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CENCHREES — GENDRE


nazi) ; se fit raser la tête ; à moins que ce passage du livre des Actes, xviii, 18, ne doive s’entendre d’Aquila et non de l’Apôtre.

La jetée septentrionale est, comme l’autre, couverte de ruines. Des bases de colonnes y sont encore en place. Les fûts se voient couchés au fond de l’eau. Un grand arceau couvert, mais fermé du côté de la mer, demeure debout. Sa partie basse est en pierres de bel appareil. Ce fut peut-être là le temple de Vénus dont parle Pausanias. De ce point, qui, à travers l’anse, fait vis-à-vis

Le vrai chemin de Cenchrées à Corinthe partait du milieu du port antique. Il est encore marqué par une série de sarcophages brisés et cachés sous des massifs de caroubiers. On a cru que le nom de Cenchrées, Ksy/psat, venait du millet, xéy^po ; , très cultivé dans le pays. C’est possible, et l’on y en trouve encore de pleins champs. Il pourrait aussi venir de xeyxP 51 " 7° atelier de fondeur, parce qu’on y forgeait l’airain de Corinthe. Deux autres villes, l’une en Troade, et l’autre au sud d’Argos, se sont aussi appelées Cenchrées, ce qui dispense de

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132. — i.’i-lp’", J’ii-i^ un plu tM-Tipim- ! V. fn-, 1

aux bains d’Hélène, le coup d’œil est fort beau sur la mer, calme et bleue comme un lac, et sur la vallée qui s’ouvre, étroite, mais pittoresque et verdoyante, vers

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133. — Port de Cenchrées sur une monnaie d’Antonin le Pieux.

ANTONTNVS AYG. PITS. Tête diadémée de l’empereur Antontn le Pieux. — fy Ctoioîiia] Llausl l[ « ! ta] COBCinthus]. Port de Cenchrées. Au milieu, statue de Neptune. Au-dessous, trois navires à rames et à voiles.

Corinthe, dont l’acropole se dresse à l’occident. Au sommet de la colline, au nord-ouest, on voit une habitation moderne à la place peut-être du temple de Diane, qui était sur le chemin de Schœnus.

chercher à cette dénomination une étymologie dans une spécialité agricole et industrielle du pays. — Voir Pausanias, Çorinth., Il, 2, 3, édit. Didot, p. 69 ; W. M. Leako, Travels in the Morea, 3 in-8°, Londres, 1830 t. iii, p. 233-236. E. Le Camus.

    1. CENDÉBÉE##

CENDÉBÉE (Septante : Kevôsëatoc), général que le roi Antiochus Sidétès envoya avec une nombreuse armée pour assujettir les Juifs. Arrivé à Jamnia, il se mit à vexer le peuple de mille manières et à fortifier Gedor. Simon Machabée, averti, chargea ses deux fils Juda et Jean de se porter à sa rencontre avec vingt mille guerriers. Après avoir campé à Modin, Juda et Jean rangèrent leur armée en bataille et engagèrent la lutte. Cendébée fut battu et s’enfuit, laissant de nombreux tués et blessés. I Mach., xv, 38-41 ; xvi, 1-8. Cf. Josèphe, Ant. jud., XIII, vii, 3 ; Bell, jud., i, ii, 2. E. Levesque.

    1. CENDRE##

CENDRE (hébreu : ’êfèr, plus rarement désén, Lev., I, 16 ; iv, 12 ; vi, 3 (Vulgate, 10) ; III Reg., xiii, 3, 5, et pîah, Exod., IX, 8, 10 ; Septante : ottoBôç, a’teâXr), zifpa ; Vulgate : cinis, favilla). Il faut distinguer’êfér, la cendre qui provient de la combustion, d’avec’âfâr, la poussière. Dans plusieurs passages, la Vulgate traduit l’un pour