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GEBBÉTtJON — GEDDELTHI

ite

groupe septentrional des villes datâtes. Voir Dan 2, tribu et carte, t. ii, col. 1232. Voilà pourquoi il est permis, à la suite des explorateurs anglais, de reconnaître cette localité dans le village actuel de Qibbiyéh, au sudest de Beit Nebâla. Cf. Survey of Western Palestine, Memoirs, Londres, 1881-1883, t. ii, p. 297 ; G. Armstrong, W. Wilson et Conder, Names and places in tke Old and New Testament, Londres, 1889, p. 69. Elle se trouve ainsi non loin à.'EU-Yehudiyéh, qui représente certainement Jud, mentionnée presque immédiatement après. Jos., xix, 45. Eusèbe et saint Jérôme, Onomastïca sacra, Gœttingue, 1870, p. 128, 246, signalent, à propos de Gabathon de la tribu de Dan, une petite ville nommée Gabe, Faêt, à seize milles (près de vingt-quatre kilomètres) de Gésarée. Il est impossible de chercher aussi loin des limites de la tribu la cité dont nous parlons. Qibbiyéh n’est plus aujourd’hui qu’un pauvre village réduit à une trentaine de misérables habitations, dont la moitié sont renversées ou fort dégradées. Situé à l’extrémité de la Séphélah, sur les premiers contreforts de la montagne, il a pu avoir autrefois une certaine importance. En supposant qu’il représente réellement Gebbéthon, on comprend que les Philistins et les Israélites s’en soient disputé la possession. Nous voyons, en effet, III Reg., xv, 27, Nadab, fils de Jéroboam, occupé à faire le siège dé Gebbéthon, « ville des Philistins, » lorsqu’il fut assassiné par Baasa. Un quart de siècle plus tard, Amri l’assiégeait encore lorsqu’il fut établi roi d’Israël à la place de Zambri. III Reg., xvi, 15, 17. C’est tout ce que l'Écriture nous apprend sur l’antique cité.

A. Legendre.

GEBHARDI Heinrich Brandanus, luthérien allemand, professeur d’hébreu à Greifswald, né à Brunswick le 6 novembre 1657, mort le 1 er décembre 1729. Voici la liste de ces principaux ouvrages : De nomine tetragrammato, in-4°, Greifswald, 1689 ; Exercitationes antiaberlinm duodecim in Esaïæ cap. XL et xli, in-4, Greifswald, 1692 ; Consensus Judeeorum cum Joanne Baptista in dnctrina de satisfastione Messiæ ad Jua., i, 29, in-4°, Greifswald, 1689 ; Epistola ad amicum de resurrectione prima, Apocal., xx, 5, 6, in-4°, Greifswald, 1695 ; BeGog et Magog, Ezech., xxxrm et xxxix, Apoc, xx, 8-9, in-4°, Greifswald, 1695 ; Isagoge ad Apocalypsim divi Johannis apostoli, in-4°, Greifswald, 1696 ; De Orebhim Elise nutritoribus, naturales ne corvi an hornines intelligantur, I Sam.j xvii, 46, in-4°, Greifswald, 1697 ; Centum loca Novi Testamenti quæ R. Isaac fil. Abraham in suo Munimine fidei depravaverat vindicata, in-4°, Greifswald, 1699 ; In epistolam Judas intégra commentatio in qua preecipue orientales epistolse versiones examinantur, in-4°, Francfort, 1700, publié avec un fragment d’un commentaire de G. Dorsch sur la même épître ; De essentiali nomine Dei Jehova qua simul fabulai Schemhamphorasch orïgo aperitur, Ex., vi, S, in4°, Greifswald, 1701 ; Succincla exegesis in Ps. i et ii, in-4°, Greifswald, 1702 ; Vindiciæ quorumdam locorum Hebrxi codicis adversus Paulum Pezron, in-4°, Greifswald, 1705 ; Disputatio de vtïlpibus Simsonis, Jud., xv, 4, in-4°, Greifswald, 1707 ; De maxilla simsonea, Jud., xv, 19, in-4°, Greifswald, 1707 ; De Beelzebul, Luc., xi, 15, in-4°, Greifswald, 1707 ; Paràphrasis epistolæ ad Titum, cum notis et censura in versiones Retzii et Trillerii, in-4°, Greifswald, 1714. De 1723 à 1728, il publia en outre des études sur les petits prophètes, qui furent réunies en un seul volume par les soins de J..1. Gebhardi sous le titre : Grundliche Einleitung in die zwôlf kleinen Propheten, in-8°, Brunswick, 1734. Voir Walch, Bibl. theol., t. i, p. 864. 882 ; t. iv, p. 564, 590, 723, 756, 764 ; Le Long, Biblioth. sacra, p. 739 ; Àllgemeine deutsche Biographie, t. viii,

