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HOUE — HUG


éié( (Spéroxvov, « arculum), quand était émoussé le tranchant des mdffârêiôf (ètoi()io<n6v, vomeres), des’êfim (mceijTi, ligones), des ieloS qilleSôn (tpeîç <r : x7, oi sic t<Sv ôêtSvxa, tridentes), des garduninûm (àStvrj, secures), et pour redresser le darbàn(5péittivo, stimulus). « Les deux mots mafrârêSâh et ma]jaré$é(, traduits si différemment par les versions, peuvent représenter deux pièces distinctes de la charrue. Voir Charrue, t. ii, col. 604. Quelques auteurs sont cependant portés à croire que mahâréSét est une répétition fautive, à remplacer probablement par darban. Cf. Buhl, Gesenius’Handwôrterbuch, Leipzig, 1899, p. 438. Toujours est-il que le mot’ê(, que la Vulgate traduit par ligo et Symmaque par <yy.atipsïov, doit être pris très vraisemblablement dans le sens de « houe », bien que dans d’autres passages les Septante et la Vulgate elle-même le traduisent par « soc de charrue », et que, IV Reg., vi, 5, il doive prendre plutôt le sens de « hache ». Isaïe, ii, 4, dit qu’au temps de la rénovation spirituelle de Jérusalem, des glaives on fera des’ittlm, apotpa, vomeres. Malgré la traduction des anciennes versions, rien n’empêche de garder ici à’et le sens de « hoyau », le glaive se prêtant mieux à devenir un instrument de cette espèce qu’un soc de charrue. Michée, iv, 3, reproduit la même pensée avec les mêmes termes. Dans Joël, iv (m), 10, au contraire, c’est la guerre qui se prépare, les’ittim, apotpa, aratra, qui se changent en glaives, et les mazmerôf, Spénava, ligones, en lances. Les mazmerôf ne sont pas des noyaux, mais des serpes. Is., ii, 4 ; xviii, 5 ; Mich., iv, 3. Les’iftim doivent être pris comme précédemment dans le sens de « houes ». Les Septante n’ont nulle part reconnu ce sens et ne traduisent ma’edër et’êf que vaguement. La Vulgate présente quelque indécision, quand elle traduit’iftim par vomeres, Is., ii, 4, et prête à mahâréSét le sens de sarculum qu’il ne saurait avoir. I Reg., xiii, 20. ii, Lesètre.

    1. HOULE##

HOULE, nom actuel du lac de Palestine appelé dans l’Écriture Mérom. Voir Mérom.

    1. HOULETTE##


HOULETTE, bâton de berger. Voir Bâton, 4°, t. i, col. 1513.

    1. HOZAI##

HOZAI (hébreu : Hôzây ; Septante : tûv ôpi&vcov), historien de Manassé roi de Juda ; il avait mis par écrit la prière de ce prince pénitent et raconté comment Dieu l’avait exaucé, lorsqu’il se repentit de tous ses péchés et des transgressions qu’il avait commises en élevant des hauts-lieux, en conservant des âsêrîm ou symboles d’Astarthé et en honorant des idoles. II Par., xxxiii, 19. Les Septante ont pris à tort ce nom propre pour un nom commun, et l’ont traduit par « voyants », mais le texte sacré renvoie à un ouvrage particulier et non aux annales des prophètes ou voyants en général. Ilozai est d’ailleurs inconnu. Au témoignage de saint Jérôme, des docteurs juifs pensaient qu’Hozaï n’était pas autre qu’Isaïe, mais ce prophète devait être mort avant la conversion du roi Manassé. C’est sans doute à ce qui est dit de Hozaï, II Par., xxxiii, 19, cf. jt. 12-13, que la Prière apocryphe de Manassé, placée à la fin de nos éditions latines de la Bible, doit son existence.

    1. HUCAC##

HUCAC (hébreu : Hûqôq ; Septante : ’Axmt), ville Iévitique de la tribu d’Aser. I Par., vi, 75. Elle est appelée Halcath, Jos., xix, 25 ; et Helcath, Jos., xxi, 31. Voir Halcath, col. 401.

