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GUEVARA — GURBAAL


Vienne, 1585 ; Commentarius et Ecphrasis inHabacuc prophetam et in psalmos Davidicos brèves annolatiunculæ, in-4°, Madrid, 1595. — Voir N. Antonio,

Bibl. Hispana nova, t. i, p. 128.

B. Heurtebize.
    1. GUEVARA Jérôme##


2. GUEVARA Jérôme, jésuite espagnol, né à Séville en 1585, mort à Madrid le 19 février 1649. Entré au noviciat en 1600, il professa la théologie morale. Commentarius in Evangelium Matthœi, 3 in-f°, Madrid, 16341641 ; ibid., 1736 ( ?). C. Sommervogel.

    1. GUILLAERTS Dominique##


GUILLAERTS Dominique, théologien catholique des Pays-Bas, était chanoine de la cathédrale d’Anvers, et mourut dans cette ville en 1722. Il est auteur d’un commentaire, qui ne parut qu’après sa mort : Annotationes in Evangelium secundum Joannem, in ivpriora capita Evangelii secundum Matthxum, et in mpriora capita secundum Lucam, Gand, 1724. A. Régnier.

    1. GUILLAUD Claude##


GUILLAUD Claude, théologien français, né à Beaujeu, mort en 1561, était docteur de la maison et société de Sorbonne. Ses commentaires sur les Épîtres canoniques ayant été censurés par la faculté de théologie, il se retira en Bourgogne. Il fut curé de Villefranche-en-Beaujolais, chanoine et théologal d’Autun. Voici ses principaux ouvrages : Colla’tio in omnes D. Pauli epistolas, in-4°, Lyon, 1542 ; Collatio in canonicas Apostolorum vu Èpistolas, in-4°, Paris, 1543 ; in-8°, Paris, 1550 ; Enarrationes in Evangelium Joannis, in-f°, Paris, 1550 ; Collationes in Matthseum, in-f », Paris, 1562. — VoirDupin, Histoire des auteurs ecclésiastiques de 1550

à la fin du siècle (1703), p. 5.

B. Heurtebize.
    1. GUILLAUME de Saint-Thierry##


GUILLAUME de Saint-Thierry, bénédictin, puis cistercien, né dans le diocèse de Liège, mort à l’abbaye de Signy vers 1150, fut envoyé à Reims pour y faire ses études. Il s’y consacra à Dieu sous la règle de saint Benoît dans l’abbaye de Saint-Nicaise et devint abbé de Saint-Thierry au mont d’Hor. Ayant connu saint Bernard dans un voyage à Clairvaux, il se résolut, à embrasser la vie cistercienne à l’abbaye de Signy. Ses œuvres imprimées se trouvent dans le tome clxxx de la Patrologie latine de Migne. On y remarque Brevis commentait in priora duo capita Cantici Canticorum ; Commentarius in Cantica Canticorume scriptis S. Ambrosii collectus ; Excerpta ex libris S. Gregorii papse super Cantica Canticorum ; Expositio altéra super Cantica Canticorum ; Expositio in Epistolam ad Romanes. — Voir Fabricius, Biblioth. latina médise tetatis (1858), t. iii, col. 157 ; Hist. littéraire de la France, t. xii, p. 312 ; Visch, Bibl. Cisterciensis, p. 137 ; D. Ceillier, Hist. générale des auteurs ecclésiastiques (2e éd.), t. xiv, p. 386 ; Paquot, Mémoires pour servir à l’hist. littéraire des Pays-Bas, t. ii, p. 207 ; Patrologie

latine, t. clxxx, col. 185-726.

B. Heurtebize.
    1. GUILLEBERT Nicolas##


GUILLEBERT Nicolas, prêtre et théologien français, vécut dans la première moitié du xviie siècle. Il a laissé plusieurs paraphrases de l’Ancien et du Nouveau Testament : Les Proverbes de Salomon paraphrasés, in-8°, Paris, 1626 ; in-8°, 1637 ; Paraphrase sur l’Ecclésiaste de Salomon, in-8°, Paris, 1627, 1635, 1642 ; La Sagesse de Salomon paraphrasée, in-8°, Paris, 1631 ; Paraphrase sur les Épitres de saint Paul aux Colossiens, aux Thessaloniciens, à Timolhée et à Tite, in-8°, Paris, 1635 ; Paraphrase de l’Épitre aux Hébreux et des Épître8canoniques, ’m-8f>, PaLTÏs, i&$8. A. Régnier.

