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IIAM — HAMDAN


Chodorlahomor et de ses alliés, dit qu' « ils frappèrent les Raphaïm à Astarothcarnaïm et les Zuzim à Hâm, et les Émim à Savé-Cariathaïm ». Le texte massorétique porte, en effet, à propos des Zuzim, ons, be-Hàm, comme il porte pour les autres peuples vaincus : 6e’Asferôt Qarnaîm et be-Sdvêh Qiryâtâîm. Il y a ainsi régularité dans la phrase, avec indication du lieu où fut défaite la seconde de ces tribus. Cette régularité, au contraire, est brisée par les Septante et la Vulgate, qui ont vu dans 3, b, une préposition, et dans nn, hm, le pronom suffixe, et, lisant ans, bâ-hém, ont traduit par âp.a ccÙtoîç et cum eis, « avec eux, » ç'est-à-dire avec les Raphaïm. Cependant, saint Jérôme dans son livre Reb.

p. 173 ; Frz. Delitzsch, Die Genesis, Leipzig, 1887, p. 265 ; A. Dillmann, Die Genesis, Leipzig, 1892, p. 239. Il est difficile de faire ici autre chose que des hypothèses

plus ou moins plausibles.

A. Legendre.
    1. HAMATHÉEN##

HAMATHÉEN (hébreu : ha-hâmâti), habitant de Hamath, ville que la Vulgite appelle Émath. I Par., i, 16. Notre version latine a orthographié ce mot Amathœus, dans Ja Genèse, x, 18. Voir Amathéen, t. i, col. 447, et ÉMA.TH, t. ii, col. 1715.

    1. HAMBURGENSIS (CODEX)##


HAMBURGENSIS (CODEX). Le manuscrit grec désigné par le sigle M dans l’appareil critique des

S6. — Vue d’Halicarnasse. D’après Newton, À history of discoveries at Halicarnassm. Frontispice.

Qussst, in Genesim, t. xxiir, col. 959, fait remarquer cette méprise de la version grecque, et, s’appuyant sur des manuscrits où le nom était écrit avec un ii, heth, au lieu d’un ii, hé, le regarde comme un nom de lieu, « àHom. » Le Pentateuque samaritain appuie cette leçon ; mais les manuscrits hébreux collationnés par B. Kennicott et B. de Rossi maintiennent le hé, bien que cette lettre soit souvent difficile à distinguer du heth. Cf. B. de Rossi, Varias lectiones Veteris Testamenti, Parme, 1784, t.l, p. 14. La paraphrase chaldaïque porte Nrran, Hémtâ'. Reste la difficulté de savoir où se trouvait Hâm. R. J. Schwarz, Dos heilige Land, Francfort-sur-le-Main, 1352, p. 173, la place dans le pays de Moab et l’identifie avec le bourg actuel d'Ô Humeimat, à une demi-heure d’Er-Rabbah. Voir aussi G. Kampffmeyer, Alte Namen ini heutigen Palàslina und Syrien, dans la Zeitschrift des Deulschen Palâstina-Vereins, Leipzig, t. xvi, 1893, p. 38. D’autres y voient la ville qui devint plus tard la Capitale dès Ammonites, c’est-à-dire Rabbath Ammon, aujourd’hui 'Amman. Cf. Keil, Genesis Leipzig, 1878,

épltres paulines, appartient au Johanneum de Hambourg^ Deux feuillets de ce même manuscrit ont été retrouvés dans la reliure du cod. Harleian D. 5643 du British Muséum. Af se compose de quatre feuillets en tout, de 260 millimètres sur 208, à deux colonnes, de 45 lignes à Hambourg, 38 à Londres. L'écriture est onciale, récente, accentuée ; on l’attribue au IXe siècle. Les quatre feuillets ont fourni 196 versets pris à I Cor., II Cor. et Heb.^On désigne M quelquefois sous le nom de Codex ruber parce qu’il est écrit à l’encre rouge. Il proviendrait d’Italie, croit-on. Le texte est apparenté « ad optimos testes », dit Gregory. Les feuillets de Hambourg et de Londres ont été édités par Tischendorf dans ses Anecdota sacra, Leipzig, 1855. — Voir Scrivener-Miller, A plain introduction to the criticism of the New Testament, t. i, Londres, 1894, p. 184, et la planche xii, n. 34, qui donne un facsimile pris aux feuillets de Londres. C. R. Gregory, Prolegomena, Leipzig, 1894, p. 431-433.

P. Batiffol.

HAMDAN (hébreu : ïïémdân ; Septante : 'ApaSâ),

fc*.