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GREC BIBLIQUE — GREC MODERNE (VERSIONS DE LA BIBLE EN)

mentarhts exegetico-philologicus in hebraïsmos N. T., Malines, 1886 ; S. G. Green, Handbook to the Grammar of the Greek Testament, Londres, 1886 ; E. Hatch, Essays in Biblical Greek, Oxford, 1889 ; Th. Burchardi, Elementargrammatik der griechischen Sprache des N. T., 1889 ; W. H. Simcox, The language of the New Testament, Londres, 1889 ; C. H. Hoole, The classical Elément in the N. T., Londres, 1888 ; W. H. Simcox, The wrilers of the New Testament : their style and characteristics, Londres, 1890 ; de Pauly, ’Op80TO(u’a, sive de N. T. dialectis accentibusque, Lyon, 1890 ; J. Viteau, Étude sur le grec du N. T. ; le Verbe : Syntaxe des propositions, Paris, 1893 ; G. Winer et P. W. Sclimiedel : Grammatik des neutestamentlichen Sprachidioms, 8e édit. par P. Schmiedel, Gœttingue, 1894 ; E. Combe, Grammaire grecque du N. T., Paris, 1895 ; Kennedy, Sources of the New Testament Greek ; of the influence of the Septuaginta on the vocabulary of the N. T., Edimbourg, 1895 ; Fr. Blass, Grammatik des neutestamentlichen Griechisch, Gœttingue, 1896 ; traduction anglaise par II. Thackeray, Londres, 1898 ; J. Viteau, Étude sur le grec du N. T., comparé avec celui des Septante : Sujet, complément et attribut, Paris, 1896 ; E. Nestlé, Einf’ùhrung in das griechische Neue Testament, Gœttingue, 1897 ; K. Dieterich, Untersuchungen zur Geschichte der griechischen Sprache von der hellenistichen Zeit bis zum iO lahrhundert, Leipzig, 1898 ; F. Blass, The philology of the Gospels, Londres, 1898 ; I. Reinhold, De græcitate palrum apostolicorum librorumque apocryphorum N. T. quæstiones grammatiese, Halle, 1898 ; G. Heine, Synonymik des neutestamentlichen Griechisch, Leipzig, 1898. — Pour les lexiques des Septante et du Nouveau Testament grec, voir Dictionnaires de la. Bible, t. ii, col. 1419-1422.

J. Viteau.


GREC MODERNE (VERSIONS DE LA BIBLE EN). Le grec moderne, appelé aussi romaïque (de Pwjvaî’ot, « Romains, » nom pris par les Grecs pendant qu’ils étaient soumis aux empereurs byzantins), est dérivé du grec ancien et se rapproche plus particulièrement du dialecte attique. On le parle dans le royaume de Grèce, dans les îles Ioniennes, à Chypre, dans une partie de l’Asie Mineure, etc. Les principales différences qui distinguent le grec moderne de l’ancien, sont les suivantes : le datif n’existe plus dans les déclinaisons ; on emploie à sa place le génitif ou une préposition qui régit l’accusatif ; le duel est inusité ; plusieurs temps du verbe se forment avec des auxiliaires, s^o>, « avoir, » 6éXw, « vouloir, » le premier servant à composer les temps passés, et le second, le futur et le conditionnel ; la voix moyenne et l’optatif ont disparu ; l’infinitif est tombé en désuétude ; on lui substitue le subjonctif au moyen d’une périphrase ; ainsi, au lieu de dire : èm8u(i<5 ISeïv <xÛt(Sv, « je désire le voir, » on dit : êiutOujuù va (abréviation de tva) tôv ISû. La perte de l’infinitif est une des plus grandes imperfections du grec moderne.

On compte que cette langue est parlée par deux millions environ des descendants des anciens Grecs. Une traduction du Nouveau Testament en romaïque fut imprimée pour la première fois à Genève en 1638.’H Kaivï) AjaWjxr ; toO Kupt’ou r|(J.wv’ItjctoO XpioioO, SiyXwttoç, Iv 3) àvTrïtp omJnoç t6te 8eïov npwrÔTUnov xaV rj airapaXXàxTu ; èÇ èxeivou etç àit).r, v JiâXexTOV 81à xoô liaxapiTou Kupïou MaÇ((iou KaXXiouitoXtTou yevo[iiviri p.ETâ ?pa<n ; ajj.a hwno>ft-r]<jav. "Etei XIIHAAMIIII. Elle à pour auteur Maxime Calliergi ou Calliopoli. Comme l’indique le titre, elle est à deux colonnes, l’une reproduisant le grec ancien, l’autre donnant la version en grec moderne. Elle est précédée de deux préfaces, l’une du traducteur, l’autre de Cyrille Lucar, patriarche de Constantinople, qui avait passé sa jeunesse à Genève et s’y était imprégné des principes du calvinisme. L’une et l’autre insistent sur la nécessité de publier l’Écriture en une langue intelligible pour le peuple. La version de Calliopoli se distingue par sa littéralité et par la fidélité avec laquelle elle reproduit le texte original. Elle fut réimprimée à Londres avec des corrections en 1703 et en 1705 par la Society for propagating the Gospels in Foreign Parts. La reine Sophie-Louise de Priasse en fit donner une nouvelle édition in-12, à Halle, en 1710. La British and Foreign Bible Society la réédita en 1808 et 1812.

