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PALMIER

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Si au lieu de descendre vers le Nil, nous remontons vers l’Euphrate, nous rencontrons encore le palmier. « D’après les antiquités égyptiennes et assyriennes, ainsi que les traditions et les ouvrages les plus anciens, le dattier existait en abondance dans la région qui

feuilles de palmier disposées symétriquement, qu’on appelle palme tte. Sur les mûrs du temple Salomon fit sculpter des chérubins, des tinimorol (Septante : çoïviv. aç ; Vulgate : palmas, des figures de palmier) et des fleurs épanouies (lotus ou rosaces). III Reg., vi, 26. De

544. — Palmette entre deux taureaux affrontés. — D’après Layard, Monuments of Nineveh, 1. 1, pi. 43.

s’étend de l’Kupbrate au Nil. » Alph. de Candolle, Origine des plantes cultivées, in-8°, Paris, 1886, 3e édit., p. 241. Le nom d’une ville, bâtie par Salomon entre Damas et l’Euphrate, fadmôr, II Par., vrn, ou d’après III Reg., IX, 18, Twnâr, indique un iieu riche en palmiers, A ce nom Tadmor, palmier, les Grecs et les Ro même sur les deux battants de la porte en bois d’olivier sauvage qui formait l’entrée du Saint et aussi à l’entrée du Saint des Saints, il fit sculpter des chérubins, des Hnwwrot, et des fleurs épanouies, et il fit revêtir de plaques d’or les chérubins et les timmorof, « figures de palmier. » III Reg., vi, 31-35. Au 11= livre des Para ajwsyaisiis

545. — Palmiers eu pied de chaque côté de la porte d’un palais assyrien. D’après Place, Ninive et l’Assyrie, pi. 24.

mains ont donné un équivalent, Palmyre, « la cité des palmiers. i>

3° Ornement d’architecture. — Le palmier entrait comme motif de décoration dans l’ornementation du temple de Salomon et dans celui d’Ézéchiel. Mais l’expression employée par le texte sacré n’est plus tâmâr, qui signifie le palmier, mais timôrah un ornement rappelant le palmier, soit un palmier sculpté aux formes en partie conventionnelles, soit une composition de

lipomènes iii, 5-7, le texte moins détaillé fait allusion aux chérubins et aux timmôrim (pluriel masculin au lieu du féminin) et à la place des fleurs épanouies mentionne des chaînettes ou guirlandes. Dans la description du temple d’Ézéchiel les dispositions de l’ornementation sont expliquées avec plus de détail et de précision. Ainsi aux portes qui donnaient accès dans le parvis d’Israël, sur les pilastres se voyaient sculptés des (immôrim (Septante : çot’vsxeç ; Vulgate :