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GAZAM — GAZER


    1. GAZAM##

GAZAM (hébreu : Gazzàm ; Septante : raÇén), chef d’une famille de Nathinéens qui revinrent de la captivité avec Zorobabel. I Esdr., ii, 48. Dans la liste parallèle, II Esdr., vii, 51, la Vulgate le nomme Gézem.

    1. GAZARA (raÇipa##


GAZARA (raÇipa, Ta^pâ, tantôt au singulier, tantôt au pluriel, en grec comme en latin), place importante de la Palestine, plusieurs fois mentionnée dans l’histoire des Machabées. I Mach., vii, 45 ; ix, 52, etc. Elle est identique à Gazer, l’ancienne cité royale chananéenne. Jos., x, 33, etc. Voir Gazer 1, col. 126.

    1. GAZÉEN##

GAZÉEN (hébreu : kâ-’azzâti ; Septante : TaÇatoç, Jos., xiii, 3 ; ol cm’o TâC/iç, I Mach., xi, 62 ; "Vulgate : Gazsei, Jos., xiii, 3 ; Gazenses, I Mach., xi, 62), habitant de Gaza, Voir Gaza.

    1. GAZELLE##

GAZELLE (hébreu : sebi, féminin : sebiyâh ; Septante : 80pxôç, BopxâSiov ; Vulgate : caprea), quadrupède ruminant, appartenant au genre antilope, voir t. i, col. 669, caractérisé par ses cornes annelées et recourbées en forme de lyre, son œil noir, vif et doux, ses membres très fins, sa queue courte terminée par une touffe noire, son pelage fauve sur le dos et blanc sous le ventre, avec une bande plus foncée séparant les deux teintes. La gazelle (fig. 21) a la taille un peu plus petite que le chamois. Elle est remarquable par sa douceur,

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21. — Gazelle.

sa timidité qui la rend très difficile à approcher, la rapidité de son allure et son port si gracieux que les Hébreux lui ont donné le nom de sebi, qui veut dire en même temps « beauté ». Prise jeune, elle s’apprivoise aisément et ne cherche pas à reconquérir sa liberté. — 1° La gazella dorcas, appelée ghazâl par les Arabes, est le gros gibier le plus abondant de la Palestine, le seul même que les voyageurs aient chance de rencontrer. On en voit parfois jusque sur le mont des Oliviers. Dans le sud, où elles abondent, on aperçoit les gazelles par centaines à la fois. En Galaad se trouve communément la gazella arabica ou cora, plus belle encore que la gazelle ordinaire, dont elle ne constitue qu’une simple variété.

Sa couleur s’harmonise si parfaitement avec celle du désert qu’il est malaisé de la distinguer à quelque distance. La chair de la gazelle est très estimée, bien que moins succulente que celle de la chèvre sauvage. Dans les grandes chasses, on se sert du lévrier pour atteindre la gazelle ; on y joint aussi le faucon. Les Arabes se contentent de se mettre en embuscade pour attendre le passage de l’animal dans les défilés ou sur les sentiers qui mènent aux mares. Dans le Hauran, on attire les gazelles, au moyen d’appâts, dans des enceintes fermées où on les prend dans des pièges. Tristram, The natural history of the Bible, Londres, 1889, p. 127-131 ; Wood, Bible animais, Londres, 1884, p. 133-140 ; Socin-Benzinger, Palâstina und Syrien, Leipzig, 1891, p. lxi. La gazelle était bien connue et fort estimée sur les bords du Nil. L’un des nomes de la Moyenne-Egypte portait son nom. Au milieu des tombes royales de Deir el-Bahâri, on a trouvé la momie d’une gazelle favorite d’Isimkhobiou. Cf. Maspero, Histoire ancienne des peuples de l’Orient classique, Paris, t. ii, 1897, p. 523. Le gracieux animal charmait donc les Égyptiens aussi bien que les Hébreux. — 2° La Sainte Écriture parle plusieurs fois de la gazelle. C’est le type de l’agilité. On lui compare les guerriers rapides à la course, II Reg., ii, 18 ;

