aux Hébreux, à propos de l’Egypte : « Ta semais et tu arrosais la semence avec les pieds, comme un jardin potager. » Deut., xi, 10 (texte hébreu). Ces sortes de jardins ne pouvaient être cultivés qu’à proximité du Nil ou
rend pas ces mots dans sa traduction. Philon, De confus, ling., i, 410 ; cf. Buhl, Gesenius’Handwôrterbuch, Leipzig, 1899, p. 760, dit que l’auteur sacré lait ici allusion à une machine hydraulique qu’il appelle thï,
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181. — Arrosage en Egypte. Tombeau de Béni-Hassan. D’apris P. E. Newberiy, Beni-Hassan, 1. 1, pl. xxxx.
de quelque canal rempli d’eau pendant la majeure partie de l’année. L’arrosage se faisait avec le schadouf (fig. 182),
182. — Le schadouf dans l’ancienne Egypte. Thèbes. D’après Wilkinaon, Marinera, édit. Birch, t. i, p. 281.
instrument ingénieux, que toute l’antiquité orientale a connu, aussi bien en Assyrie qu’en Egypte, et qui est encore resté en usage dans la vallée du Nil. Voir Egypte,
sorte de roue que l’on fait mouvoir avec les pieds en se tenant par les mains à un appui fixe. Niebuhr, iiei At.flïï
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183. — Machine hydrauliquo égyptienne. D’après Niebuhr, t. i, pl. xv.
sebesehreibung netch Ardbien, Copenhague, 1774, t. r, p. 149, donne la description et la figure d’une machine semblable qu’il a vue en service au Caire pour
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184. — Le schadouf en Assyrie. D’après Layard, Monuments of Nineveh, t. ii, pl. xv.
t. ii, col. 1607, 1609, fig. 531, 532 ; Maspero, Histoire ancienne, 1. 1, p. 340, 764. Toutefois, le texte hébreu dit que les Hébreux arrosaient leurs cultures be-raglaïm, toîï iroctv aùr&v, « avec-leurs pieds. » La Vulgate ne
l’arrosage d’un jardin (fig. 183). Cette machine hydrauliqne n’était qu’une sorte de sahiék, plus simple que celle qui est actuellement utilisée en Egypte, voir t. ii, col. 1611, fig. 533, et directement manœuvrée soit par l’homme,
