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DICTIONNAIRES DE LA BIBLE


Testamenti tantum 1960 in quibus omnes vocei Novi Testamenti inveniuntur cum versione latina, in-12, Utrecht, 1675, 1677 et 1682. — Ad. Cocquius, Observations criticosacrée in sacrum N. T. codicem, qui agit de philosophia et doctrina morum, ubi prseler etyma et significationes verborum grsecorum, hominis beatitudo, affectus, virlutes et vitia ex sacris litteris eruta philologiceet practice eruuntur, in-4°, Leyde, 1678. — Eb. van derHoogt, Lexicon Novi Testamenti grseco-latino-belgicum, in-8°, Amsterdam, 1690. — Jean Knoll, Vocabularium biblicum Novi Testamenti grseco-lalinum, in-8, Radstadt, 1697, 1700 ; Leipzig, 1707. — Corneille Schrevel, Lexicon manuale Novi Testamenti grxco-latinum et latino-grœcum, in-8°, Amsterdam, 1700. — Pierre Nicolas du Mortier, Elymologim grmco-latinse, etc., in-i°, Rome, 1703. — Pierre Sigismond Papenius, Lexicon onomatophraseologicutn in codicem sacrum Novi Testamenti, in-4°, Leipzig, 1718. — Pierre Mintert, Lexicon grsecolatinum in N. T., 2 in-4°, Francfort-sur-le-Mein, 1728. — Jean Conrad Schwartz, Commentarii critici et philologici linguæ grxcse N. T., in-4°, Leipzig, 1736. — Martin Gaspard Woïfburg, Observationes sacrée in Novum Teslamentum, seu Annolationes philologico-criticm in voces plerasque N. T. ordine alphabetïco et dicta prxcipua tant Veteris quam Novi Testamenti, in-4°, Copenhague, 1738. — Jean Gaspard Hagenbuch donna une nouvelle recension du Novi Testamenti glossarium grxco-latinum de Jean Gaspard Suicer, in-8°, Tigur, 1744. — Chr. Schœttgen, Novum Lexicon grseco-lalinum in Novum Testamentum, in-8°, Leipzig, 1746 ; corrigé et augmenté par J. T. Krebs, in-8°, Leipzig, 1765, et par G. L. Sophn, in-8°, Leipzig, 1790. — Christian Stock, Clavis linguse sanctm Novi Testamenti, 5e édit. préparée par Fischer, in-8°, Leipzig, 1752. — Élie Palaieret, Prœve van een Oordelkundis Woordenbœck over de Heilige Bœken des Nieiven Verbonds, in-8°, Leyde, 1754. — Jean Simonis, Lexicon Manuale grsecum N. T., in-8°, Halle, 1766. — Jean Gustave Herrmann, Grxechiscb.-teutscb.es Wôrterbuch des N. T., in-8°, Francfort-sur-1’Oder, 1781. — Charles Frédéric Bahrdt, Griechisch-teutsches Lexicon ûber das N. 7, in-8°, Berlin, 1786. — Euchaire Œrtel, Griechischteutsches WôHerbuch des N. T., in-8°, Gœttingue, 1799. Cf. J. Lelong, Bibliotheca sacra, in-f », Paris, 1732, t. ii, p. 1197-1198. — Jean Frédéric Schleusner, Novum Lexicon grxcolatinum in Novum Testamentum, 2 in-8°, Leipzig, 1792, 1801 ; 4e édit., 1819. — C. A. Wahl, Clavis Novi Testamenti philologica, in-8°, Leipzig, 1822 ; 3e édit., 1843. — C. G. Bretschneider, Lexicon manuale greecolatinum in libros Novi Testamenti, 2 in-8°, Leipzig, 1829, 1840. Voir 1. 1, col. 1928. — C. G. Wilke, Clavis Novi Testamenti philologica usibus scholarum et juvenum theologix studiosorum açcommodata, Dresde, 1839, 1851. Cet ouvrage a été revu par C. L. W. Grimm, Lexicon greecolatinum in libros N. T., Leipzig, 1867, 1879, 1888, 1896. J. H. Thayer l’a traduit en anglais et l’a revisé, A Greek-English Lexicon of the New Testament, being Grimm’s Wilke’s Clavis Novi Testamenti, Edimbourg, 1886. — H. Cremer, Biblisch-theologischesWôrterbuchder ncutestamentlichen Grâcitât, Gotha, 1867, 1862, 1882 ; 8e édit., 1895. Ce dictionnaire ne contient pas tous les mots, mais il est utile pour l’exégèse. Il a été traduit en anglais avec des additions par William Urwick, Biblico-lheological Lexicon of New Testament Greek, Edimbourg, 1872 ; 3e édit., 1880, 1892. — Schirlitz, Griechischdeutsches Wôrterbuch zum Neuen Testamenle, in-8°, 2e édit., 1858 ; 5° édit., Giessen, 1893.— B. Kuhne, Neutestamentlisches Wôrterbuch, Gotha, 1892.— F.W. Stellhorn, Kurzgef. Wôrterbuch zum griechischen N. T., Leipzig, 1886. — S. Th. Bloomfield, À Greek and English Lexicon of the New Testament, édition revue et augmentée par E. Robinson, 1829 ; New-York, 1836 ; nouvelle édition revue, 1850. Voir 1. i, col. 1821. — E. W. Bullinger, Crilical Lexicon and Concordance to the En glish and Greek New Testament, Londres, 1877. — "W. J. Hickie, Greek English Lexicon to the New Testament, in-8°, Londres, 1893. Greenfield, Polymicrian Greek Lexicon, in - 32, Londres. — The Analytical Greek Lexicon to the New Testament, Londres, rédigé sur le même plan que Y Analytical Hebrew Lexicon. Cf. Classical Review, t. i, 1887, p. 106-109, 403, 485.

