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H ANES — HAPHARAlM


Parmi les princes égyptiens, celui de Ifininsu était un des plus puissants. A. Legekdre.

    1. HANIEL##

HANIEL (hébreu : IfannVël ; Septante : 'Avei^X), deuxième fils d’OUa, chef de famille et vaillant guerrier de la tribu d’Aser. I Par., vii, 39.

    1. HANNAPES (Nicolas de)##


HANNAPES (Nicolas de), dominicain français, patriarche de Jérusalem, né à Hannapes dans les Ardennes, vers 1225, mort en mer le 18 mai 1291. Entré fort jeune à Reims dans l’ordre' de saint Dominique, il fit ses études au couvent de Saint-Jacques, à Paris, et y enseigna la théologie. Après avoir été prieur de plusieurs maisons ûe son ordre, il fut envoyé à Rome où il devint grandpénitencier. En 1288, Nicolas IV le choisit pour patriarche de Jérusalem, lui confiant en même temps le gouvernement de l'église de Saint-Jean-d’Acre ou Ptolémaïde, une des rares villes de Syrie encore au pouvoir des chrétiens. Le souverain pontife le nomma également son légat en Syrie, en Chypre et en Arménie. Les musulmans ne tardèrent pas à venir assiéger Saint-Jeand’Acre, qui tomba en leur pouvoir le 18 mai 1291. Nicolas de Hannapes ne consentit à quitter la ville qu'à la dernière heure : mais la barque qui le portait étant surchargée par un trop grand nombre de fuyards fut engloutie dans les Ilots. Le seul ouvrage de Nicolas de Hannapes qui ait été imprimé, fut publié en 1477 sous le titre de Biblia pauperum et avec. le nom de saint Bonaventuré. C’est une collection de textes et d’exemples pris dans l'Écriture pour porter à la pratique des vertus et à la fuite du vice. Voir Biblia pauperum % 1. 1, col. 1787.

B. Heurtebize.
    1. HANNÉQEB##


HANNÉQEB, nom hébreu que l’on trouve uni à Adami, ville frontière de la tribu de Nephthali. Jos., xix, 33. Voir Adami, t. i, col. 209, et Néceb.

    1. HANNETON##


HANNETON, insecte coléoptère qui, soit à l'état de larve, soit à l'état parfait, cause d'énormes dégâts dans la végétation. Quelques auteurs ont pensé que les livres sacrés le désignent sous le nom de yéléq, àxpîç, (SpoOxoî, bruchus. Mais ce nom est manifestement l’un de ceux qui conviennent à la sauterelle. Joël, i, 4 ; ii, 25 ; etc.

Voir Sauterelle.

H. Lesêtre.
    1. HANNI##

HANNI (hébreu : 'Unniv au ketib, 'Vnnô ou 'Unnî au keri ; Septante : omis dans les Codex Alexandrinus et Codex Vaticanus), lévite qui revint de la captivité de Babylone avec Zorobabel. II Esd., xil, 9.

    1. HANNIEL##

HANNIEL (hébreu : Hannî'êl ; Septante : 'Avsit|>), fils d'Éphod, de la tribu de Manassé, fut un des chefs, ndsî', chargés du partage de la Terre Promise. Num., xxxiv, 23.

    1. HANON##

HANON (hébreu : ffânûn ; Septante : "Avveiv, II Reg., xix, 1, et 'Avâv, I Par., xix, 1), fils de Naas, roi des Ammonites. II Reg., x, 1, 2. David, à la mort de son père, lui avait envoyé des ambassadeurs pour lui offrir ses condoléances ; mais, s’imaginant ou se laissant persuader que le roi de Juda. n’avait en cela qu’une intention cachée d’explorer le pays, Hanon les traita indignement, en leur infligeant l’affront de raser leur barbe et de couper leurs longs vêtements jusqu'à la hauteur des reins, II Reg., x, 4 ; I Par., xix, 1-2. David se vit obligé de lui déclarer la guerre et d’envoyer contre lui Joab avec l'élite dé ses troupes. II Reg., x, 7-15. Malgré le secours des Syriens, les Ammonites furent défaits. L’année suivante, Rabba fut assiégée et prise. II Reg., xi ; I Par., xix, 1-18.

H AN UN (hébreu : tfanûn), nom de deux Israélite ;.

1. HANUN(Septante : 'Avoûv), Israélite qui, avec les

habitants de Zanoé, réparèrent après la captivité la porte de la Vallée et mille coudées du mur jusqu'à la porte du Fumier. II Esd., iii, 13

2. HANUN (Septante : 'Avo-jfi), autre Israélite, sixième fils de Séleph, qui, avec Uanania, bâtit une partie des murs d’enceinte au temps de Néhémie. II Esd., iii, 30.

