Page:Dictionnaire de la Bible - F. Vigouroux - Tome II.djvu/786

Cette page n’a pas encore été corrigée
1507
1508
DRUSIUS — DUC


in-8°, Franeker, 1590 ; Lectiones in prophetas Nahum, Habacuc ; Sophoniam, Joelem, Joriam, Abdiam. In grsecam editionem conjectanea et interpretum veterum qux exstant fragmenta, in-8°, Leyde, 1595 ; Ecclesia-, sticus, grsece ad exemplar romanum, et latine ex inter-ipretaiione J. Drusii : cum castigationibus sive notis ejusdem, in-4°, Franeker, 1596 ; Proverbia Ben-Sirx, authoris antiquissimi, in latinam linguam conversa, scholiisque aut potius commentario illustrata. Accesserunt adagiorum ebraicorum decurix alujuot numquam antehac éditas, in-4°, Franeker, 1597 ; In prophetam Hoseam lectiones. In grsecam editionem LXX conjectanea et veterum interpretum qux exstant fragmenta, in-8°, Franeker, 1599 ; Quxstionum ebraicarum libri très, in quibus innumera Scripturx loca explicantur aut emendantur, in-8°, Franeker, 1599 ; In prophetam Amos lectiones ; in grsecam editionem conjectanea et veterum interpretum quse exstant fragmenta, in-8°, Franeker, 1600 ; Liber Hasmonseorum, qui vulgo prior Machabxorum, grxce ex editione romana, et latine ex interpretatione J. Drusii, cum notis sive commentariolo, in-4°, Franeker, 1600 ; De nomine Dei Elohim, in-8°, Franeker, 1603 ; De Hasidseis quorum mentio in Ubris Machabseorum libellus, in-8°, Franeker, 1603 ; De nomine Dei proprio quod Tetragrammaton vocant, in-8°, Franeker, 1604 ; Responsio ad Serarium Jesuitam de tribus sectis Judseorum, in-8°, Franeker, 1605 ; Annotationum in totum Jesu Christi Testamentum, sive prxteritorum libri decem. In quibus prseter alia consensus ostenditur Synagogx isræliticse cum Ecclesia christiana, in-4°, Franeker, 1615 ; Henoch, sive de patriarcha Henoch, ejusque raptu et libroe quo Judas apostolus testimonium profert. Ubi et de libris in Scriptura memoratis qui nunc interciderunt, in-4°, Franeker, 1615 ; Ad voces ebraicas Novi Teslamenti commentant duo, in-4°, Franeker, 1616 ; In Novum Testamentum annotationum pars altéra, in-4°, Franeker, 1616. Des nombreux ouvrages manuscrits que cet auteur laissa en mourant un petit nombre seulement fut publié, parmi lesquels : Commentarius ad loca difficiliora Pentateuchi, in-4°, Franeker, 1617 ; Commentarius ad loca difficiliora Josuss, Judicum et Samuelis, in-4°, Franeker, 1618 ; Veterum interpretum grsecorum, Aquilse, Symmachi et Theodotionis in Vêtus Testamentum fragmenta, ex antiquis veterum scriptorum libris collecta, ndditis nonnullise propria Patrum lectione collectis, in-4°, Arnheim, 1622 ; Commentarius in Prophetas minores xii, quorum vin antea edili nunc auctiores : reliqui IV jam primum prodeunt, in-4°, Amsterdam, 1627 ; In Coheleth sive in Ecclesiasten annotationes, in-4°, Franeker, 1635 ; Scholia in librum Job, in-4°, Franeker, 1636. La plupart des ouvrages précédents se trouvent dans les Critici sawi, 13 in-f°, Amsterdam, 1628 (voir col. 1119) ; on y rencontre en outre : Notse majores in Genesim, Exodum, Leviticum, et priora xyin cap. Numerorum, t. i et il ; Scholia in versionem Hieronymi Psalmorumpriorum liv, t. iv ; Commentatio in xixPsalmos priores in qua veterum editiones examinantur, corriguntur, explicantur, t. iv ; Salomonis Sententim juxta ordinem alphabeti per locos communes digestx, t. IV ; Adnolationes in versionem Vulgatam Hosex, Joelis, Amosi, Michsese, Habacuc et Sophonise, t. v ; Lectiones ad Michxam, Habacuc, Zephaniam et Zathariam, t. v. — Voir A. Curiander, Vitse operumque Drusii delineatio, in-4°, Franeker, 1616, et Critici sacri, t. vi, p. xxxiii ; Richard Simon, Histoire critique du’Vieux Testament (1685), p. 236, 443 ; Paquot, Mémoires pour servir à l’histoire littéraire des Pays-Bas, t. v (1765), p. 104 ; L. Diestel, Geschichte des Alten Testamentes in der christlicken Kirche, in-8°, Iéna, 1869,

p. 422-424..