On conçut peu après le projet de donner une traduction complète de l’Ancien et du Nouveau Testament. Elle fut confiée en 1819 à l’archimandrite Hilarion, qui devint plus tard archevêque de Ternovo, et à deux ecclésiastiques, chargés de l’aider dans son travail. Le Nouveau Testament, entièrement revu, parut en 1827, après avoir été examiné par Constance, archevêque du Mont Sinaï. Il avait été imprimé à l’imprimerie même du patriarcat à Constantinople. Cette version est exacte, mais le style en est dur. — L’Ancien Testament avait été traduit par Hilarion sur les Septante. Il fut soumis en 1829 au comité de la Société biblique. Ce comité renonça à le faire paraître, préférant une traduction faite directement sur l’original hébreu. D. Leeves eut la mission de la préparer à Corfou. Il eut pour auxiliaires, outre son compatriote I. Lowndes, les professeurs indigènes Bambas, Tipaldo et Johannidès. Chacun de ces trois derniers fut chargé de traduire une partie des livres de l’Ancien Testament à l’aide de la version anglaise autorisée, de la traduction française de Martin et de la traduction italienne de ûiodati, sans négliger les Septante et la Vulgate latine. Le tout fut revisé par Leeves et Lowndes, et le travail fut achevé en 1836. Quelques portions séparées en avaient déjà été publiées. L’Ancien Testament complet fut imprimé en Angleterre en 1840 ; le Nouveau, revu par Bambas, à Athènes, en 1848. Depuis lors, il a paru de l’un et de l’autre plusieurs éditions nouvelles. — Voici un spécimen du grec ancien et du grec moderne comparés (grec moderne d’après l’édition d’Athènes de 1855) :

    1. GREC ANCIEN (Matth##


GREC ANCIEN (Matth. ; vi,

Zy)T£ÎT£ Si 7tpwTOV TY1V (Sa<Xt XÉtav toC ®£o0, xal tt|V

8txaioo"0v » ]v aÙToG, xa xaO ca itâvTa npo{Ts8ïj<reTai

û(iîv. Mti oîv (i£pt(iv^<jsxe

e’c ; tï)V oîîpiov y| yàp auptov [upt|iviï(7Et fà laoTÎj ; ’àpxe tôv Tîj T|[i£pa r| y.axfoc aÙTÏjç.

Voir S. Bagster, The Bible

dres (1860), p. 241-244.

33-34) GREC MODERNE’AXXà Çy)T£ÏT£ ItpÛTOV TïlV

(SauXei’av tou ©eoO, x « ttjv

81xaio<TJVY]V cctjtoO’xai TaO xa Tïotvxa ôéXouat aaç Trpo<x xeflîj. My] (iepi(ivr’ir(iT£Xo[7t(iv ns.pl tîji ; oupiov Siort tj

ai’ptov 6éXec (j.epi(Jiv^o"ei ù

iaoTÎjÇ - àpxeTÔv sïvoi’eiç tV

ri(iépav to xaxôv aùrij ; of every Land, in-4°, Lon

F. Vigouroux.


GRÈCE (hébreu : Yâvdn ; grec : ’EXXâç ; latin : Grsecia). La Bible désigne par ce terme non l’Hellade proprement dite mais l’ensemble des pays dont les habitants parlent grec. Is., lxvi, 19 ; Ezech., xxvii, 13, 19 ; Dan., vin, 21 ; x, 20 ; xi, 2 ; Zach., x, 13. Dans le Nouveau Testament, le mot’EXXaç, Grsecia, se trouve une fois pour signifier l’Hellade proprement dite, c’est-à-dire la province d’Achaïe ; saint Paul se rend en Grèce, en quittant la Macédoine. Act., xx, 3. Voir Achaïe, 1. 1, col. 126 ;

Grec.

E. Beurlier.


GRÉCO-VÉNÈTE (VERSION). Voir Græcus-Venetus, col. 291.


GRECQUES (VERSIONS) DE L’ANCIEN TESTAMENT. Voir Septante, Aquila 2, t. i, col. 811, Symmaqie, Théodotion, Gr* : cus-Venetus, col. 291 ; pour les versions grecques connues sous le nom de cinquième, sixième et septième versions, voir Hexaples d’Origéne ;