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JÉSAAR — JESCHA


    1. JÉSAAR##

JÉSAAR (hébreu : Ishâr, i huile ; » Septante : Tcraaâp), second fils de Caath, de la tribu de Lévi. Num., iii, 19. Il est appelé partout ailleurs dans la Vulgate Isaar. Voir Isàar 1, col. 936.

    1. JÉSAARITES##

JÉSAARITES (hébreu : Imy-Isharî ; Septante : 6 'luaxàp ; Vulgate : /esaarite), lévites descendant d’Isaar, dans la branche de Caath. Num., iii, 27. Du temps de David, cette famille avait pour chef Salémoth, I Par., xxiv, 22 (Voir Isaari, col. 936), et Chonénias qui, avec ses frères, gardait les trésors de la maison de Dieu. I Par., xxvi, 23-29. Dans ces deux versets, la Vulgate les appelle Isaarites. Voir ce mot, col. 936.

    1. JÉSAIAS##

JÉSAIAS (hébreu : YeSa’eyâhâ ; Septante : 'Iaiaç, 'Iwiita), quatrième fils d’Idithun, un des chantres de la maison de Dieu sous la direction de son père, du temps de David. Il était chef du huitième chœur qui comprenait douze chantres. Son nom, écrit par la Vulgate Jesaias dans I Par., xxv, 15, est écrit Jeseias au ꝟ. 3 du même chapitre. En hébreu, ce nom ne diffère pas de celui du prophète Isaie. Voir Isaie, col. 941.

    1. JÉSAMARI##

JÉSAMARI (hébreu : lëmeraï ; Septante : 'lactpapi), quatrième fils d’Elphaad, de la tribu de Benjamin ; il habitait Jérusalem. I Par., Vin, 18.

    1. JESANA (hébreu##


JESANA (hébreu.YeSândh, « l’ancienne ; » Septante : ïi’lEtruvà), ville des montagnes d'Éphraim, qui faisait nartie du royaume d’Israël. Elle fut prise, mais pour peu de temps, cf. III Reg., xv, 17, avec ses dépendances et avec deux autres villes, Béthel et Éphron, par Abiu, roide Juda, sous Jéroboam 1 er, roi d’Israël. II Par., xiii, 19 ; cf. xv, 8. Elle n’est nommée que dans ce passage de l'Écriture. Josèphela mentionne aussi, Ant.jud., XIV, XV, 12, sous le nom de Vla-âvaç, comme ayant été le théâtre d’une victoire d’Hérode le Grand sur Pappas, général de l’armée d’Antigone, mais il ne donne aucun détail qui permette d’en fixer le site. Plusieurs exégètes modernes croient qu’il faudrait lire aussi YeSdnâh, I Reg. (Sam.), vii, 12, au lieu de haS-Sên (Vulgate : Sen) que porte le texte hébreu actuel. Il est dit, dans ce passage, que Samuel éleva une pierre, qu’il appela ÉbenÉzer, « la pierre du Secours, » entre Masphath et Sen, en mémoire de la victoire que les Israélites avaient remportée là sur les Philistins. —Quoi qu’il en soit, Jesana a été identifiée par M. Clermont-Ganneau, Notes sur ta Palestine, dans le Journal asiatique, avril-mai 1877, p. 490-501. C’est le 'AinSinia actuel, village de deux cents habitants, à cinq kilomètres environ au nord de Béthel, alimenté d’eau par une source qui coule dans l’ouadi Sinia. Les flancs de la colline sont tapissés d’oliviers et de figuiers plantés en terrasses. On y remarque de nombreux tombeaux taillés dans le roc. Sur la porte d’entrée de l’un d’eux est une inscription hébraïque en caractères carrés, anciens, découverte par M. Drake en 1872, et portant : « Hananya, fils d'Éléazar. » Voir V. Guérin, Samarie, t. ii, p. 38 ; Palestine Exploration Fund, Quarterly Slatement, 1877, p. 206-207 ; Survey of Western Palestine, Memoirs, t. ii, 1882, p. 291, 302 ; Fr. Buhl, Géographie des alten Palàshna, 1896, p. 173-174. F. Vigouroux.

    1. JESBA##

JESBA (hébreu : Jëbah ; Septante : 'Izaêâ), père, c’est-à-dire fondateur d’Esthamo, dans la tribu de Juda. I Par., iv, 17. La Vulgate fait de lui le septième fils d’Ezra, mais le texte original, d’ailleurs fort obscur en Get endroit, semble faire de lui un fils de Méred par Béthia, la fille d’un pharaon. I Par., iv, 18. Voir Esthamo l, t. li, col. 1971.

    1. JESBAAM##

JESBAAM (hébreu : Yaëob'âm), un des principaux chefs de l’armée de David qui tua trois cents ennemis.