B. Heurtebize.
    1. DRUTHMAR Chrétien##

DRUTHMAR Chrétien, moine bénédictin, né en

Aquitaine, mort dans la seconde moitié du ix « siècle. Après avoir fait profession de la vie religieuse à l’abbaye de Corbie, en Picardie, dont les écoles étaient célèbres, il fut envoyé au monastère de Stavelot, dans le diocèse de Liège, où il enseigna l’Écriture Sainte. Nous n’avons de cet auteur qu’une Expositio in Matthseum et quelques courts fragments sur les Évangiles de saint Luc et de saint Jean. Ses ouvrages, imprimés pour la première fois en 1514, se trouvent dans le t. cvi, col. 1259-1520 de la Patrologie latine de Migne. — Voir Histoire littéraire de la France, t. v, p. 84 ; Ziegelbauer, Historia rei litt. Ord. S. Benedicti, t. ii, p. 26 ; t. iv, p. 47, 48, 79, 708 ; Fabricius, Biblioth. latina médise setatis (1858), t. i, p. 345 ; dom Ceillier, Histoire générale des auteurs sacrés

(1862), t. xii, p. 419.

B. Heurtebize.
    1. DUBLINENSIS##

DUBLINENSIS (CODEX), manuscrit de la version latine de la Bible antérieure à saint Jérôme. Il appartient à la bibliothèque de TrinityCollège, à Dublin, où il est coté A. 4. 15. Dans l’appareil critique du Nouveau Testament, il est désigné par la lettre r. Il a appartenu à l’évêque anglican Ussher, et de là son nom de Codex Usserianus. L’écriture est du vi « siècle selon M. Gregory, du vu’selon M. S. Berger. Hauteur : 18 cent. ; largeur : 13. Le manuscrit contient les quatre Évangiles dans l’ordre Matthieu, Jean, Luc, Marc. Le texte, préhiéronymien, appartient à la famille des textes « européens » ; mais, selon M. Berger, il représente une recension particulière et certainement irlandaise. Il a été publié par M. T. K. Abbott, Evangeliorum versio antehieronymiana ex Codice Usseriano, Dublin, 1884. Voir Gregory, Prolegomena, p. 963, et Samuel Berger, Histoire de la Vulgate, p. 31 et 381. P. Baiiffol.

DUC, oiseau appartenant à la famille des rapaces nocturnes et au genre Chouette. Voir Chouette. Les ducs ont autour des yeux un disque incomplet de plumes qui peuvent se redresser. Leur bec est recourbé depuis la base. On distingue trois espèces de ducs : le grand-duc, strix bubo ; le moyen-duc, strix otus, et le petitduc, strix scops.

1° Le grand-duc a soixante et quelques centimètres de hauteur et près de un mètre cinquante d’envergure. Son plumage est tacheté de raies brunes. Son bec et ses ongles sont noirs, très crochus et très forts. Avec ses grands yeux fixes, le grand-duc supporte mieux la lumière que les autres nocturnes ; aussi il sort plus tôt le soir et rentre plus tard le matin. Il est très courageux et lutte même avec l’aigle. Il se nourrit de lièvres, de lapins, de mulols, d’oiseaux, de batraciens, de reptiles, etc. Il pousse un cri, houhou, d’un caractère lugubre, qui, retentissant au milieu de la nuit, épouvante les animaux dont le rapace doit faire sa pâture. Il vit, par paires solitaires, dans les forêts d’Europe et d’Afrique, et préférablement dans les anfractuosités des rochers et les crevasses des monuments en ruine. — Tristram, The natural history of the Bible, Londres, 1889, p. 195, signale comme très répandu en Egypte, en Arabie et en Syrie, le bubo ascalaphus, analogue au bubo maximus d’Europe. Ce grand-duc fréquente les anciens temples égyptiens et établit son nid sur les pyramides. Les rochers et les ruines de Pétra en abritent en très grand nombre. On le rencontre en Palestine, de Bersabée au Carmel, et partout où se dressent des ruines, à Rabbath Ammon, à Baalbek, etc. Dans le désert de Juda, où les ruines font défaut, il habite et fait son nid dans les monticules de sable. Mais il est très sauvage, et jamais on ne l’aperçoit ni dans les villes ni dans les endroits où l’homme réside. — Selon toute probabilité, c’est le grand-duc qui est désigné dans la Bible sous le nom de yan-Sûf, Lev., xi, 17 ; Deut., xiv, 16, ou yaniôf, Is., xxxiv, 11. Cf. l’assyrien esSepu, qui désigne un oiseau du genre chouette. Le yanèûf est rangé parmi les animaux impurs,