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HASÉBIA — HASERSUAL


vite de Babylone. I Par, , ix, 14.. Il pourrait bien être le même que le lévite Hasabia de I Esd., viii, -19. Voir Hasabia, 6.

    1. HASÉBIAS##


2. HASÉBIAS, lévite, chef d’une des [deux circonscriptions du territoire de Géila. Il rebâtit une partie dès remparts de Jérusalem. II Esd., iii, 17.

3. HASÉBIA (Septante : omis dans le Codex Vaticanus, II Esd., x, 11 ; Alexandrinus : 'E<re6(a ;  ; Codex Vaticanus : 'ASla ; Alexandrinus : 'Aoaëla. pour II Esd., xii, 24), un des lévites signataires de l’alliance théocratique, renouvelée sous Néhémie. II Esd., x, 11. Il paraît être le même que Hasébia un des chefs des lévites, sous le pontificat de Joacim, fils de Josué. II Esd., xii, 24, 26.

4. HASÉBIA (Septante : omis dans le Codex Vaticanus et Y Alexandrinus), prêtre de la famille d’Helcias, sous le pontificat de Joacim, fils de Josué, après le retour de la captivité de Babylone. II Esd., xil, 21.

    1. HASEBN À##

HASEBN À (hébreu : ffàSabndh ; Septante : 'Eoaëavâ), un des chefs du peuple qui signèrent après Néhémie le renouvellement de l’alliance. II Esd., x, 25.

    1. HASEBNIA##

HASEBNIA (hébreu : Ifaiabneyâh ; Septante : omis), un des lévites qui, au temps de Néhémie, firent au nom du peuple l’aveu du péché et la prière. II Esd., ix, 5.

    1. HASEBONIA##

HASEBONIA (hébreu : Ifasabneyâh ; Septante : 'A<T6avâ[i ; Codex Alexandrinus : 'Aaëavia.), pèrede Hattus qui rebâtit une partie des remparts de Jérusalem. Il Esd., iii, 10.

    1. HASEM##

HASEM (hébreu : IfâMm ; Septante : 'Aoip ; Codex Alexandrinus : 'A<rdu(ji), chef d’une famille du peuple dont les membres revinrent avec Zorobabel au nombre de 328. Dans la liste parallèle, 1 Esd., Il, 19, il est, appelé dans la Vulgate Hasuni ; de même dans II Esd., x, 48, et Hasom dans I Esd., x, 33.

E. Levesque. HASÉRIM (hébreu : Ifâsêrim ; Septante : Codex Vaticanus : 'AarfiM ; Codex Alexandrinus : 'AtïjpcoO), nom que les Septante et la Vulgate ont inexactement pris pour un nom propre. Il est dit, Deut., ii, 23, que les Caphtorim chassèrent les Hévéens « qui habitaient ba-hâsêrîm jusqu'à Gaza », c’est-à-dire au sud-ouest de la Palestine. L’hébreu hàsêrim est le pluriel de hàsêr, dont l'état construit, hâsar, se trouve dans plusieurs noms composés : Ifâsar-' Adddr, Vulgate : villa nomine Adar, Num., xxxiv, 4 ; ffàsar-Gadddh, Asergadda, Jos., xv, 27 ; tfâsar-Sûsdh, Hasersusa, Jos., xix, 15 ; ffâsar 't, nân, villa Enan, Num., xxxiv, 9, 10 ; Ifâsar Sû'al, Hasersual, Jos., xv, 28. Une autre forme du pluriel, tf&sèrôt, indique une station des Israélites dans le désert. Num., xr, 35. Or, ce mot signifie proprement « lieu entouré de clôtures ». Cf. Gesenius, Thésaurus, p. 512. Il correspond aux douars des Arabes d’Afrique. Voir Haséroth. Le passage du Deutéronome que nous venons de citer représente donc les Hévéens comme une tribu nomade qui habitait dans ces sortes de campements, « dans les clôtures, » et non pas a à Haserim ». De même presque toutes les localités dont le nom a pour élément hâsar se trouvaient sur les confins du désert ou dans le désert même. Il faut ajouter cependant que hâçêrîm indique aussi de simples villages, qui ne sont pas, comme les villes, protégés par des murailles, ce que les Septante appellent ticailtK, *<3|tai. Cf. Lev., xxv, 31 ; Jos., xiir, 23, 28 ; xv, 32. Voir Hévéens.

