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2389 FRANCISCAINS (TRAVAUX DES) SUR LES SAINTES ÉCRITURES 2390

l’Observance, à Paris, mort en 1711, à l’âge de quatre- ] vingt-onze ans : Disquisitiones biblicæ, 2 in-4°, Paris, 1682. Le premier volume traite de la Bible en général, le second du Pentateuque. Cet ouvrage, revu et augmenté, fut réimprimé en 2 in-f°, Lucques, 1764. — Georges de Mayence, capucin de la province rhénane : Universa S. Scriptura quoad textus obscuriores brevi methodo explicata, 3 in-8°, Mayence, 1784. — Gérard Jean, en religion Jean Baptiste de Bouillon, un des auteurs des Principes discutés. (Voir ci-dessus Dubois François, col. 2388.) — Heurtaut Claude Robert, en religion Séraphin de Paris, un des auteurs des Principes discutés. (Voir ci-dessus Dubois François.) — Isidore de Saint-Michel, mineur alcantarin de la province de Grenade : Observationes genealogicse, panegyricse, mysticse, dogniaticse et morales super caput primum Mattlisei, in-f°, Naples, 1704. — Joly Joseph Romain, de SaintClaude, était né le 15 mars 1735, et mourut à Paris le 22 octobre 1805. Dès sa jeunesse il entra chez les Capucins, dans leur province de Franche-Comté ; mais plus tard il se fit annexer à celle de Paris. Il a écrit une quantité considérable d’ouvrages, dans lesquels il a abordé presque tous les genres, mais sans apporter en tous la mesure de bon goût et de talent qui serait désirable. Quelques-uns se recommandent par un mérite réel ; le meilleur et le plus savant est incontestablement La géographie sacrée et les monuments de l’histoire sainte, avec planches et cartes, dont la meilleure édition est celle de Paris, Alexandre Jombert, 1784, xii-389 pages in-4°. — Langlois Claude, en religion Jean Marie de Paris, un des auteurs des Principes discutés. (Voir ci-dessus Dubois François, col. 2388.) — Lucchesi Vincent Marie, en religion Joseph Marie de Florence, capucin de la province de Toscane, revêtit l’habit religieux le 28 mars 1703, à l’âge de vingt-sept ans. Il mourut le 18 juillet 1742, au couvent de Montughi, près de Florence. Il donna au public quelques traductions d’ouvrages français, parmi lesquelles : Pratica di divoti affetli sulla Parafrasi del Salmo cxviii, già composta dal P. Gian Grisostomo da Béthune, cappucino, in-16, Lucca, 17-10 ; Parafrasi sopra i Salnù délie Ore canoniche, già composte da’PP. Paciflco de Calais et Gian Grisostomo de Béthune, in-4°, Florence, 1742. (Voir ci-dessous Marcadet Jean Chrysostome, de Béthune, et Meunier Pacifique, de Calais.) — Mæs Boniface, récollet flamand : Vocabularium Psalterii Davidici, in-f°, Gand, 1706. — Marcadet, en religion Jean Chrysostome de Béthune, capucin de la province de ! Paris, a publié : Paraphrases sur le Psaume cxviii, ou Réflexions morales d’une âme qui s’élève à Dieu à chaque verset de ce beau cantique, pour entrer dans le véritable sens et s’en faire à soi-même une application salutaire, in-12, Paris, 1735 ; Paraphrases sur les Psaumes de la Pénitence, ou Réflexions morales, etc., in-12, Paris, 1742. — Matthieu ou peut-être Matthei Jean, de San Stephano, frère mineur italien : De sensibus et clavibus Sanctse Scripturse, Rome, 1709. — Matthieu de Lodi, capucin de la province des Marches, continua l’œuvre de Modeste de Monfilottranno, en donnant au public les tomes xiv à xix de la traduction italienne des Principes discutés. (Voir Dubois François, col. 2388.) — Ménager Noël, en religion Hugues de Paris, un des auteurs des Principes discutés. (Voir Dubois François, col. 2388.) — Meunier Pacifique, de Calais, provincial de la province de Paris de 1717 à 1720 : Traité du sacrifice de louanges établi par David sous la Loi par ses Cantiques, sanctifié et continué par Jésus-Christ sous l’Évangile, in-12, Avignon, 1740. — Micheli François, de Ceccano, né le 17 mars 1692, mort à Rome le 24 février 1781 : Exposizioni morali del libro dell’Apocalisse, in-4°, Rome, 1773. — Modeste de Monlilottrano (aujourd’hui Fillottrano), capucin de la province des Marches, qu’il gouverna en qualité de provincial, mort à Filottrano en 1792.’, H publia les treize premiers volumes d’une traduction, i

