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GABAATH DE PHINÉES — GABAON


a cru le reconnaître plus loin vers le nord, entre les deux villages de Serta et de Berukin, à l’endroit "appelé Khirbet el-Fakhdkhir. On ajoute que l’indication tirée du voyage de sainte Paule est vague, et que le rappro--chement entre les deux sépulcres, inspiré par le texte de la Bible, n’en exige pas le voisinage. Cf. P. Séjourné, Thimnath-Serach et Thimnath-Hérès, dans la Revue biblique, Paris, 1893, p. 625. — Des fouilles pourraient seules nous donner ici une solution.

A. Legendre.

3. GABAATH DE8 FIL8 DE BENJAMIN. II Reg., XXIII, 29 ; I Par., xi, 31. Voir Gabaa 4.

    1. GABAATH DE SAUL##


4. GABAATH DE SAUL. Is., X,

Voir Gabaa 5.

Benjamin, Jos., xviii, 25, et donnée aux enfants d’Aaron. Jos., xxi, 17.

I. Situation.

Les villes avec lesquelles elle est mentionnée nous permettent de fixer, au moins d’une façon générale, son emplacement. La confédération dont’elle était le centre comprenait : Cariathiarim, aujourd’hui Qariet el-’Énab, au nord-ouest de Jérusalem, Caphira ou Caphara, actuellement Kefiréh, au nord de la première, et Béroth ou El-Biréh, sur la route de la ville sainte à Naplouse. Voir la carte de la tribu de Benjamin, 1. 1, col. 1588. Dans rénumération des localités appartenant à la tribu, Jos., xviii, 25, elle est citée avant Rama, Er-Rdtn, qui se trouve entre Jérusalem et El-Biréh, C’est donc dans la partie occidentale de Benja 3. — El-Djîb. D’après une photographie de M. Roinard.

    1. GABAATHITE##

GABAATHITE (hébreu : hag-Gibe’dfi ; Septante : 6 r<16a61xr, ;), originaire de Gabaa 4. I Par., xii, 3. Voir Sam aa 4.

GABAÉ. Jos., xxi, 17 ; Voir Gabaa 2.

    1. GABAEL##

GABAEL (Septante : Taêar, ; Codex Alexandrinus : ranarj).), ancêtre de Tobie d’après le texte des Septante. Tob., i, 1. Selon le Codex Vaticanus, ce Gabaël est dit simplement de la race d’Asiel, tandis que, d’après le Codex Sinaiticus, il est dit, de plus, fils de Raphaël, lequel l’était de Raguël. La vulgate omet complètement cette généalogie.

    1. GABAON##

GABAON (hébreu : Gib’ôti, « qui appartient à une colline ; » Septante : Taëaûv), ville de Palestine, primitivement habitée par les Hévéens. Jos., xi, 19. C’était « une grande cité, une des cités royales, » Jos., x, 2, de laquelle dépendaient Caphira, Béroth et Cariathiarim. Jos., ix, 17. À l’arrivée des Hébreux, elle surprit par ruse la bonne foi de Josué, et échappa ainsi à l’extermination. Jos., ix. Elle fut assignée à la tribu de

min, et dans le rayon déterminé par ces différents points qu’il faut la chercher. Or, à l’ouest â’Er-Ràm, existe un village dont le nom rappelle, bien qu’imparfaitement, la forme hébraïque, et dans lequel on a généralement, pour ne pas dire unanimement, jusqu’à nos jours reconnu Gabaon. C’est El-Djib (fi g. 3). Les données traditionnelles sont malheureusement peu précises et prêtent matière à difficultés. Josèphe, Bell, jud., II, six, 1, place le bourg (xm^) de Vaêa(J> à cinquante stades (9 kilomètres 247 mètres) de Jérusalem ; mais dans ses Antiquités judaïques, VII, XI, 7, il n’indique que quarante stades (7 kilomètres 398 mètres). En réalité, l’intervalle compris eatre les deux endroits est d’environ dix kilomètres. Eusèbe et saint Jérôme. Onomastica sacra, Gœttingue, 1870, p. 127, 243, parlant de Gabaon, « métropole et cité royale des Hévéens, » disent qu’il y avait encore de leur temps « un bourg ainsi appelé près deBéthel, du côté de l’occident à quatre milles environ (près de six kilomètres), et voisin de Rama, » ’Cette dernière condition est parfaitement remplie par El-Djîb, qui se trouve d’ailleurs au sud-sud-ouest de Beitin, l’ancienne Bélhel, mais à onze kilomètres an lieu de