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1801

ENGALLIM

ENGANNIM

-1802

A. Neubauer, La géographie du Talmud, Paris, 18(58, p. 160. Le nom de l’antique cité biblique tombe ensuite

peu à peu dans l’oubli.

A. Legendre.
    1. ENGALLIM##

ENGALLIM (hébreu : ’Ên-’Églaim, « source des deux veaux ; » Septante : ’EvayaXXsi’ijL), localité mentionnée une seule fois dans l’Écriture, Ezech., XL vii, 10. Le prophète, voulant faire saisir par des images frappantes les merveilleux changements que produira dans le monde l’âge messianique, représente un torrent qui s’échappe du Temple de Jérusalem et vient assainir, adoucir la mer Morte. Alors, dit-il, « il y aura de nombreux poissons là où viendront ces eaux, et là où viendra le torrent tout sera sain et vivra. Les pêcheurs se tiendront sur ces eaux ; depuis Ertgaddi jusqu’à Engallim on séchera les filets. » Saint Jérôme, Comment, in Ezech., t. xxv, col. 473, commentant ce passage, dit : « Engallim est, en effet, à l’entrée de la mer Morte, là où le Jourdain a son embouchure, tandis qu’Engaddi se trouve où finit le lac. » Cette dernière assertion est certainement erronée, puisque Engaddi est située, non pas à l’extrémité méridionale de la mer, mais au milieu de la rive occidentale. Voir Engaddi. La première perd par là même quelque peu d’autorité. Bon nombre d’auteurs cependant s’en servent pour chercher l’emplacement d’Engallim. Les uns pensent à’Ain Feschkhah, source assez importante, qu’on rencontre vers la pointe nord - ouest du lac Asphaltite. Cf. Riehm, Handwôrterbuch des Biblischen Altertums, Leipzig, 1881, t. i, p. 378 ; C. F. K’eil, Der Prophet Ezechiel, Leipzig, 1882, p. 493. D’autres proposent Ain Hadjlah, au-dessus de l’embouchure du Jourdain, dans la plaine qui monte vers Jéricho. Cf. R. von Riess, Bibel-Atlas, 2e édit., Fribourg-en-Brisgau, 1887, p. 10. Engallim serait ainsi identique à Bethhagla (hébreu : Bêt Hoglâh). Jos., xv, 6 ; xviii, 19, 21. Il y a un certain rapprochement entre les deux noms, bien qu’ils différent au point de vue de l’orthographe et de la signification. Voir Bethhagla, t. i, col. 1685. — Quelques-uns cherchent plutôt la localité en question à l’est de la mer Morte, dans le pays de Moab. Ils l’assimilent à V’Eglaim (Septante : ’Afa).£’4L ; Vulgate : Gallim) d’Isaïe, xv, 8, qu’Eusèbe et saint Jérôme, Onomastica sacra, Gcettingue, 1870, p. 98, 228, aux mots Agallim, ’A-yaMeifi, placent à huit milles (près de douze kilomètres) à l’est d’Aréopolis. Ils supposent qu’il pouvait y avoir sur le bord oriental du lac un endroit empruntant son nom à cette ville, et qu’Ézéchiel aurait opposé à Engaddi, sur l’autre bord. Cf. Reland, Palœstina, Utrecht, 1714, t. ii, p. 762 ; Hengstenberg, The prophecies of Ezekiel, Edimbourg, 1809, p. 474. Mais les deux noms diffèrent aussi d’orthographe et de signification, _ bien qu’ils soient moins éloignés l’un de l’autre que’Églaîm et Hôglàh.Voir Gallim. En somme, nous ne pouvons jusqu’ici que faire des conjectures plus ou moins plausibles, puisque nous manquons

de bases solides pour les appuyer.

A. Legendre.
    1. ENGANNIM##

ENGANNIM (hébreu : ’Ên-Gannîm, « source y jardins » ), nom de deux villes de Palestine.

1. ENGANNIM (omis ou méconnaissable dai tante ; Vulgate : Mngannim), ville de la tri ! Jos., xv, 34. Mentionnée entre Zanoé et^ fait partie du premier groupe des cités on de la Séphélah. R. J. Schwarz Francfort-sur-le-Main, 1852, p. 7j après lui l’identifient avec un b situé à une heure au sud-est d’" inconvénient, c’est qu’on ne trouve dai qués aucune localité de ce nom. Cf. Hï mer, Beilràge zur Géographie Palâstina’s, p. 72. Un second, c’est que l’antique ville donf Ions est placée ailleurs par l’énumération de iosaè. du même groupe, en effet, comme Estaol (Eschù

Saréa (Sarâ’a), Zanoé (Khirbet Zanuâ), Jérimoth (Khirbet el-Yarmuq), indiquent nettement sa position : C’est pour cela que M. Guérin, Judée, t. ii, p. 26, la cherche à Beit el-Djemâl, tout près de Khirbet Zanuâ. La proximité de ce dernier endroit et l’existence, au bas du village, d’une excellente source qui coule dans la vallée, seraient pour lui deux raisons suffisantes de cette assimilation. Cependant la correspondance onomastique manque totalement. On la trouve d’une manière satisfaisante un peu plus haut dans Khirbet Umm Djîna, près d’Aïn Schems, l’ancienne Bethsamès. Aussi cette hypothèse, proposée par Clermont-Ganneau et les explorateurs anglais, nous semble - 1 - elle préférable. Cf. Survey of Western Palestine, Memoirs, Londres, 1881-1883, t. iii, p. 42 ; G. Armstrong, W. Wilson et Conder, Names and places in the Old and New Testament, Londres, 1889, p. 58. Oumm Djina est un petit village situé sur un monticule, et dont les maisons sont aux trois quarts renversées. Parmi les matériaux avec lesquels elles avaient été bâties, on remarque un assez grand nombre de pierres de taille très certainement antiques, ce qui prouve que ce pauvre hameau, qui compte à peine aujourd’hui une quarantaine d’habitants, avait autrefois beaucoup plus d’importance. Cf.V. Guérin, Judée,

t. ii, p. 28.

A. Legendre.

2. ENGANNIM (hébreu : ’Ên-Gannîm ; Septante/ Codex Vaticanus, ’Iewv xai Tofifiàv ; Codex Alexanâ nus, ’Hvfawi’tj., Jos., xix, 21 ; IL-i-pn ifo-V-y-àitviy xxi, 29), ville de la tribu d’Issachar, Jos., xix, 21 ^ ce avec ses faubourgs » aux Lévites fils de Gej xxi, 29. Dans I Par., vi, 73 (hébreu, 58), pîj lèle à Jos., xxi, 29, on lit Anenx au lieu et la plupart des auteurs regardent le prêt) une contraction du dernier. Voir Anem, ^ probablement aussi la même localité ( IX, 27, sous le nom de Bêt haggây Septante : BatOfâv ; Vulgate : Dof de Juda, étant venu à Jezraëly à Joram, souffrant des ble » siège de Ramoth-Galaad. Jéhu dans le champ

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Histoire ancienne des II. — 58