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JABOC — JACKSON


édit., in-8 « , Ratisbonne, 1873, p. 208, 428 ; de Saulcy. Dictionnaire topographique abrégé de la Terre Sainte, in-12, Paris, 1877, p. 184 ; R. Riess, Biblische Géographie, in-f°, Fribourg-en-Brisgau, 1872, p. 30 ; Àrmstrong, Wilson et Conder, iVar)ïes and places in the OUI Testament, in-8°, Londres, 1887, p. 91 ; Buhle, Géographie des alten Palàstina, in-8°, Fribourg et Leipzig, 1896, p. 122, etc. II. Description.

Le Nahr ez-Zerqa’, « la rivière bleue, » est, après le Sériât el-Menddréh, l’ancien Yarmouk, le plus considérable des affluents du Jourdain. « Le commencement de la Zerqa’, » râs ez-Zerqa’, selon la manière de parler des Arabes, se trouve près du château du même nom, Qal’at ez-Zerqa’, à 22 kilomètres au nord-est de’Amman, où il. reçoit les eaux abondantes du’Aïn ez-Zerqa’, « la source de la Zerqa’. » En réalité la vallée où elle a son lit et la rivière elle-même commencent un peu à l’ouest de’Amman avec Vovadi’Amman. Le cours d’eau traverse les ruines inférieures de’Amman et se dirige au nord-est jusqu’au Râs ez-Zerqa’. De ce point il fléchit au nord-ouest jusqu’à la rencontre de i’ouadi Djéras, au delà duquel il décrit ses nombreux méandres sur une ligne presque droite allant d’est en ouest jusqu’à l’issue des montagnes. En entrant dans le Ghôr, il incline au sud-ouest pour aller se jeter dans le Jourdain, près du pont d’Ed-Damiéh et en face de la montague appelée Qarn Sartabéh, après avoir parcouru avec ses sinuosités près de 100 kilomètres. Outre les eaux de Vouadi Djéras, le Nahr ez-Zerqa’reçoit encore sur son parcours le tribut des cours de plusieurs courants permanents, et l’hiver de nombreux torrents. Près de’Amman où la pente est moins forte et où elles sont quelquefois resserrées et ralenties dans leur cours par des digues, les eaux de la rivière dépassent un mètre de profondeur ; au delà de Youadt Djéras, la vallée assez large jusque-là se rétrécit et les eaux de la Zerqa’se précipitent sur la pente qui va s’abaissant rapidement vers le Ghôr, entre les flancs élevés et abrupts des anciens monts de Galaad. La largeur moyenne de la rivière en cette partie est d’environ 7 mètres, et sa profondeur de 60 centimètres. Pendant l’hiver, quand elle a été gonflée par des pluies torrentielles, elle devient souvent infranchissable. À la sortie des montagnes, la rivière s’élargit et s’approfondit, et presque en toute saison il est nécessaire de chercher un gué pour la passer. Jacob, se dirigeant vers Sichem, la franchit probablement en cette dernière partie, non loin du pied des montagnes. D’innombrables petits poissons aux écailles argentées, de la grandeur de la truite à laquelle ils ressemblent par la forme, se jouent dans des eaux limpides de la Zerqa’qui court entre deux haies d’oléandres touffus et serrés auxquels se mêlent çà et là quelques agnus-castus, de gigantesques roseaux, et des arbustes d’autres espèces. La vallée ressemble à un immense abîme creusé pour séparer en deux le pays au de la du Jourdain. Les deux côtés, , celui de la Belqa’, au sud, et celui de l’Adjloùn au nord, sont couverts de rétem, ou genêts, et en quelques endroits de buissons d’oliviers sauvages parmi lesquels des bergers, descendant des quelques villages qui couronnent les hauteurs, viennent faire paître leurs troupeaux de vaches, de moutons et de chèvres. Deux ou trois moulins ruinés sont les seules constructions qui paraissent s’être jamais élevées sur les bords de la Zerqa’, dans la partie profonde de la vallée.’L. Heidet.

    1. JACAN##

JACAN (hébreu : Ya’âqân ; Septante : ’Iaxîjj.), Horréen dont le nom est écrit Acan dans la Genèse, xxxvi, 27. Voir Acan, t. i, col. 105. C’est peut-être l’ancêtre des Benê-Ya’âqdn ou « fils de Jacan », qui avaient donné leur nom à Be’êrôt Benê-Ya’âqdn (Vulgate : Beroih filiorum Jacan), la vingt-huitième station des Israélites dans le désert du Sinai. Deut., x, 6. Voir BenéJACAH et Beroih 1, t. i, col. 1584, 1621.

