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HANAN — HANANIAS
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5. HANAN, chef d’une famille de Nathinéens qui revint de Babylone avec Zorobabel. I Esdr., ii, 46 ; II Esdr., vu, 49.
0. HANAN, un des Lévites, qui faisaient faire silence au peuple pendant qu’Esdras lisait la loi. II Esdr., viii, 7. C’est probablement le même personnage qui signa avec Néhémie le renouvellement de l’alliance théocratique. II Esdr., .x, 10.
7. HANAN, un des chefs du peuple qui signèrent avec Néhémie, après les Lévites, le renouvellement de l’alliance. II Esdr., x, 22.
8. HANAN (Septante : Aîvâv), autre chef du peuple qui signa dans les mêmes circonstances que le précédent. II Esdr., x, 26.
9. HANAN, un notable d’Israël, fils de Zachur et descendant de Mathanias. Dans la réforme de Néhémie, il fut chargé, avec un prêtre, un scribe et un lévite, de la garde des greniers. II Esdr., xiii, 13.
10. HANAN, (Ils de Jégédélias. Ses fils avaient dans le temple une chambre près de la salle des princes ou salle du conseil. Jer., xxxv, 4. Hanan (et non son père) est appelé « homme de Dieu », qualification donnée généralement aux prophètes. III Reg., xii, 22. Aussi « fils de Hanan » pourrait bien signifier ici « c disciples du prophète Hanan », comme dans IV Reg.. ii, 15 ; vi, 1, etc.
E. Levesque.
HANANÉEL(TOUR DE) (hébreu : migdal Hânan’êl ; Septante : Codex Vaticanus : itûp-fo ; "Avaver|X, II Esdr., ni, l ; xii, 38 ; Codex Alexandrinus et Codex Vaticanus n-jpi-oç’AvatisifX, II Esdr., iii, 1, xii, 38 ; Jer., xxxi, 38 ; Zach., xiv, 10), une des tours de l’enceinte de Jérusalem. Elle est mentionnée quatre fois dans la Bible : à propos de la reconstruction des murs de la ville sainte, II Esdr., ni, 1 ; de leur consécration solennelle, II Esdr., xii, 38 ; des limites de la nouvelle Jérusalem. Jer., xxxi, 38 ; Zach., xiv, 10. Elle se trouvait près de la tour d’Émath ou de Méâh, II Esdr., iii, 1 ; xii, 38 ; d’après ce dernier passage, on peut conclure qu’elle était à l’ouest de la dernière, et que les deux étaient situées entre la porte des Poissons et la porte des Brebis ou du Troupeau. Elle appartenait donc à la partie nord-est des murailles, à l’angle nord-ouest du Temple. Comme celui-ci pouvait être facilement attaqué de ce côté, on y construisit les deux tours en question, qui, plus tard, n’en firent qu’une sous le nom de Baris, puis d’Antonia. Voir t. i, col. 712. Cf. C. Schick, Nehemia’s Mauerbau in Jérusalem, dans la Zeitschnft des deutschen Palàstina-Vereins, Leipzig, t. xiv, 1891, p. 45, pl. 2 ; P. M. Séjourné, Les murs de Jérusalem, dans la Revue biblique, Paris, t. iv, 1895, p. 46, plan, p. 39. Voir’ÉMATH (Tour d’), t. ii, col. 1723 ;
Jérusalem.
- HANANI##
HANANI (hébreu : #ânanî/abréviation de Hânanyâh ; Septante : ’Avav ;), nom de six Israélites.
- HANANI##
1. HANANI, père de Jéhu, le prophète qui eut à exercer
son ministère contre Baasa. III Reg., xvi, i. Peut-être
est-il le même que le prophète Hanani qui exerça le
sien dans le royaume de Juda sous Asa. Voir Hanani 3.
- HANANI##
2. HANANI, lévite, le septième des quatorze fils d’Héman,
chargés de chanter et de jouer des instruments
dans le temple sous la conduite de leur père. Hanani
serait le chef de la dix-huitième classe des chanteurs.
