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KNAPP — KOPPE


blications est le Testamentum Novum grsece. Becognovit atque insignioris lectionum varietatis et argumentorum rwtationes subiunxit G. Ch. Knappius, in-4°, Halle, 1797 ; 5e édit., 1840 ; Scripta varii argumenti maximam partent exegetici atque historici, 2 in-8°, Halle, 1805 ; 2e édit., 1823-1824, 18 in-8°. On publia de lui après sa mort : Vorlesungen ûber die christliche Glaubenslehre nach dent Lehrbegriffe der evangelischen Kirche, 2 in-8°, édit. K. Thilo, Halle, 1827 ; 2e édit., 1836 ; Biblisclte Glaubenslehre vornehmlich fier den praktischen Gebrauch, édit. H. E. F. Guericke, 1840, etc. — Voir Niemeyer : Epicedien zum Andenken auf Knapp, 1825 ; Thilo, Préface de la Glaubenslehre ; Tholuck, dans Herzog, Real-Encyclopâdie, t. vii, 1857, p. 763 ; Tschackert, dans YAllgemeine deutsche Biographie, t. xvi, 1882, p. 266. E. Michels.

    1. KNOBEL August Wilhelm##


KNOBEL August Wilhelm, exégète protestant allemand, né le 7 février 1807 à Tschecheln, près de Sorau, dans la Basse-Lusace, mort à Giessen le 25 mai 1863. Il lit ses études au gymnase de Sorau et, depuis 1826, à l’université de Breslau, où il suivit les cours de Gass, de Scheibel, de Middeldorpf, de Daniel von Colin et de David Schulz. Le 18 mai 1831, il y passa sa thèse de docteur en philosophie : Jeremias Chaldaizans, in-8°, Leipzig, 1831. Le 21 octobre 1831, il devint licencié en théologie par sa dissertation : De Marci Evangelii origine, in-8°, Breslau, 1831 (contre l’hypothèse de Griesbach). Le 18 novembre de la même année (1831), il commença à enseigner à l’université de Breslau. îl fut nommé professeur extraordinaire de théologie en 1835 et, le 29 septembre 1838, cette faculté lui décerna unanimement le titre de docteur en théologie. Pendant le cours de la même année, deux universités lui offrirent une chaire de théologie. Knobel refusa la chaire de Gœttingue, laissée vacante par le départ d’Ewald, et accepta celle de l’université de Giessen. Une maladie l’obligea, en 1861, d’interrompre ses cours, et il mourut le 25 mai 1863. Ses ouvrages témoignent de connaissances étendues en philologie, en histoire et en archéologie orientale. Mais ses préjugés rationalistes l’empêchèrent de pénétrer la doctrine théologique des Saints Livres et d’expliquer exactement le texte sacré. — On a de lui : De carminis Jobi argumenta, fine ac dispositions, in-8°, Breslau, 1835 ; Commentar ûber das Buch Koheleth, in-8°, Leipzig, 1836 ; Der Prophetismus der Hebrær, 2 parties in-8°, Breslau, 1837. À Giessen, Knobel collabora au Kurzgefasstes Exegetisches Handbuch zum À Uen Testament, édité parHirzel, 17 in-8°, 1838. Il composa pour ce Manuel : Der Prophet Jesaja, in-8°, Leipzig, 1843 ; 2e édit., 1854 ; 3e édit., 1861 ; 4e édit., par L.Diestel, 1872 ; 6e édit., 1892. H. Ewald critiqua ce commentaire « en dictateur » dans esGottinger Gelehrte Anzeigen, et Knobel se défendit dans son : Exegetisches Vademecum fur Heren Prof essor Ewald in Tùbingen, in-8°, Giessen, 1844. La controverse fut terminée au, congrès de la Morgent àndische Gesellschaft, réuni à Darmstadt, où Ewald tendit la main à son adversaire. — Die Vôlkertafel der Genesis, Ethnographische Untersuchungen, in-8°, Giessen, 1850 ; Die Genesis (t. i du Penlateuch, qui fait partie de YExegetisch. Handbuch), in-8°, Leipzig, 1853 ; 2e édit., 1860 ; 3e édit., 1875, parDillmann ; 4e édit., 1882 ; 5>édit., 1886. Exodus und Levitikus (t. Il du Pentateuch), in-8°, Leipzig, 1857 ; 2e édit., 1880, par Dillmann ; Numeri, Deuteronomium und Josua (t. m du Pentateuch), in-8°, Leipzig, 1861 ; 2e édit., Leipzig, 1886, par Dillmann. — Voir Fried. Herm. liesse, dans YAllgrmeine deutsche Biographie, in-8°, Leipzig, t. xvi, 1882, p. 300-304 ; Fried. H. Hesse : Freundesworte am Grabe Dr. Karl August (au lieu de : August. Wilhelm H.) Knobel’s, in-8°, Giessen, 1863, t. i, p. 83 ; Scriba, Biographischr hterârisches Lexicon der Schriftsteller des Grossherzogth.Hessenim19.Jahrhund., UAbtheil., in-8°, Darms tadt, 1843, p. 387-391 ; Zôckler, dans Herzog, Real-Encyklopâdie fur prot. Theol. und Kirche, 1e édit., Gotha, t. iii, 1865, p. 715-717 ; 3e édit., Leipzig, 1901, p. 598. Sur son commentaire du Pentateuque, cf. Bertheau, dans les Jahrbùcfier fur deutsche Théologie, 1862, Heft. i, p. 170. E. Michels.