    1. HUCUCA##

HUCUCA (hébreu : Ruqqôq ; Septante : ’Iotxàvot ; Aleœandrinus : ’Ixwx), ville frontière de Nephthali. Jos., xix, 34. Elle est mentionnée après Azanotthabor dsns la détermination deslimitesde la tribu des Nephthali. Hap-Parchi en avait reconnu le site en 1320 à Yâkuk et, au XIXe siècle, Wolcolt, Robinson et Victor Guérin ont con staté l’exactitude de cette identification. Ydkuk est un village des montagnes de Nephthali, à l’ouest de la plaine de Génésareth et à environ 9 kilomètres au sud-sud-ouest de Safed, à la naissance de l’ouadi el-Amûd. Une tradition place en cet endroit le tombeau du prophète Habacuc. Voir Survey of Western Palestine, Memoirs, t. i, 1881, p. 364, 365, 372, 420. Yakûk est bâti sur une colline. « Au bas de cette colline, dit V. Guérin, Galilée, t. i, p. 354, une source, appelée Aïn Yakouk, est recueillie sous une voûte près de laquelle on remarque les arasements d’une construction détruite. Quant au village, il est actuellement (1875) réduit à une vingtaine de masures, dont quelques-unes renferment des pierres de taille et des tronçons de colonnes provenant de l’ancienne bourgade qui s’élevait en cet endroit. » Voir la carte de la Galilée, vis-à-vis de la col. 88.

    1. HUERGA (Cyprien de la)##


HUERGA (Cyprien de la), commentateur espagnol, dont la biographie est presque inconnue. Nous savons seulement qu’il fut longtemps professeur d’Écriture Sainte à Alcala, où, parmi ses élèves on trouve le philosophe Henriquez, et les deux fameux polygraphes Mir et Alvare’z Gomez, et qu’il finit tranquillement ses jours dans le couvent de son ordre dans la même ville d’Alcala, eh 1560, à un âge très avancé. Il fut un des collaborateurs de la Polyglotte du cardinal Ximénès (1514-1520) et se distingua par sa connaissance de l’hébreu. et du chaldéen, comme le prouve, parmi ses autres travaux, son ouvrage De Synibolis Mosaicis, de même que son De ratione musicse et instrumentorum apud auctores Hebrœos. Il publia de « son vivant Commentaria in prophetam Nahum, Lyon, 1561 ; Commentaria in Psalmos xxxviii et cxxix, Alcala, 1555 ; autre édition à Louvain. Après sa mort, ses frères en religion éditèrent de plus ses Commentaria in Librum Job ; Commentaria in Cantica canticorum, Alcala, 1582. Nicolas Antonio indique comme étant demeurées inédites les œuvres suivantes, dont quelques-unes furent plus tard publiées à Louvain, si nous devons nous en tenir au témoignage de Aubert Le Mir, dans sa Bibliotheca. Il assure avoir entre les mains : In Isaiam commentarium libri ir ; In Evangelium Matthsei commentaria et annotationes ; In Apocaly’psim commentaria. N’ont jamais été publiés : Isagoge in totam Scripturam ; De opificio mundi commentarium super Genesim libri in ; In librum Psalmorum Isagoge ; In priores viii Psalmos, et In Psalmos XXII et xliv cum triplici textus translatione juxta veritatem Hebraicam ; In Psalmum Vil commentarium ; In Psalmum liv meditaliones ; In Psalmum cix commentaria ; In Joannis Evangelium. fragmenta quædam ; In Divi Pauli Epistolam ad Epkesios ; In Epistolam ad Hebrœos.

RuPERTO DE MANRESA.

    1. HUG Johann Léonard##

HUG Johann Léonard, exégète catholique allemand, né à Constance, le 1 er janvier 1765, mort à Fribourg-en-Brisgau le Il mars 1846. Il fit ses études à l’Université de Fribourg-en-Brisgau et, après avoir été ordonné prêtre en 1789, il y devint, en 1791, professeur d’exégèse de l’Ancien Testament, etdeplus, en 1792, professeur d’exégèse du Nouveau Testament. On a delui : De antiquitate Codicis Vaticani commentatio, in-8°, Fribourg, 1810 ; Einleitung in die Schriften des Neuen Testaments, 2 in-8°, Stuttgart, 1808 ; 4e édit., 1847 ; ouvrage de valeur traduit en français par le P. Hyacinthe de Valroger, sous le titre d’Introduction aux livres du Nouveau Testament, 2 in-8°, Paris, 1861 ; Dos hohe Lied in einer noch unver-. suchten Deutung (ein Traumgedicht), Fribourg, 1813 ; De Pentateuchi versione Alexandrina commentarius, in-8°, Fribourg, 1818 ; Gutachten ûber das Leben Jesu von D. F. Strauss, 2 in-8°, Fribourg, 1840-1844. Mentionnons aussi de lui : Erfindung der Buchstabenschrift, in 8°, Ulm, 1801. — VoirMaier, Gedâchtnisrede auf Hug, Fribourg, 1847.