I Par., xii, 8, et sa vitesse est l’image de l’empressement avec lequel il faut fuir le mal. Eccli., xxvii, 22. Car la gazelle est en éveil à la moindre alerte, Is., xiii, 14, et elle sait même s’échapper de la main du chasseur qui croit la tenir. Prov., vi, 5. Elle est aussi le type de la beauté. Le bien-aimé et l’épouse du Cantique, ii, 9 ; IV, 5, sont représentés avec les qualités de la gazelle, et c’est par les gazelles et les biches, c’est-à-dire par la portion la plus aimable et la plus séduisante de son troupeau, que l’épouse fait ses adjurations. Cant., ii, 7 ; iii, 5. Enfin la chair de la gazelle sert d’aliment, et c’esfmême une nourriture qui peut servir à désigner ce qu’il y a de meilleur. Deut, xii, 15, 22 ; xiv, 5 ; xv, 22. Elle figurait avec honneur sur les tables de Salomon. III Reg., iv, 23.

— 3° Le nom de la gazelle a été donné à des personnes, Sebia, sibyâ", I Par., viii, 9 ; Sebia, sibydh, IV Reg., xii, 1 ;

II Par., xxiv, 1, et à une ville, Seboim, sebo’îm, Gen., x, 19 ; xiv, 2 ; Deut., xxix, 23 ; Os., xi, 8. Sous sa forme araméenne, tabyd’, il devient celui d’une femme de Joppé, Tabîtd’, Tabitha, ressuscitée par saint Pierre,

Act., ix, 36.

H. Lesêtre.
    1. GAZER##

GAZER (hébreu : Gézér ; Septante : TaÇép, Jos., x, 33, etc. ; ’IôÇ/iv ou’IâÇvjp, I Mach., v, 8), nom de deux villes, situées l’une à l’ouest, l’autre à l’est du Jourdain.

1. GAZER (hébreu : Gézér, Jos., x, 33 ; xii, 12 ; XXI,

21 ; III Reg., ix, 16 ; I Par., vi, 52 ; vii, 28 ; xx, 4 ; à la pause, Gâzér, Jos., xvi, 3, 10 ; Jud., i, 29 ; II Reg., v, 25 ; III Reg., ix, 15, 17 ; avec hé local et à la pause, Gâzerâh, I Par., xiv, 16 ; Septante : TaÇép, Jos., x, 33 ; xvi, 10 ; Jud., i, 29 ; III Reg., ix. 17, 1 Par., vi, 67(héb.52) ; vu, 28 ; xx, 4 ; TeÇép, III Reg., ix, 15, 16 ; ToSép, Jos., xii, 12 (Codex Ambrosianus, ToÇép) ; TaÇâpa, tant au singulier qu’au pluriel, I Mach., ix, 52 ; xiii, 53 ; xiv, 7, 34 ; xv, 28, 35 ; xvi, 1, 19 ; x, 32 ; PaÇ^oa. u R eg-r v, 25 ; I Par., xiv, 16 ; I Mach., vii, 45 ; Vulgate : Gazer, Jos., x, 33 ; xii, 12 ; xvi, 3, 10 ; xxi, 21 ; Jud., i, 29 ;

III Reg., ix, 15, 16, 17 ; I Par., vi, 67 (hébreu, 52) ; vil, 28 ; xx, 4 ; Géier, Il Reg., v, 25 ; Gazara, au singulier, I Mach., vii, 45 ; ix, 52 ; xiv, 7, 34 ; xv, 28, 35 ; xvi, 19 ;

II Mach., x, 32 ; au pluriel, I Mach., xiii, 53 ; xvi, 1 ; Gazera, I Par., xiv, 16 ; Gézéron, I Mach., iv, 15)j antique cité chananéenne, dont le roi, Horam, fut pris par Josué, x, 33 ; xii, 12 ; ville de refuge et b’vitique delà tribu d’Éphraïm, Jos., xxi, 21 ; I Par., vi, 67 (hébreu, 52) ; mentionnée sous David et Salomon, II Reg., v, 25 ; I Par., xiv, 16 ; xx, 4 ; HT Reg., ix, 15, 17 ; plus célèbre sous les Machabées, I..iach., vii, 45, etc. Ce fut une