d’illustres personnages, chefs de famille dans les temps primitifs, Noé, Abraham, lsaac,

Jacob et ses douze fils, etc.

H. Lesêtre.

2. PATRIARCHES (LIVRES APOCRYPHES SUR LES).

Voir Apocryphes (Livres), t. i, col. 771 ; Testament des

DOUZE PATRIARCHES.

    1. PATRIE##

PATRIE (hébreu : ’ères ; Septante : y » ), naTpt’îj Vulgate : terra, patria), le pays où l’on est né, où l’on a eu ses ancêtres ou dans lequel on a été élevé. —