Page:Dictionnaire de la Bible - F. Vigouroux - Tome III.djvu/709

Cette page n’a pas encore été corrigée
1365
1366
JÉRUSALEM

xxv, 23 ; xxvi, 9, était à l’extrémité opposée, près la muraille du Temple. Voir t. i, col. 599.

7° La porte de la Vallée (hébreu : Sa’ar hag-gaya’; Septante:πύλη τῆς φάραγγος), II Par., xxvi, 9 ; II Esd., ii, 13, 15; iii, 13, au sud de la citadelle actuelle.

La porte Sterquiline (hébreu : sa’ar hâ-’aspôt; Septante : πύλη τῆς κοπρίας), II Esd., II, 13, iii, 13, 14 ; xii, 31, au sud-ouest de la colline occidentale ; c’est la porte des Esséniens de Josèphe, Bell. jud., V, iv, 2.

9° La porte de la Fontaine (hébreu : sa’ar hd’aïn ; Septante, πύλη τῆς πηγῆς, II Esd., iii, 15 ; πύλη τοῦ Ἀίν, II Esd., II, 14 ; πύλη τοῦ αἰνεῖν, II Esd., XII, 36 [hébreu, 37]), au sud-est, c’est-à-dire au-dessous de la piscine de Siloé.

10° La porte entre les deux murs (hébreu : Sa’arbên iia-hùmôfaim ; Septante : πύλη ἡ ἀνὰ μέσον τῶν τειχῶν ; IV Reg., xxv, 4 ; πύλη ἀνὰ μέσον τοῦ τείχους καὶ τοῦ προτειχίσματος, Jer., xxxix, 4 ; lii, 7), probablement une petite porte située entre la double muraille qui enfermait la piscine de Siloé, comme nous l’avons vu plus haut.

11° La porte des Eaux (hébreu : Sa’ar ham-niaim ; Septante : πύλη τοῦ ὕδατος), II Esd., iii, 26 ; viii, 1, 3, 16 ; xii, 36 (hébreu, 37), au nord-est de la colline d’Ophel.

12° La porte des Chevaux (hébreu : Sa’ar has-sûsîm ; Septante : πύλη τοῦ ἵππων), II Par., xxiii, 15 ; II Esd., iii, 28 ; Jer., xxii, 40, vers l’angle sud-est de l’enceinte du Temple, vis-à-vis le palais royal et ce que l’on a appelé les écuries de Salomon. Voir t. ii, col. 682.

13° La porte Orientale (hébreu : sa’ar ham-mizrâl) : Septante : πύλη τῆς ἀνατολῆς;), II Esd., iii, 29, entre la précédente et la suivante.

14° La porte Judiciaire (hébreu : sa’ar ham-rnifqâd ; Septante : πύλη μαφεκάδ), II Esd., iii, 30 (hébreu, 31), peut-être sur l’emplacement de la porte Dorée actuelle.

On cite encore : la porte Première (hébreu : sa’ar hâri’Sûn ; Septante : πύλη ἡ πρώτη)), Zach., xiv, 10 ; la porte du Milieu (hébreu : sa’ar hat-(âvék ; Septante : πύλη ἡ μέση), Jer., xxxix, 3 ; la porte des Tessons on du Potier (hébreu : Sa’ar ha-harsit ; Septante : πύλη τῆς χαρσείθ ; Vulgate : porta-fictilis), Jer., xix, 2 ; la porte de la Garde (hébreu : sa’ar ham-mattdràh ; Septante : πύλη τῆς φυλακῆς), II Esd., XII, 38 (hébreu, 39), qui sont inconnues ou doivent être identifiées avec l’une ou l’autre des précédentes.

Les tours principales étaient : au nord, la tour de Hananéel (hébreu : migdal lfânan’êl ; Septante, Codex Vaticanus : πύργος Ἁνανεήλ, II Esd., iii, 1 ; xii, 38 ; Cod. Alexandrinus et Vaticanus : πύργος Ἁναμεήλ, II Esd., iii, 1 ; xii, 38 ; Jer., xxxi. 38 ; Zach., xiv, 10), à l’angle nord-ouest de l’enceinte du Temple, où fut plus tard l’Antonia. À côté, vers l’est, était la tour d’Êmath (hébreu : migdal ham-Mê’àh), II Esd., iii, 1 (Vulgate : tvrris Centum cubitorum) ; xii, 38 (hébreu, 39). Voir Émath 4, t. ii, col. 1723.

[Image à insérer]

[[File: [Image à insérer] |300px]]
253. — Angle A des anciens murs trouvés dans l’établissement russe. Vue prise du sud avant la restauration.

Il y a là des difficultés textuelles qui feraient regarder l’existence de cette tour comme problématique. Cf. H. Vincent, La tour Méa, dans la Revue biblique, 1899, p. 582-589. À l’ouest, le rempart était protégé par la tour des Fourneaux ou des Fours (hébreu : migdal hat-tannûrîm ; Septante : πύργος τῶν θανουρίμ). Enfin, à l’est, défendant le palais royal, était la tour Saillante (hébreu : migdal hay-yôsé’ ; Septante: πύργος ὁ ἐξέχων). II Esd., iii, 25, 26, 27.

Nous avons établi cette seconde enceinte sur les données qui nous paraissent les plus solides, sans entrer dans les différents systèmes. On peut voir : Sayce, The topography of præ-exilic Jerusalem, dans le Palestine Expl. Fund, 1883, p. 215-223 ; Conder, Jerusalem of the Kings, même revue, 1884, p. 20-29 ; Birch, Notes on prae-exilic Jerusalem, ibid., 1884, p. 70-75 ; Schick, The second wall of ancient Jerusalem, ibid., 1893, p. 191-193 ; Die zweite Mauer Jerusalems, dans la Zeitschrift des Deutschen Palästina-Vereins, 1885, p. 259-273, pl. viii; Die Baugeschichte der Sladt Jerusalem, même revue, 1894, p. 1-24, pl. i; F. Spiess, Die neueste Construction der zweiten Mauer Jerusalem und Josephus, ibid., 1888, p. 46-59.

De la captivité à la ruine de Jérusalem (70).


Tous ces ouvrages de défense ne sauvèrent pas de la vengeance divine la ville coupable de tant de prévarica-