    1. JACHAN##

JACHAN (hébreu : Ya’ekân ; Septante : ’laotyâv), cinquième fils d’Abihaïl, et petit-fils d’Huri, de la tribu de Gad. Il habitait, ainsi que ses six frères, dans le de Basan. I Par., ꝟ. 13-14.

    1. JACHANAN##

JACHANAN (hébreu : Yoqne’âm ; Septante : Codex Vaticanus : ’Isxôpi ; Alexandrinus : ’Isxovàji.), ville chananéenne, dont le roi fut vaincu par Josué. Jos., xii, 22. Elle est appelée ailleurs Jéconam. Jos., xix, 11. Voir Jéconam.

    1. JACHIN##

JACHIN (hébreu : Yâkin), nom de trois Israélites et d’une des deux colonnes du temple de Jérusalem.

1. JACHIN (Septante : ’Ayziv, Gen., xlvi, 10 ; ’Ia^siv), fils de Siméon et petit-fils de Jacob. Gen., xlvi, 10 ; Exod., vi, 15 ; Num., xxvi, 12. Il fut le chef de la famille des Jachinites. Num., xxvi, 12. Son nom ne figure pas sous cette forme dans la liste des fils de Siméon qui se trouve I Par., iv, 24, mais il y est altéré en Jarib. Voir Jarib 1. Dans ce passage, Jarib-Jachin occupe la troisième place, tandis qu’il est nommé comme le quatrième fils dans Gen., xlvi, 10, et Exod., vi, 15. Cela vient de ce que Ahod, le troisième fils de Siméon, n’y figure pas. Ahod devait être mort sans enfants ou bien sa descendance s’était confondue avec celle de ses frères, car il n’est pas nommé non plus dans Num., xxvi, 12. Voir Ahod 1, 1. 1, col. 295.

2. JACHIN (Septante : ’A-/îl, ’Iayt’v), prêtre de la famille d’Ithamar, chef de la vingt-et-unième classe sacerdotale du temps de David. I Par., xxiv, 17. Sa descendance forma la cinquième des huit classes sacerdotales issues d’Ithamar. Certains commentateurs croient que ce sont les prêtres de cette famille qui sont désignés sous le nom de Jachin parmi ceux qui revinrent à Jérusalem à la fin de la captivité de Babylone. I Par., ix, 10 ; II Esd., xi, 10. D’après d’autres, il s’agit d’un prêtre particulier de ce nom. Voir Jachin 3.

    1. JACHIN##


3. JACHIN, nom, selon l’opinion commune, d’un des prêtres qui s’établirent à Jérusalem au retour de la captivité de Babylone. I Par., ix, 10 ; II Esd., xi, 10. Voir Jachin 2.

4. JACHIN (Septante : ’ïayoifi, dans III Reg., vii, 21, et’Iu-/Cit « force, » traduction du nom hébreu, dansll Par., m, 17), nom d’une des deux colonnes du temple de Jérusalem, faites par l’architecte Hiram. III Reg., vii, 21 ; II Par., iii, 17. Voir Colonnes du Temple, t. ii, col. 856.

    1. JACHINITES##

JACHINITES (hébreu : Hay-Ydkînî ; Septante : ’Iax’vî), descendants de Jachin, de la tribu de Siméon. Voir Jachin 1.

    1. JACINTHE##


JACINTHE. Quelques rares auteurs ont voulu voir dans le hâbasséléf de Cant., ii, 1, la jacinthe, Hyacmthu ? orientalis, assez abondante en Palestine, mais sans pouvoir en donner aucune preuve. Généralement on y voit le narcisse, ou plutôt le colchique. Voir ces mots.

    1. JACKSON Arthur##


JACKSON Arthur, théologien anglais non conformiste, né à Suffolk en 1593, mort en 1666. Ses études terminées à Cambridge au collège de la Trinité, il exerça le ministère évangélique en diverses paroisses. Voici quelques-uns de ses écrits : À Help for the understanding of the Holy Scripture, 3 in-4°, Cambridge, 1643-1658 : il y est presque exclusivement question des livres historiques. L’ouvrage suivant fut publié par les soins de son fils : Annotations upon the whole book of Isaïa, in-4°, Londres, 1682. — Voir W. Orme, Biblioth. biblica, p. 257 ; Walch, Biblioth. theologica,

t. it, p. 467, 479, 480.

B. Heurtebize.