    1. HAPHAM##

HAPHAM (hébreu : Ifuppim. ; Septante : 'Airqpiv ; Codex Alexandrinus : 'Açei’jj.), donné avec Sepham comme fils de Hir. I Par., vii, 12. Ce verset paraît être un appendice à la généalogie des fils de Benjamin. Suppim (Vulgate : Sepham) et ffuppim (Vulgate : Rapham) répondent à Muppim (Vulgate : Mophim) et à Huppim (Vulgate : Ophim) qui sont rangés parmi les fils de Benjamin, Gen., xlvi, 21 ; on les retrouve sous une forme encore altérée dans la liste des descendants de Benjamin de Num., xxvi, 39 : Sefûfdm (Vulgate : Supham) d’où la famille des Suphamites, Sûfâmî (Vulgate : Suphamitarum) et Hûfâm (Vulgate : Hupham) d’où la famille des Huphamites, Hûfâmî (Vulgate : Huphamitarum). Dans notre verset l 'Par., vii, 12, Hapham est dit fils de Hir (hébreu : l’y, 'îr). Ce Hir est vraisemblablement le

fils de Bêla, appelé au ꝟ. 7, Urai (hébreu : n>y, Hrî).

Hapham (hébreu : tfuppim) se retrouve avec une autre orthographe dans la Vulgate au j ?. 15, Happhim (hébreu : Ifuppim). Voir généalogie de Benjamin, t. i, col. 1589.

    1. HAPHARAlM##

HAPHARAlM (hébreu : ïfâfdraim, ce les deux fosses ; » Septante : Codex Vaticanus : 'Ayciv ; Codex Alexandrinus : 'Aqpspæiji), ville de la tribu d’Issachar, mentionnée une seule fois dans l'Écriture. Jos., xix, 19. Elle a dû avoir une certaine importance, puisqu’on la trouve sur les monuments égyptiens, dans la liste des conquêtes de Sésac, n° 18. Le nom hébreu, nnsi], Hâfâraîm, y est exactement représenté par

TXT i V __l jK > "*", > Hci-pu-ra-ma. Cf. H. Brugsch, Geographische Inschriften altâgyptischer Denkmàler, Leipzig, 1858, t. ii, p. 60, pl. XXIV ; W. Max Mûller, Asien und Europa nach àltâgyptischen Denkmâlem, Leipzig, 1893, p. 153, 170. Mais quel est son correspondant actuel ? Il est assez dificile de le savoir au juste. Eusèbe et saint Jérôme, Onomâstica sacra, (icettingue, 1870, p. 94, disent qu’Afraim, Aiçpaîfi, était de leur temps un village nommé Afarea, 'Açpotfa, à six milles (près de neuf kilomètres) au nord dé Legio, aujourd’hui El-Ledjdjûn, dans la plaine d’Esdrelon. Or, à la distance voulue, vers le nord-ouest, on trouve une localité, Khirbet eUFarriyéh, qui rappelle l’antique dénomination hébraïque, à part la gutturale initiale. C’est là que plusieurs auteurs sont tentés de reconnaître Haphàraïm. Cf. Survey of Western Palestine, Menioirs, Londres, 1881-1883, t. ii, p. 48 ; G. Armstrong, W. Wilson et Conder, Names and places in the Old and New Testament, Londres, 1889, p. 79 ; F. Buhl, Géographie des Altén Palâstina, Leipzig, 1896, p. 210. Ce site est évidemment ancien ; il renferme quelques ruines, une bonne source et des tombes antiques. Cf. Survey of West. Pal., Memoirs, t. ii, p. 58-59. Mais il a pour nous l’inconvénient d'être trop éloigné du groupe de villes auquel appartient la cité d’Issachar. Elle est, en effet, mentionnée, Jos., xrx, 19, après Jezraël, actuellement Zer'în, Sunem, Sôlâm, et avant Anaharath, En-Na’urah, ce qui la rapproche du Djebel Foqu’a et du Djebel Dahy, et la met plutôt an nord-est d’El-Ledjdjùn. Dans cette direction et à distance suffisante, se rencontre le village d’El-Afûléh, avec lequel on a, cherché à identifier Haphàraïm, le 'ain initial remplaçant le heth, et I tenant la place du resch. Telle est l’opinion de Knobel. Cf. Keil, Josua, Leipzig, 1874, p. 154. Le rapprochement onoraas tique laisse à désirer. D’autre part, il est permis de