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HUNNIUS — HUR


logica, t. iv, p. 600, 646, 680, 716, 722, 727, 745 ; Programma academicum in A. Hunniitm, in-4°, Wittenberg, 1603 ; J. G. Neumann, Programma de vita A. Hunnii, in-4°, Wittenberg, 1704.

B. Heurtebize.
    1. HUPFELD Hermann##


HUPFELD Hermann, exégète rationaliste allemand, né à Marbourg, le 31 mars 1796, mort à Halle, le 24 avril 1866. Il fit ses études dans sa ville natale, où il devint, en 1825, professeur extraordinaire de théologie à l’Université et, de plus, en 1827, professeur ordinaire de langues orientales. En 1843, il reçut à l’Université de Halle la chaire de Gesenius. D’après lui, certaines parties seulement des Écritures sont inspirées et c’est l’Esprit qui révèle au lecteur sincère le caractère divin de ces passages. Il a joui en Allemagne d’une grande réputation comme orientaliste. On a de lui : Exercitationes sethiopicse, Leipzig, 1825 ; Die Quellen der Genesis, Berlin, 1835 ; Kritisches Lehrbuch der hebrâisehen Sprache und Schrifi, Cassel, 1841 (inachevé ) ; Ueber die Begriff und die Méthode des biblitchen Einleitung, Marbourg, 1844 ; De antiquioribus apud Judseos accentuum scriptoribùs, 2 in-8°, Halle, 1846-1847 ; Commentatio de primitiva et vera Festorum apud Hebrseos ratione, in-4°, Halle, 1851, 1852, 1858, 1865 ; Qusestiones in Jobeidos locos, Halle, 1853 ; DiePsalmen ûbersetzt und erklârt, 4 in-8°, Halle, 1855-1862 ; 2e édit. par Ed. Biehm) 4 in-8 « , 1867-1871 ; Die heutige theosophische und mythologische Théologie und Schrifterklârung, in-8°, Berlin, 1861. — Voir Ed. Riehm, Dr. Hermann Hupfeld, in-8°, Halle, 1867.

    1. HUPHAM##

HUPHAM (hébreu : Hûfâm ; omis dans les Septante ), fils de Benjamin, chef de la famille des Huphamites. Num., xxvi, 39. Son nom est écrit d’une manière différente, Gen., xlvi, 11 (Ophim), et I Par., vii, 12 (Hapham). Voir Hapham, col. 420.

    1. HUPHAMITE##

HUPHAMITE (hébreu : haIfûfâmî ; omis dans les Septante), famille benjamite descendant d’Hupham. Num., xxvi, 39.

    1. HUPPE##

HUPPE (hébreu : dûkîfaf ; Septante : ’énoty ; Vulgate : vpupa), oiseau de l’ordre des passereaux ténuirostres,

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159. — La huppe.

de la grosseur d’un merle, armé d’un bec très long et v arqué, et caractérisé par deux rangées de plumes plan-’tées sur la tête et pouvant se redresser en touffe verticale (fig. 159). Le nom de la huppe, en latin et en français, lui vient du petit cri qu’elle pousse habituellement. Son plumage est d’un roux vineux. Elle niche dans les trous des murs et dans les creux des rochers ; les ruines de Rabboth Ammon et de Baalbek en abritent un grand nombre. Son nid a une odeur infecte provenant des matériaux dont il est composé et des déjections des petits. La huppe se nourrit de vers et d’insectes qu’elle va chercher jusque dans les fumiers. On la rencontre en Palestine, mais plus abondamment encore en Egypte. Elle habite ce dernier pays toute l’année, tandis qu’elle quitte la Palestine en hiver pour n’y retourner qu’en mars. La huppe en effet passe les hivers en Afrique et ne vient en Europe qu’au printemps. Les anciens Égyptiens avaient pour la huppe une vénération superstitieuse et en faisaient l’un des attributs d’Horus. C’est peut-être pour cette raison, probablement aussi à cause de son genre de nourriture et de la malpropreté de son nid, que Moïse l’a mise au nombre des oiseaux impurs. Lev., xi, 19 ; Deut., xiv, 18. Les Arabes ont aussi un culte pour la huppe, à laquelle ils attribuent de merveilleuses qualités médicinales et qu’ils croient capable de révéler l’existence des sources cachées. Des croyances analogues avaient cours chez les Grecs et les Romains. Rien ne les justifie. — Le sens du mot hébreu dûkîfaf est attesté par les versions ; on le retrouve chez les Syriens et les Coptes pour désigner la huppe. Le syriaque et le chaldéen traduisent dûkîfaf par « coq sauvage », mais il est à croire que par ce nom ils entendaient la huppe. — Cf. Tristram, The natural history

of the Bible, Londres, 1889, p. 208.

H. Lesêtre.

HUR (hébreu : Hûr ; Septante : v ûp), nom de trois ou de quatre personnages bibliques. — L’un des préfets de Salomon s’appelait Benhur, c’est-à-dire fils de Hur. Voir Benhur, 1. 1, col. 1587.

1. HUR, Israélite qui vivait à l’époque de la sortie d’Egypte. Pendant que Josué combattait contre les Amalécites dans la vallée de Raphidim, au désert du Sinaï, Moïse, Aaron et Hur étant montés sur le sommet d’une colline, tant que le libérateur des Hébrev x tenait les mains levées vers le ciel pour prier, les ennemis étaient battus ; mais quand la fatigue le forçait à les baisser, les ennemis étaient vainqueurs. Aaron et Hur lui soutinrent alors chacun un bras, jusqu’à ce que la défaite des Amalécites fût complète au coucher du soleil. Exod., xvii, 10-13. Plus tard, lorsque Moïse monta sur le Sinaï pour recevoir de la main de Dieu les tables de la Loi, il laissa le soin du peuple à Aaron et à Hur. Exod., xxiv, 14. D’après les traditions juives, Hur aurait été l’époux de Marie, sœur de Moïse, Josèphe, Ant.jud., III, ii, 4, et le grand-père dé Béséléel, c’est-à-dire qu’il serait le même que Hur 2. Josèphe, Ant. jud., III, vi, 4.

2. HUR, de la tribu de Juda, père d’Uri et ancêtre de Béséléel. Exod., xxxi, 2 ; xxxv, 30 ; xxxviil, 22 ; I Par., ii, 19-20 ; II Par., i, 5. Il descendait de Phares et était fils de Caleb, fils d’Hesron, par sa seconde femme Éphratha, I Par., Il, 4, 19-20 ; iv, 1, de laquelle il fut le premier né. I Par., ii, 50. Lui-même eut, en plus d’Ùri, trois autres fils qui furent les fondateurs ou les restaurateurs des villes de Cariathiarim, de Bethléhem et de Bethgader. Voir ces mots. I Par., ii, 20, 50-51. — I Par., iv, 4, appelle Hur’abi-Befléhém, « père de Bethléhem, » ce qui indique qu’il eut une part spéciale à la fondation ou à la prospérité de cette ville. — Le Targum sur I Par., ii, 19, et iv, 4, identifie, mais sans aucune vraisemblance, Éphratha, sa femme, avec Marie, sœur de Moïse.

3. HUR (Septante : Offp), roi de Madian, .vassal de