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PALMYRE — PAMPHYLIE


I (III) Reg. ix, 18 ; II Par. viii, 4. Voir Émath 1, t. ii, col. 1715. La situation de cette ville en faisait un point commercial très important, car elle reliait la Palestine avec la région de l’Euphrate. — Après le règne de Salomon il n’est plus question de Palmyre dans la

548. — Monnaie de Palmyre. Buste de Tyché, de face, entre deux bustes impériaux radiés. — 1$. riAAMrPA. Victoire debout, à gauche, tenant une balance au-dessus du bétyle.

Bible. Pline, H. N., v, 88, la décrit comme une cité opulente, riche par son climat et ses eaux, entourée d’un désert de sable. C’est une oasis fertile. Les ruines gigantesques qui y couvrent le sol sont du temps d’Hadrien, notamment les colonnes du temple de Baal ou du Soleil, qui étaient au nombre de 390. Palmyre

entre Rome et les Parthes, puis elle fut battue par Aurélien en 273 et emmenée captive à Rome. Presque toute la population de Palmyre fut alors détruite, Vopiscus, Aurelian., xxvi.

Bibliographie. — R. Wood, Les ruines de Palmyre, autrement dite Tadmor, in-4°, Paris, 1819 ; L, de Laborde, Voyage de la Syrie, in-f°, Paris, 1837, pi. vm et ix, et p. 10-22 ; Cassas, Voyage pittoresque de la Syrie, in-f », Paris, an VI, pi. (26 [101-180 sur l’exemplaire de la Bibliothèque nationale OMO]) ; von Sallet, Die Fûrsten von Palmyra, in-S°, Berlin, 1866 ; W. Wright, Palmyra and Zenobia, in-8°, Londres, 1895 ; F. Vigoùroux, La Bible et les découvertes modernes, 6e édit., p. 359360 ; Heeren, De la politique et du commerce des peuples de l’Antiquité, trad. Suckau, in-8<>, Paris, 1830-1838, t. v, p. 308-332 ; Lucien Double, Les Césars de Palmyre, in-12, Paris, 1877 ; Th. Mommsen et J. Marquardt, Manuel des antiquités romaines, trad. franc., t. ix, Organisation de V Empire romain, t. ii, in-8°, Paris, 1892, p. 360, 363, 378 ; Th. Mommsen, Histoire romaine, trad. franc., Paris, 1888, p. 269-295 ; B. Moritz, Zur antiken Topographie der Palmyrene,

549. — Ruines de Palmyre. D’après L. de Laborde, Voyage de la Syrie, frontispice.

reçut sous l’empire romain une constitution grecque. Les inscriptions mentionnent le conseil et le peuple de la ville. W. Waddington, Inscriptions grecques et latines de Syrie, in-4°, Paris, 1870, n. 2585, 2578, 2627. En 129, elle reçut la visite d’Hadrien et le nom d"A8piavT| nâ)i[UJpa. Ce fut la période la plus brillante de son histoire. Au temps des guerres contre les Parthes, Palmyre devint un important poste militaire. Après la défaite de Valérien par Sapor, Odenathe fonda une dynastie indépendante et le Sénat romain lui conféra le titre d’Auguste ! À sa mort, sa veuve Zéaobie lui succéda en 267 et maintint d’abord son indépendance

in-4°, Berlin, 1889 ; American Journal of Archseology, 1890, p. 534 ; Revue biblique, 1893, p. 627.

E, Beurlier.

PAMPHYLIEProvince d’Asie Mineure. La Pamphylie est mentionnée dans I Mach., xv, 23, parmi les contrées auxquelles fut envoyée la lettre du consul Lucius en faveur des Juifs. — Des Juifs de Pampbylie étaient présents à Jérusalem le jour de la Pentecôte et assistèrent au discours de saint Pierre. Act., ii, 10. Saint Paul et Barnabe, en revenant de Paphos, abordèrent en Pamphylie. Act., xiii, 13. Ils revinrent dans ce pays à leur retour d’Anlioche de Pisidie, annoncèrent

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