11. Dictionnaires des matières bibliques. — Ces dictionnaires, qui rangent par ordre alphabétique les sujets de la Bible, sont de deux espèces : les uns sont spéciaux à la Bible, les autres sont des encyclopédies théologiques dans lesquelles la science biblique a sa part.

I. DICTIONNAIRES SPÉCIAUX DE LA BIBLE, — 1° Le

moyen âge a eu des résumés alphabétiques de la Bible aussi bien que de la théologie. Leurs exemplaires manuscrits ou imprimés existent en grand nombre.dans les bibliothèques, et ces dictionnaires bibliques ont été jusqu’aux xive et xv 8 siècles les manuels ordinaires et la principale source de l’érudition exégétique des clercs et des moines. Leur valeur va toujours en décroissant. Les plus récents sont des compilations des plus anciens et leur sont inférieurs en exactitude.

Le premier est le Vêtus Glossarium, qui a été attribué pendant longtemps à Salomon III, abbé de Saint-Gall et évêque de Constance ; mais qui paraît avoir eu pour auteur un évêque goth, nommé Ansileube. Il en existe un superbe manuscrit du vni" ou du IXe siècle, d’une belle écriture lombarde, à la Bibliothèque Nationale de Paris, lat. H529-H530. Le Glossaire d’Ansileube est une encyclopédie complète, dont la science est de bon aloi et dont les nombreux résumés ont fourni la matière de tous les dictionnaires du moyen âge.

En 1053, le Lombard Papias refondit le Vieux Glossaire ; mais son Rudimentum doctrinx, tout en contenant de nouveaux éléments, reste un travail de seconde main. Il est moins imparfait dans les manuscrits que dans l’édition imprimée à Milan, en 1476. Le Pisan Uguccione, évêque de Ferrare, connu sous le nom de Hugution, rédigea vers l’an 1200, peut-être à l’abbaye de Nonantule, les Derivationes majores, qui contiennent de singulières étymologies. Son ouvrage a servi pendant trois cents ans de guide pour l’étude de la Bible. La création des ordres mendiants multiplia le nombre des docteurs et des manuels. Celui qui fut usité chez les Frères Mineurs est court, pauvre et maigre. C’est la Summa Britonis, ou vocabulaire de la Bible de Guillaume le Breton, compilation des Derivationes d’Hugution. On l’a parfois attribuée à Adam de Saint -Victor. Voir t. i, col. 206-207. Jean Balbi, dit Jean de Gènes, travailla pour les Dominicains, et composa, en 1286, son Catholicon, que lui-même avait intitulé Prosodia. Cette compilation indigeste fut imprimée à Mayence, en 1460, et rééditée à Augsbourg, en 1469. Voir t. i, col. 1409.

Le xve siècle vit sortir des presses toute une bibliothèque de dictionnaires de la Bible : le Comprehensorium de Jean, in-f°, Valence, 1475 ; — le Vocabularium ecclesiasticum de Jean Bernard le Fort, de Savone, augustin, in-f°, Milan, 1480, 1489, et Venise, in-8°, 1625 ; — V Elucidarius Scripturarum de Henri Jerung, syndic de Nuremberg, in-f°, Nuremberg, 1476 ; — le Vocabularius brèviloquus, in-f°, Bàle, 1482 et 1501, qui est l’œuvre de Jean Reuchlin. — Mais le principal est Mammotrectus super Bibliam, « Le nourrisson, » composé par Marchisino, frère mineur de Reggio, entre 1279 et 1312. Cet ouvrage, dont il existe beaucoup de manuscrits et qui a eu trente-quatre éditions, échelonnées de 1470 à 1596, explique les mots difficiles de la Bible, livre par livre, aussi bien que ceux des leçons du bréviaire. Il a disparu de l’usage sous le mépris des lettrés de la Renaissance. Cependant un dictionnaire italien, publié en 1625, n’est guère qu’un résumé alphabétique du Mammotrectus. Cf. Samuel Berger, La Bible au jcne siècle, in-8°, Paris, 1879, p. 15-28 ; De glossariU