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GIMAREY — GITH


divines Écritures, ou l’ancien et le nouvel Orient étudiés au point de vue de la Bible et de l’Eglise, par M. le docteur L. C. Gratz, vicaire général d’Augsbourg, traduit de l’allemand, 2 in-8°, Paris, 1869 ; nouvelle édition abrégée, revue et corrigée par l’abbé Crampon, in-8°, Paris, 1884 ; Explication ges Épîtres et Évangiles des dimanches, des principales fêtes et des fériés de toute l’année selon le rit romain, où l’on expose le sens littéral du texte sacré, 2 in-12, Paris, 1857.

— Voir L. Bertrand, Bibliothèque sulpicienne, 3 in-8°, Bordeaux, 1900, t. iii, p. 300-302. O. Rey.

    1. GINETH##

GINETH (hébreu : Gînap ; Septante : ToiviS), père d’un certain Tebni, qui, après la mort de Zambri, roi d’Israël, disputa le trône à Amri. III Reg., xvi, 21, 22.

    1. GIRAFE##


GIRAFE. Voir Cahêléopard, t. ii, p. 91.

    1. GITANE (VERSION) DE LA BIBLE##


GITANE (VERSION) DE LA BIBLE. Les Gitanes (en espagnol Gitanos) sont connus sous des noms divers : Bohémiens, en France ; Gypsies (d’É-jrj/pt-ien, parce qu’on les a supposés originaires d’Egypte d’où ils auraient été exilés pour avoir refusé l’hospitalité à la sainte Vierge et à l’enfant Jésus, G. Barrow, The Zincali, 1888, p. 90), en Angleterre ; Zigeuner, d’où nous avons fait Tsiganes, en Allemagne ; Zingari, en Italie ; Heidenen (<t païens » ), en Hollande ; Tarlares, en Suède et en Norvège, etc. ; ils s’appellent eux-mêmes Boni, « homme, mari. » Voir D. Mac Richtie, Accounts of the Gypsies of India, in-16, Londres, 1886, p. 61-112 ; C. Améro Bohémiens, Tsiganes et Gypsies, in-12, Paris (1895), p. 139-140. Ils errent par bandes en Asie, dans quelques parties de l’Afrique et dans toute l’Europe, sans histoire, sans traditions, et parlant néanmoins partout une même langue, formant, plus encore que les Juifs, un peuple séparé et distinct au milieu des autres nations. Ils sont redoutés à cause de leurs vols et se donnent comme sorciers. Voir V. S. Morwood, Our Gipsies, in-8°, Londres, 1895, p. 296-320 ; Ch. G. Leland, Gypsy Sorcery and Fortune Telling, in-4°, Londres, 1891 ; H. von Wlislocki, Zauberund Besprechungs-Formel der Zigeuner, in-8°, Budapest, 1888 ; Id., Volksglaube und religiôser Brauchder Zigeuner, in-8, Munster i. W., 1891, Id., Aus dem inneren Leben der Zigeuner, in-8°, Berlin, 1892. Leur langue, qu’ils appellent rommany, se rattache étroitement au sanscrit. Fr. Mayo, Los Gitanos, in-16, Madrid, 1869, p. 43, etc. Ils sont donc originaires de l’Inde et appartiennent à la classe des Parias. Ils paraissent avoir émigré de leur pays d’origine au commencement du XVe siècle, lors de l’invasion de Tamerlan. On les signale pour la première fois en France en 1427, P. Bataillard, Les débuts de l’immigration des Tsiganes, in-8°, Paris, 1890, p. 11, et en 1447 en Espagne, où ils sont encore aujourd’hui au nombre d’une quarantaine de mille. Nous en avons Vu particulièrement à Grenade, où plusieurs vivent dans des cavernes creusées dans la montagne dé l’Albaycin en face de l’Alhambra, comme des Troglodytes. Quelques-uns d’entre eux sont catholiques.

— Un protestant anglais, G. Borrow, a traduit le Nouveau Testament en rommany ; il a publié à Madrid en 1837 la version de l’Évangile de saint Luc. Embéoe majarô Lucas. El Evangélio segun S. Lucas traduc. al romani 6 dialecto de los Gitanos de Espana, Londres (Madrid). C’est le premier ouvrage qui ait jamais été imprimé en cette langue. Le traducteur a refait plus tard son œuvre et elle a été réimprimée en 1872. — Voir H. M. W. Grellmann, Historische Versuch ûber die Zigeuner, 2e édit., Gœttingue, 1787 (traduction française par J., Histoire des Bohémiens, in-8°, Paris, 1810) ; G. Borrow, The Zincali or An Account of the Gypsies of Spain, 4e édit., in-16, Londres, 1888 ; P. Th. Bataillard, De l’apparition et de la dispersion des Bohémiens en Europe, dans le t. v, p ! 438-475 ; 521-539, de la Bibliothèque de l’École des

Chartes, 1844 ; Id., Nouvelles recherches sur l’apparition et la dispersion des Bohémiens en Europe, ibid., 1849, 3e série, t. i, p. 14-55, etc. ; A. F. Pott, Die Zigeuner in Europa und Asien, 2 in-8°, Halle, 184H845, t. ii, p. 464-476, 499-521 ; Walter Simson, À Hislory of the Gypsies, in-12, New-York, 1866 ; Sam. Roberts, Historg of the Gipsies, 5e édit., in-8°, Londres, 1842 ; Ad. Colocci, Gli Zingari, in-8°, Turin, 1889 (bibliographie, p. 330356) ; [S. Bagster, ] Bible of every Land, in-4°, Londres, 1860, p. 130-132 ; G. Barrow, The Bible in Spain, 2e édit., 3 in-12, Londres, 1843, t. i, p. 151 sq. ; t. ii, p. 379 ; t. iii, p. 233-237 ; Verzeichniss der Werken und Aufsâtzen welche in altérer und neuerer Zeit ûber die Geschichte und Sprache der Zigeuner verôffentlicht werden sind, in-8°, Leipzig, 1886. F. Vigouroux.

GITH (hébreu : qésafr ; Septante : jiixpbv |A£Xiv9eov), nom latin de la nigelle ou nielle cultivée, appelée aussi cumin noir, qu’il ne faut pas confondre avec la nielle des blés ou fausse nielle, plante commune dans les blés et très différente du gith.

I. Description. —Le Nigella sativa Linné (fig.50) est

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50. — Nigella sativa.

une herbe annuelle qui croît dans les champs d’Egypte, , de Syrie et d’Asie Mineure, mais il est difficile de savoir si elle y est vraiment spontanée ou seulement sortie des cultures où on la propage de temps immémorial pour sa graine usitée en épice. La plante appartient à la tribu des Helléborées, parmi les Renonculacées ; les feuilles sont deux ou trois fois divisées en lanières fines et divergentes ; les fleurs toutes terminales ont des sépales bleuâtres atténués en court onglet comme les pétales dont le limbe est bilabié avec une fossette nectarifère à la base. Les carpelles au nombre de 5 à 7 sont soudés jusqu’à leur sommet en une sorte de capsule ovoïde, verruqueuse sur le dos et rostrée au sommet par le pro-