KOA, nom propre, d’après un certain nombre d’interprètes, traduit par « princes » dans la Vulgate.'Ezech., xxiii, 23. Voir Coa 2, t. ii, col. 814-815.

KŒSTER Friedrich Burchard, théologien protestant, né à Loccum (Kloster Loccum) le 30 juillet 1791^.mort à Stade le 16 décembre 1878. Il suivit, à l’univer- ; site de Gœttingue, les cours de Planck, de Bunsen, de. Lachmann et de Lucke (1810-1815), jusqu'à l'époque où il fut nommé répétiteur (répètent) de théologie (1815). Quatre ans après (1819) il retourna à Loccum en qualité de conventual et de directeur des études. De 1822 à 1839 il occupa la chaire de théologie au séminaire homilétique de Kiel, dont il fut en même temps directeur. A la fin de cette période il fut nommé conseiller au consistoire (Consistorialrath) et « surintendant général » (Generalsuperintendent) des anciens duchés de Brème et de Verden qui forment à présent le district de Stade, i Il prit sa retraite le 25 avril 1860. — Koester inclinait vers le rationalisme, c’est pour cette cause qu’il eut à soutenir beaucoup d’attaques de la part des « orthodoxes » de l’Allemagne et du Danemark. Il croyait que « la valeur éthique ou morale était le principe et le critérium des dogmes ». — Il a laissé beaucoup d'écrits parmi lesquels nous relevons : Meletemata in Zacharise proph. cap. 9-14, Gœttingue, 1817 ; Immanuel, oder Charakleristik der neutestamentlichen Wundererzàhlungen, Leipzig, 1821. C’est Koster qui signala le premier l’existence des strophes dans la pqésie sacrée des Hébreux. Il publia cette découverte, qu’il croyait lui-même l'œuvre la plus durable de sa vie, dans les Studien’und.Kritiken, 18&3, p. 40-114, sous le titre : Die Strophen oder der’Parallehsmus der Verse in der hebrdischen Poésie. Il publia ensuite : Hiob und der Prediger Salomon’s nach ihrer strophischen Anordnung uberselzt, Schleswig, 1831 ; de même : Die Psalmen, Kœnigsberg, 1837. — Voir Archiv des Vereins fur Geschichte und Alterthum der Herzogthûmer Bremen und Verden, t. vii, p. 167-169 (ce « Verein » avait été fondé par Koster) ; Krause, dans YAllgemeine deutsche Biographie, Leipzig, t. xvl, 1882, p. 755. E. Michels.

    1. KOPPE Johann-Benjamin##


KOPPE Johann-Benjamin, éxégète protestant, né à Dantzig le 19 août 1730, mort à Hanovre, le 12 février 1791. Il étudia la théologie à l’université de Leipzig (1769-1773) et alla ensuite à Gœttingue. Grâce à la bienveillance de Heyne, il y tut nommé répétiteur (répètent) de théologie ; il accepta ensuite la place de professeur de grec au gymnase de Mietau. Il retourna à Gœttingue comme protesseur de théologie (1775) pour remplir la chaire laissée vacante par Zachariae. En 1788, il fut appelé à Hanovre en qualité de prédicateur de la cour et de conseiller au consistoire suprême. Il y réorganisa l'école normale et il entreprit de publier un nouveau catéchisme, qui fut loin d’obtenir l’approbation de tous. — Koppe s'était livré d’abord à la prédication, mais les cours d’Ernesti à Leipzig et de Heyne le déterminèrent à s’adonner à l’exégèse et de préférence à celle du Nouveau Testament. Il y suivit la méthode « grammatico-historique » préconisée par ses maîtres. Il a écrit : De critica veteris Testamenti caute adhibenda, in-8°, Gœttingue, 1769 ; — Vindiciæ oraculorum a dse~ monuni ssque imperio ac sacerdotum fraudibus, in-8°, Gœttingue, 1774 ; — Isrælitas non 215 sed430annos in &gypto commoratos esse, in-4°, Gœttingue, 1777 ; réédité dans la Sylloge commentationum theologicarum