1878, p. 48t.

B. Heurtebize.
    1. GECKO##

GECKO, reptile de l’ordre des sauriens, ù peu

près de même forme et de même taille que le lézard, mais d’une configuration beaucoup moins légère (flg. 29). Le gecko possède à chaque patte cinq doigts très divergents, munis d’ongles crochus, élargis à leur extrémité et pourvus en dessous d’un système de lamelles imbriquées, permettant à l’animal de faire le vide pour s’accrocher aux parois les plus lisses et les plus verticales et s’y maintenir immobile pendant des heures. La peau est de couleur grisâtre, si bien que le gecko peut passer inaperçu sur les rochers, les murailles et les troncs d’arbres. Mais cette peau semble couverte de pustules et d'écaillés granulées, qui donnent à ce petit saurien, d’ailleurs timide et inoffensif, une apparence répugnante comme celle du crapaud et le font souvent pourchasser à l'égal d’un être venimeux. Le gecko pousse un cri analogue au bruit que produit la langue quand on la détache brusquement de la paroi supérieure du palais. Ce cri lui a fourni son nom par onomatopée dans les langues modernes. L’animal se nourrit exclusivement d’insectes et habite surtout les pays méditerranéens. — Le gecko, ptyodactylus gecko, est commun en Palestine. Lortet, La Syrie d’aujourd’hui, Paris, 1884, p. 145. Aussi conjecture-t-on qu’il est désigné en hébreu par le mot 'ânâqâh, nom d’un animal rangé parmi d’autres sauriens et proscrit de l’alimentation. Lev., xi, 30. Le mot 'ânâqâh viendrait de 'ânaq, « gémir, » sans que pourtant cette étymologie s’impose. Les versions ont traduit par u.vyàcXri, mygale, « musaraigne, » petit mammifère nocturne peu vraisemblablement mentionné dans cet endroit. Il serait éton-* nant au contraire que le gecko ne fût pas nommé en compagnie du caméléon et du lézard. Cf. Tristram, The natural history of the Bible, Londres, 1889, p. 265.

H. Lesêtre.

GEDDEL (hébreu : Giddêl), nom de deux personnages que la Vulgate orthographie de façons diverses.

1. GEDDEL (Septante : Tegriâ ; Codex Alexandrinus : Tzhhr, I Esdr., ii, 56, et rccSrjX ; Codex Alexandrinus : Tzhhr}, , II Esdr., vii, 58), rangé parmi les fils des serviteurs de Salomon, prisonniers de guerre attachés au service du temple. I Esdr., ii, 56. Dans la liste parallèle II Esdr., vii, 58, la Vulgate le nomme Jeddel.

2. GEDDEL (Septante : r<xSrjX), chef de famille parmi les Nathinéens revenus de captivité avec Zorobabel. II Esdr., vii, 49. Dans la liste parallèle, I Esdr., ii, 47, la Vulgate l’appelle Gaddel.

    1. GEDDELTHI##

GEDDELTHI (hébreu : Giddélti ; Septante : ToSoXXccBei ; Codex Alexandrinus : TeSoMiOt), lévite, un des quatorze fils d’Héman. Avec ses frères, il était chargé de chanter et de jouer des instruments de musique dans le temple.. I Par.', xxv, 4. Sa famille était la vingtdeuxième de celles qui, à tour de rôle, servaient dans la maison du Seigneur, ji. 29.

29. — Le gecko.