I Par., xxv, 4, 25.
- HANANI##
3. HANANI, prophète qui s’éleva contre Asa, roi de
Juda, parce qu’il avait manqué de confiance en Dieu,
et avait fait alliance avec Benadad, roi de Syrie. Il lui annonça que la fausse politique du roi serait cause qu’il aurait de nouvelles guerres à soutenir. Asa, irrité des reproches du voyant, le fit jeter en prison. II Par., vii, 10. On regarde communément cet Hanani comme le père de Jéhu, le prophète qui annonça à Baasa la chute de sa maison, III Reg., xvi, i, 7, et fit des reproches à Josaphat. II Par., xix, 2 ; xx, 34.
- WANANI##
4. WANANI, prêtre, fils d’Emmer, qui, ayant épousé
en captivité une femme étrangère, la renvoya au retour.
I Esdr., x, 20.
- HANANI##
5. HANANI, un des frères de Néhémie qui vint de
Jérusalem à Suse, II Esdr., i, 2, et auquel Néhémie
confia le commandement de Jérusalem. II Esdr.,
vu, 2.
- HANANI##
6. HANANI, prêtre, qui fit partie de la procession
effectuée sur les remparts de Jérusalem pour leur dédicace.
II Esdr., xii, 35. E. Levesque.
- HANANIA##
HANANIA. Voir Hananias 2, 5, 6, 8 et 9.
- HANANIAS##
HANANIAS (hébreu : Hânanyâh et Hânanyâhù, « Jehova fait grâce ; » Septante : ’Avavc’a), nom de douze Israélites.
- HANANIAS##
1. HANANIAS, fils de Zorobabel, et père de Phaltias.
I Par., iii, 19, 21. Quelques exégètes ont voulu l’identifier
avec’Iwavvàç, Joanna de saint Luc, dans la généalogie
de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Il est vrai que le sens
du mot est le même : Hânanyâh et Yôhânan sont
composés l’un et l’autre du nom de Jéhovah et du verbe
hànan, « faire grâce. » Mais alors il faut supprimer Rhésa
de la liste de saint Luc et donner Joanna comme fils
à Zorobabel. On pourrait, d’autre part, regarder le nom
de fils de Zorobabel dans I Par., iii, 19, comme synonyme
de « petit-fils, descendant ».
- HANANIAS##
2. HANANIAS, nommé Hanania dans la Vulgate, chef
de famille dans la tribu de Benjamin. I Par., viii, 24.
- HANANIAS##
3. HANANIAS, lévite, sixième fils d’Héman, qui avait
la charge de chanter et de jouer des instruments dans
le Temple sous la conduite de son père. Il était à la tête
de la seizième classe de musiciens. I Par., xxv, 4-6, 23.
- HANANIAS##
4. HANANIAS, un des généraux de l’armée d’Ozias,
roi de Juda. II Par., xxvi, 11.
5. HANANIAS (Vulgate : Hanania), - un des quatre fils de Bébaï, qui renvoyèrent à l’instigation d’Esdras les femmes étrangères qu’ils avaient prises durant la captivité. I Esdr., x, 28.
6. HANANIAS (Vulgate : Hanania), fils de Sélémias, bâtit une partie des murs de Jérusalem après la captivité. II Esdr., iii, 30. Il ne paraît pas être le même personnage que Hananias (Vulgate, Ananias), un des prêtres chargés de la confection des parfums sacrés, qui, lui aussi, rebâtit une autre partie des remparts. II Esdr., m, 8. Mais il pourrait bien être le prêtre Hananias (Vulgate : Hanania), qui prit part à la dédicace des murs de Jérusalem. II Esdr., xii, 40.
- HANANIAS##
7. HANANIAS, chef de la citadelle qui protégeait le
temple, connue plus tard sous le nom de forteresse
Antonia. Néhémie, après la reconstruction des remparts,
lui confia la garde de Jérusalem, parce que c’était un
homme sûr et craignant Dieu. II Esdr., vii, 2.
8. HANANIAS (Vulgate : Hanania), un des chefs du