30 ; ’Epu, i, Jos., xiic, 4) ville de la tribu de Juda, située à l’extrémité méridionale de la Palestine. Jos., xv, 30. Elle fut plus tard attribuée à Siméon. Jos., xix, 4. Elle est appelée Horma. Num., xiv, 45, Deut., i, 44, etc. Voir Horma..
- HARMONIE DES ÉVANGILES##
HARMONIE DES ÉVANGILES. Voir Évangiles
(Concorde des), t. ii, col. 2099.
- HARNAIS##
HARNAIS, ensemble de cordes, de courroies ou d’objets
de métal, de coussins, de tapis, etc., dont on revêt
un cheval ou tout autre animal de selle ou de trait, quand
on veut l’utiliser ou simplement l’orner. Les anciens
monuments nous donnent une idée de la manière dont
on harnachait les chevaux chez les Égyptiens, t. i,
fig. 218, 226, col. 899, 903 ; t. ii, fig. 193, col. 566 ; chez
les Assyriens (fig. 104) et t. i, fig. 228, 229, 235, 240, 312,
col. 904, 905, 907, 983, 1146 ; t. ii, fig. 195, 430, col. 569,
1150, etc. ; à Cypre, t. ii, fig. 194, col. 567. On apportait
souvent un grand luxe à décorer ces animaux, surtout
quand ils avaient à porter des rois ou des chefs. Sur
l’Obélisque noir de Nimroud, ïonservé au British Muséum,
et sur lequel sont résumés les événements du
règne de Salmanasar 111, on voit représenté un roi de
Gilzàn, Sua, qui amène à Salmanasar un cheval tout
harnaché (fig. 105). Jérémie, li, 27, parle de chevaux
qui ressemblent à des sauterelles hérissées, peut-être à
cause de leurs panaches et aussi des traits que les guerriers
brandissaient au-dessus de leurs têtes. Zacharie,
x, 3, mentionne « le cheval de gloire et de bataille »,
c’est-à-dire le cheval magnifiquement caparaçonné que
le roi montait pour aller au combat. Le cavalier qui
apparut pour terrasser Héliodore dans le temple montait
un cheval orné d’un équipement magnifique,
xaM.Ê<rTTi <t « y> optimis operi mentis. II Mach., iii, 24.
Saint Jean décrit des chevaux harnachés pour le combat,
avec des cheveux comme ceux des femmes et des
têtes comme ceux des lions. Apoc, ix, 7, 8, 17. Ces traits
font encore allusion à tous les ornements dont les chevaux
étaient’surchargés. Les Orientaux ont toujours
de métal qu’on passait aux naseaux des animaux qu’on voulait dompter. On l’employait quelquefois pour le
104.
Tête de cheval assyrien avec ses harnais. Bas-relief du Musée du Louvre.
cheval. IV Reg., xix, 28 ; Is., xxxvii, 29. Voir Anneau, t. i, col. 636.
2° Méfég, xaXivôç, camus, frenum, la bride au moyen de laquelle on tire sur la bouche du cheval. Ps. xxxii (xxxi), 9 ; Prov., xxvi, 3. Le mé(ég est deux fois associé
^TMiimimuiiiiiiiiiiillil]
[[File: [Image à insérer] |300px]]
105. — Sua amène à Salmanasar un cheval tout harnaché. Obélisque de Nimroud. D’après une photographie.
aimé à orner leurs montures. Cf. Jud., viii, 21. Quelques-unes des pièces du Harnachement sont seules nommées dans la Bible ; ce sont les suivantes : ! flah, aYxitrrpov f i|iô(, circultu, le mors ou anneau
au fyilf. IVReg., xrx, 28 ; Is., xxxvii, 29. Saint Jacques, m, 3, et saint Jean, Apoc., xiv, 20, mentionnent le frein, -/aï.ivo’c, qu’on met à la bouche des chevaux. 3° Résén, -/<iXivo « , xri|16’;, frenum, autre espèce de brido