    1. GUILLEMIN Pierre##


GUILLEMIN Pierre, bénédictin, né à Bar-le-Duc, profès de l’abbaye de Saint-Mihiel le 9 juin 1703, mort à Neufchâteau en Lorraine, le 9 septembre 1747. Il fut prieur de Saint-Mansuy de Toui. Il est auteur d’un Commentaire, littéral abrégé sur tous les livres de

l’Ancien et du Nouveau Testament avec la version française, 3 in-8°, Paris, 1721. Ces trois volumes qui ne comprennent que le Pentateuque devaient être suivis de sept autres qui n’ont jamais été imprimés. Guillemin résume les Commentaires de Calmet, mais ne craint pas de s’écarter des explications de ce dernier quand il le croit nécessaire. — Voir Dom François, Bibliothèque générale des écrivains de l’ordre de Saint-Benoit, t. i, p. 445 ; Journal des savants, janvier

1723, p. 34.

B. Heurtebize.
    1. GUIOT DE MARNE Joseph Claude##


GUIOT DE MARNE Joseph Claude, théologien français, naquit à Bar-le-Duc le 8 janvier 1693. Il fut grand-vicaire de l’Ordre de Malte dans les duchés de Lorraine et de Bar, et membre de l’académie de Florence et de Tortone. Il a laissé : Une dissertation latine, adressée au cardinal de Polignac, pour prouver que saint Paul a passé à Malte d’Afrique, et non pas à Méléda du golfe Adriatique comme le prétendait le P. George de Raguse, Rome, 1731 ; Commentarium in Acta Apostolorum, Palerme. — Voir A. Calmet, Bibliothèque lorraine, in-f°, Nancy, 1751, col. 471. A. Régnier.

    1. GULLOTH##

GULLOTH (hébreu : gullôf ; Septante : Boteavfç, TovaiôXâv, Jos., xv, 19 ; XvEpcoijiç, Jud., i, 15 ; d’autres manuscrits portent : r<oXàè|*ae’(i, rwXcfô [voir Vigouroux, Polyglotte, t. ii, p. 88] ; Vulgate : irriguum), mot qui signifie « sources, fontaines » et indique peut-être des eaux qui jaillissent en bouillonnant (A. P. Stanley, Sinai and Palestine, 1877, p. 512), chose rare en Palestine. Axa, fille de Caleb, femme d’Othoniel, dit un jour à son père : « Tu m’as donné une terre aride ; donnemoi aussi gullôf mayim, des sources d’eaux. Et il lui donna Gullôf’iliyôf (les fontaines de dessus) et Gullôf tahfiyôf (les fontaines de dessous). » Jos., xv, 19 ; Jud., i, 15. Voir Axa, t. i, col. 1295. Rosen, dans la Zeitschrift der deutschen morgent ândischen Gesellschaft, t. ii, 1857, p. 50-64, suppose que ces deux sources^sônt "* VAïn Nunkur et le Devir-Ban actuels, dans une belle vallée à une heure environ au sud-ouest d’Hébron. Contre cette opinion, voirDABm, t. ii, col. 1198. Voir ibid., col. 1200, pour d’autres identifications.

GUNI (hébreu : Gûnî), nom de deux Israélites.

1. GUNI (Septante : r<owt, Gen., xlvi, 24 ; TauvEÎ, Codex Alexandrinus : rWivî, Num., xxvi, 48, et Twvef, Codex Alexandrinus : Twjvi, I Par., vii, 13), le second des fils de Nephthali, Gen., xlvi, 24 ; I Par., vii, 13, chef de la famille des Gunites. Num., xxvi, 48. Il semble qu’à la place de Gésonite dans I Par., xi, 33, il faille lire Gunite ou fils de Guni d’après la recension de Lucien. Voir Gézonite.

2. GUNI (Septante : Touvf), descendant de Gad, père d’Abdiel lequel l’était d’Achi ou Ahi. C’est ce dernier et non Guni qui était chef d’une famille au temps de Jéroboam H, roi d’Israël, ou de Joatham, roi de Juda. I Par., , V, 15, 17. Voir Ahi 2, 1. 1, col. 291. E. Levesque.

    1. GUNITES##

GUNITES (hébreu : hag-Gûnî ; Septante : à Vaml, Codex Alexandrinus : rWvé ; Vulgate : Gunitse), famille issue de Guni, le second fils de Nephthali. Num., xxvi,

    1. GURBAAL##

GURBAAL (hébreu : Gûr-Ba’al, « demeure de Baal ; » Septante : tj nérpa), localité d’Arabie, au sud de la Palestine, dont les habitants, furent battus par Ozias roi de Juda. II Par., xxvi, 7. Le nom de cette ville semble indiquer qu’on y rendait un culte particulier à Baal. Son identification est incertaine. Les Septante paraissent l’avoir confondue avec Pétra, capitale de l’Idumée. Le-Targum y a vu Gérare, lisant tu au lieu de tu. Sur une-