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CORINTHIENS (DEUXIÈME ÉPITRE AUX) — CORMORAN

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460 ; Œcumenius, Comment, , t. cxviii, col. 009-1088 ; Théophylacte, Explanatio, t. cxxiv, col. 795-952. — Pères latins : Ambrosiaster, Commentarius, t. xxx, col. 771-806 ; Primasius Adrum., Commentaria, t. lxviii, col. 553-584 ; Sedulius Scotus, Colleclanea, t. ciii, col. 161-182 ; Walafrid Strabon, Glossa ordinaria, t. cxiv, col. 551-570 ; Anselrnius Laudunensis, Glossa interlinearis, Bàle, 1502 ; Anvers, 1631. — Moyen âge : Aymon, évêque d’Alberstadt, Expositio, t. cxvii, col. 605-668 ; Hugues de Saint-Victor, Qusesliones et decisiones, t. clxxv, col. 543553 ; Hervé de Bourges, Commentarius, t. clxxxi, col. 100-1-1126 ; Pierre Lombard, Colleclanea, t. cxcii, col. 9-94 ; S. Thomas d’Aquin, Commentarius, Paris, 1880. — xvie - xviiie siècle : Cardinal Cajetan, Literalis Expositio, Rome, 1529 ; J. Gagnseus, Brevissima Scholia, Paris, 1543 ; Salmeron, Commentaria, Cologne, 1614, , t. xiv ; B. Justinien, Explanaliones, Lyon, 1612 ; Estius, Commentarius, Douai, 1614 ; Cornélius a Lapide, Commentarii, Anvers, 1614 ; B. de Picquigny, Triplex expositio, Paris, 1703 ; Noël Alexandre, Commentarius literalis, Naples, 1741 ; dom Calmet, Commentaire, Paris, 1707. — xixe siècle : Catholiques (Commentaires spéciaux) ; Maier, Commentai- ûber den ziveiten Brief an die Corinther, Fribourg, 1865 ; R. Cornely, Commentarius in sancti Pauli Epistolam ad Corintldos alteram, in-8°, Paris, 1892. — Non catholiques : J. G. Fr. Leun, Pauli ad Corinthios epistola secunda grsece perpétua annotatione illustrata, in-8°, Lemgo, 1805 ; E. A. G. Krause, Animadversiones in secundam Epistolam ad Corinthios, in-8°, Kœnigsberg, 1818 ; Chr. Emmerling, Epistola Pauli ad Corinthios posterior, in-8°, Leipzig, 1823 ; L. J. Rùckert, Der zweile Brief Pauli an die Korinther, in-8°, Leipzig, 1837 ; E. Osiander, Commentar ûber den zweiten Brief Pauli an die Korinther, Stuttgart, 1858 ; A. Klôpper, Commentar ûber das ziceite Sendschreiben des Ap. Paulus an die Gemeinde zu Korinth, in-8°, Berlin, 1874 ; G. Heinrici, Das ziveite Sendsclireiten des Ap. Paulus and die Korinthier, in-8°, Berlin, 1887 ; G. Heinrici, Der zioeite Brief and die Korinther, in-8°, Gœttingue, 1890 ; Plumptre, Commentary on Second Corinthians, in-8°, Londres, 1881 ; Waite, Speaker’s Commenlary on second Epistle lo the Corinthians, in-8°, Londres, 1881 ; Farrar, Pulpit Commentary on second Epistle to the Corinthians, in-8°, Londres, 1883 ; A. Beet, Commentary on the Epistles to the Corinthians, in-8°, Londres, 1885 ; Reinecke, Der ziveite Brief Pauli an die Korinther, in-8°, Leipzig, 1886. E. Jacquier.

    1. CORITE##

CORITE (hébreu : haq-qorhi), nom patronymique des descendants de Coré, fils d’Isaar, fils de Caath, fils de Lévi. Exod., vi, 21 (hébreu : benê Qorâh, « les fils de Coré » ) ; I Par., ix, 19, 31 ; xxvi, 1. Les « fils de Coré » sont aussi nommés dans les titres des Psaumes, xli, 1 ; xliii, !  ; xlv, 1 ; xlvi, 1 ; xlvii, 1 ; xlviii, !  ; lxxxiji, 1 ; lxxxiv, 1 ; lxxxvi, 1 ; lxxxvii, 1. Voir Coré 3.