A. Legendre.
    1. HASÉROTH##

HASÉROTH (hébreu : B~âsêrôt ; Septante : 'A<n)p<18,

Nuin., xi, Si ; xiir, 1 (hébreu, xii, 16) ; xxxiii, 17, 18 ;

AûXiiv, Deut., i, 1), une des stations des Israélites dans

le désert, après leur départ du Sinaï. Num., xi, 34 ; xiii,

1 ;.xxxiii, 17, 18 ; Deut., i, 1. L’hébreu hâsêrôf signifie « clôtures, enceintes ». Voici comment l’explique un voyageur, E. H. Palmer, The désert of the Exodus, Cambridge, 1871, t. ii, p. 321 : « Les Maghrabins ou Arabes d’Afrique, venus primitivement de l’Arabie, ont conservé plusieurs usages domestiques tombés en désuétude dans leur patrie d’origine. Ils demeurent sous la tente, comme les Bédouins de l’Orient, mais n'étant pas, comme ceux-ci, entourés de gens de leur propre race, ils sont exposés à de fréquentes attaques de la part dés tribus qui habitent les montagnes de l’Atlas. Pour se protéger contre ces incursions, ils ont recours à une très ancienne méthode de fortification. Quand le lieu propice à un campement a été choisi, le bétail, regardé comme la plus grande richesse de la tribu, est réuni en un seul endroit, et les huttes ou les tentes sont dressées à l’entour en forme de cercle ; le tout est alors environné d’un petit mur de pierres, destiné à servir de défense ; entre les pierres sont placés d'épais fagots d’acacia épineux, dont les branches entrelacées et les pointes en forme de longues aiguilles constituent autour du camp une barrière infranchissable. C’est ce qu’on appelle douars ; on ne peut guère douter que ces douars ne soient la même chose que les hâsêrôt ou « clôtures » en usage parmi les tribus pastorales mentionnées dans la Bible. » — Cette station, mentionnée après celle de Qibrôt ha{ta'âvdh ou « les Sépulcres de concupiscence », Num., xi, 34, est depuis longtemps identifiée avec 'Aïn Ifadrah ou Jfûdrah. Cf. E. Robinson, Biblical Researches in Palestine, Londres, 1856, t. i, p. 151 ; Stanley, Sinai and Palestine, Londres, 1866, p. 81-83. L’arabe ïwô^,

Ifadrah, reproduit exactement l’hébreu n’nsn, ffâsêrôf.

et donne un sens équivalent : « habitation, parvis, maison. » Le site correspond oralement aux données scripturaires. C’est une oasis qu’on rencontre au nordest du Djebel Mûsa, dans la direction d’Akabah, à huit heures d’Eruéis el-Ébéirig, où une conjecture probable place Qibrôt hatta'âvâh. Elle se trouve un peu à gauche de la route principale qui va du Sinaï à Akabah, et qui, après avoir quitté l’ouadi Sa’al, passe à travers une plaine de sable, avant d’entrer dans l’ouadi Ghuzaléh. En montant quelque temps dans cette plaine, le voyageur atteint une gorge taillée dans le roc calcaire, à travers laquelle il aperçoit, vers le nord-ouest, Vouadi Ifadrah s’allongeant entre des rochers de grès, aux formés fantastiques, aux couleurs éclatantes, avec, au delà, une forêt de pics montagneux et, à gauche, une large vallée conduisant vers le Djebel et-Tih. Au milieu de l’ouadi Ifadrah, se dresse un bosquet de palmiers, d’un vert sombre, avec la source 'Aïn Ifadrah, qui sort du rocher par derrière. L’eau abondante a le goût douceâtre de celle de Gharandel ; un conduit creusé dans le granit la déverse dans un bassin, d’où elle se répand à travers les jardins que les Arabes cultivent encore aujourd’hui en cet endroit. Le paysage est sans contredit un des plus beaux du désert. Cf. Ordnance Survey of the Peninsula of Sinai, Southampton, 1869, t. i, p. 122 ; E. H. Palmer, The désert of the Exodus, t. ii, p. 312 ; M. J. Lagrange, L’itinéraire des Israélites du pays de Gessen aux bords du Jourdain, dans la Revue biblique, t. ix, 1900, p. 276. — Cette identification est combattue par Keil, Numeri, Leipzig, 1870, p. 246, et H. C. Trumbull, Kadesh-Barnea, NewYork', 1884, p. 314. — Au commencement du Deutéronome, i, 1, la Vulgate ajoute au nom d’Haséroth ces mots : « où il y a beaucoup d’or. » L’hébreu Dizdhdb, qu’ils traduisent, indique plutôt un nom de lieu.

Voir Dizahab, t. ii, col. 1453.

A. Legendre.
    1. HASERSUAL##

HASERSUAL (Ifâsar Sû'dl, « le village » ou plutôt « le douar du chacal » ; Septante : XuvocffccoXâ, Jos., xv, 28 ; 'ApuuXi, Jos., xix, 3 ; 'E<n)peouÀâ6, I Par., iv, 28 ; omis, II Esdr. xi, 27 ; Codex Alexandrinus : 'AuapuovXi,