I Par., xi, 11. Dans ce passage (Septante : 'IeueëaSâ utôc, 'Axajtâv), il est appelé fils d’Hachamoni (voir ce mot, col. 388). Il est dit au chapitre suivant que Jesbaam de Carehim fut un des guerriers qui allèrent rejoindre David exilé à Siceleg. I Par., xii, 6 (Septante : Eoéoxàji xoù oî KopCtai). Il paraît vraisemblable que c’est le même que le fils de Jesbaam déjà nommé et qui est distingué la première fois par le titre de fils d’Hachamoni et la seconde par celui de Carehim. Sur la manière dont il faut entendre ce mot, voir Carehim, t. ii, col. 259. Le nom de Jesbaam apparaît une troisième fois, I Par., xxvii, 2 (Septante : 'Icrêoâç) comme chef de la première division de l’armée de David, composée de 24 000 soldats. Là, il est appelé fils de Zabdiel, et la Vulgate écrit son nom Jesboam au lieu de Jesbaam. Il est possible que ce soit Jesbaam Hachamoni de Carehim désigné par une qualité nouvelle, mais ce n’est pas certain. — Dans II Reg., xxiii, 8, qui contient la liste des forts de David parallèle à celle de I Par., xi, le nom de Jesbaam est tout à fait défiguré ; il devient Yôséb bas-sébét, que la Vulgate traduit : Sedens in cathedra sapientissimus, et il tue huit cents hommes (au lieu de trois cents), si l’on traduit : 'âdinô hâ-'ésnû (au lieu de hâ-'èsnî) par « coup de sa lance » contre huit cents hommes. D’autres, lisant, avec le keri : hâ-'ésni, prennent les deux mots hébreux pour un nom propre, celui d’Adino l’Hesnite, et attribuent à cet Adino la mort des huit cents hommes. Voir Adino, t. i, col. 218. II Sam. (Reg.), xxiii, 8. Le passage est fort obscur, mais il est plus probable que 'admô n’est pas un nom propre.

    1. JESBACASSA##

JESBACASSA (hébreu : Yosbeqasâh ; Septante : 'Ieoêao-axà), lévite, de la famille d’Héman, qui dirigeait le seizième chœur des chantres sacrés du temps de David. I Par., xxv, 4, 24.

    1. JESBIBENOB##

JESBIBENOB (hébreu : Ubi-benôb ; Septante : 'IsuiTÎ Iv toï ; èxyiîvoi ;  ; Alexandrinus : 'lza6 h Nôë), géant philistin, de la race d’Arapha, dont la lance pesait trois cents sicles et qui était armé d’une épée neuve. Il lut tué par Abisai, trère de Joab, au moment où il attaquait David. II Reg., xxi, 16-17. Beaucoup de critiques pensent aujourd’hui qu’Isbibenob n’est pas un nom propre, mais qu’il faut lire, en conservant l’orthographe du chelib pour le premier mot : vay-yéSbû (au lieu du keri : va-isbi) be-Gôb (en corrigeant Nob en Gob) ; « et ils demeurèrent avec lui (David) à Gob. » Cf. Gob, col. 258.

    1. JESBOAM##


JESBOAM, fils de Zabdiel. I Par., xxvii, 2. Voir Jesbaam.

    1. JESBOC##

JESBOC (hébreu : Isbâq ; Septante : 'Ieugtix et Soêâx), cinquième fils d’Abraham et de Cétura. Gen., xxv, 2 ; I Par., i, 32. Il fut le père de la tribu de ce nom, qui habita l’Arabie septentrionale. Cette tribu est nommée dans une inscription de Salmanasar III, roi d’Assyrie. Il énumère parmi ses alliés, dans sa première campagne (859 avant notre ère), Buranatê de la terre de Yasbuk (mat Ia-as-bu-qa-aï). Inscript, du monolithe, col. I, ligne 54. Voir Frd. Delitzsch, dans la Zeilschnft fur Keilschriftforschung, 1885, t. ii, p. 92 ; Eb. Schrader, Keilinschriftliche Bibliothek, 1889, t. l, p. 158 ; Ed. Glaser, Skizze der Geschichte und Géographie Arabiens, Berlin, 1890, t. ii, p. 446. La terre de Yasbuk ne nous est pas autrement connue.

    1. JESCHA##

JESCHA (hébreu : Iskdh ; Septante : 'Ieer^â), fille d’Aran et nièce d’Abraham, sœur de Lot et de Melcha. Gen., xi, 59. La tradition juive l’identifiait avec Sara. Josèphe, Ant. jud., 1, vi, 5 ; Targum du Pseudo-Jonathan, in Gen., xi, 29 ; S. Jérôme, Qusest. in Gen., t. xxiii, col. 956 (Sarai cognomenlo Jecsan, S-jâmy.ov). Cette identification est une hypothèse sans preuves.