    1. CORLUY Joseph##

CORLUY Joseph, jésuite belge, né à Anvers le 4 octobre 1834, mort à Turnhout le 6 juin 1896. Entré au noviciat le 24 septembre 1853, il enseigna les belleslettres, les mathématiques, la physique, l’astronomie et l’histoire naturelle ; puis, de 1809 à 1893, au scolasticat de Louvain, l'Écriture Sainte et les langues orientales. Nommé ensuite supérieur de la résidence de Malines, il fut frappé d’apoplexie foudroyante à Turnhout, où il allait prêcher une retraite. De 1869 à 1885, il fit autographier ses leçons d'Écriture Sainte, dont quelques-unes furent imprimées : Commentarius sancti Joannis, in-8°, Gand, 1878 ; 2e édition, 1880 ; Spicileyium dogmaticobiblicum seu commentarii in selecta Sacrse Scripturx loca quse ad demonstranda dogmata adhiberi soient, 2 in-8°, Gand, 1884-1885. — Il a collaboré au Dictionnaire apologétique de la foi catholique, publié sous la

direction de l’abbé Jaugey (Paris, 1889) ; les trente et un articles qu’il y a insérés sont tous sur l'Écriture Sainte. — Dans les Etudes religieuses : L’intégrité des Évangiles en face de la critique (1876) ; tiré à part, in-8°, Lyon, 1876 ; Les frères de NotreSeigneur Jésus-Christ (1878). — Dans La Controverse, dans Le prêtre, dans La science catholique, le P. Corluy publia plusieurs articles ; il rédigea le Bulletin scripturaire dans la dernière de ces revues, de 1886 à 1896. — Le Dictionnaire de la Bible renferme deux articles de lui : Actes des Apôtres et Apocalypse. — Trois ans avant sa mort, le P. Corluy entreprit la traduction flamande des quatre grands Prophètes ; elle doit faire partie d’une traduction intégrale de la Sainte Écriture, entreprise par des prêtres du diocèse de Malines ; son travail était presque totalement imprimé. C. Sommervogel.

    1. CORMORAN##

CORMORAN (hébreu : sàlâk, d’après l’opinion commune ; Septante : xxrappctr.Triç ; Vulgate : mergulus), oiseau de l’ordre des palmipèdes à narines cachées ou cryptorhines, et de la famille des pélécanidés. Le cormoran (lig. 353) a une taille qui varie entre celle de l’oie et de

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353. — Lo cormoran.

la sarcelle, le plumage brun foncé en dessous et verdâtre j en dessus, le bec plus long que la tête, robuste, droit, mais recourbé à l’extrémité, les ailes allongées et pointues, la queue arrondie, les pattes et les pieds noirs, ces derniers munis de quatre doigts réunis par une mem brane. D’un caractère tranquille et confiant, cet oiseau se laisse facilement approcher, prendre et apprivoiser.

| Les cormorans se tiennent par troupes sur les rochers qui

! avoisinent la mer ou les fleuves. Ils se nourrissent de

| poissons, qu’ils saisissent en plongeant avec. rapidité et

; qu’ils avalent avec une insatiable gloutonnerie. Ils les

engloutissent vivants et toujours la tête la première. S’ils

ont pris leur proie par la queue, ils la font sauter en l’air

avec leur bec et la saisissent par la tête, de manière que

leur victime ne soit pas arrêtée dans leur gosier par ses

ouïes ou ses épines. Le cormoran porte en grec le nom

de saî.axpoxdpaÇ, « corbeau chauve, » parce que la peau

! de sa face est nue jusqu'à la gorge. Pline, H. N., x, 48, 68.
; Son nom français signifie « corbeau de mer », et indique

j le séjour le plus habituel de l’oiseau. Littré, Dictionnaire

1 de la langue française, t.i, p. 811. — Le cormoran commun,

phalacrocorax carbo ou carbo cormoranus, est abondant sur les côtes maritimes de la Palestine. Il fréquente le Cison et visite même le lac de Génésareth. On rencontre autant de ces oiseaux sur le Jourdain que sur le Nil. On trouve aussi sur le Cison et sur le Litàni le cormoran de