italienne des ouvrages des Capucins de la rue Saint-Honoré (voir Dubois François, col. 2388), enrichis de notes fort savantes. Son œuvre, demeurée incomplète, fut continuée par le P. Matthieu de Lodi (voir ce nom, col. 2389) ; elle porte ce titre : Principi discussi délia Società ebrea Clementina de’Cappuccini di Parigi, per facilitare l’intelligenza de’libri profetici, e specialmente de’Salmi, relativemente alla lingua originale. Preceduti da sedeci lettere del Sig. Abb. Guillelmo de Villefroy, e da cinque Dissertazioni, Macerata, 1789-1795, cinq parties en 19 tomes in-8°. Cette édition est beaucoup plus soignée matériellement que l’original parisien ; elle est ornée de gravures et de portraits, notamment de l’abbé de Villefroy et du P. Louis de Poix. — Noël Claude François, dit de Paris, un des auteurs des Principes discutes. (Voir Dubois François, col. 2388.) — Paris Jean, en religion P. Sixte de Vesoul, un des auteurs des Principes discutés. — Ponti Claude, de Reggio-Emilia, capucin, préfet apostolique de la mission de Géorgie, mort en 1751. Traduction des saints Évangiles en langues arménienne et turque. — Toselli Floriano, en religion Bernard de Bologne, capucin, mort en 1768 : Phrasarium S. Scripturx, Venise, 1761. — Trionfetti Vincent, de Sant’Eraclio, capucin de la province d’Ombrie, né le 1 er janvier 1706, reçut au baptême le nom d’Archange. Il entra chez les Capucins de Foligno dès l’âge de quinze ans, et revêtit l’habit le Il octobre 1721. En 1747, l’archevêque de Spolète le pria d’enseigner la Sainte Écriture, à ses jeunes clercs, ce qu’il fit pendant trois ans. Le même service, croit-on, lui fut encore demandé au même lieu en 1763. Entre temps, les ouvrages que le P. Vincent publiait, s’ajoutant à sa réputation d’orateur, firent désirer à beaucoup d’académies de le compter parmi leurs membres. Celle des Arcades l’admit en lui conférant le nom de Clarione Nestorideo, qu’il adopta dans le titre de plusieurs de ses livres. Il mourut à Bagnacavallo, dans la Romagne, tandis qu’il y prêchait l’Avent, le 28 novembre 1765. Ses ouvrages sur la Sainte Écriture sont des traductions en vers italiens, ornées de notes abondantes et fort savantes. 1. L’Ester italiana, ossia il libro di Ester tradotto in verso ed annotato, in-4°, Venise, 1746 ; 2. Osea, profeta primo, parafrasato in verso italiano, in-4°, Foligno, 1746 ; 3. Gioele, profeta seconda, parafrasato, etc., in - 4°, Foligno, 1 749 ; 4. Maria. Parafrasi del Cantieo di Salomone in versi italiani, colle annotazioni, che scuoprono le perfezioni délia S S. Vergine, in-4°, Foligno, 1750 ; 5. Amos, profeta terzo, etc., in-4°, Foligno, 1751 ; 6. Abdia, profeta quarto, etc, in-4°, Foligno, 1751 ; 7. Giona, profeta quinto, etc., in-4°, Foligno, 1751 ; 8. Michea, profeta sesto, etc., in-4 « , Foligno, 1752 ; 9. Naum, profeta settimo, etc., in-4°, Foligno, 1753 ; 10. Malachia, profeta duodecimo, etc., in-4°, Foligno, 1754 ; 11. La sacra storia di Giuditta, parafrasata in verso italiano, etc., in-4°, Gubbio, 1759 ; 12. I Proverbi di Salomone recati in verso italiano, in-4°, Bologne, 1760. Ce sont là tous les ouvrages du P. Vincent qui ont été rencontrés et explorés, soit par nous, soit par le savant abbé Palocci Fulignani (Gazetta di Foligno du 29 décembre 1888) ; et nous n’avons pas pu savoir si le P. Vincent avait également paraphrasé les quatre autres petits prophètes. Il a laissé en manuscrit des paraphrases semblables sur Jérémie, qu’il a datées du 26 juin 1760, et sur Ézéchiel, du 10 juillet 1760. P. Apollinaire.

VII. Écrivains du xixe siècle. — Les recueils de bibliographie franciscaine s’arrètant au commencement de ce siècle, il est difficile de donner une liste des ouvrages publiés sur les Saintes Écritures, d’autant plus que les révolutions ont dispersé à diverses reprises la plupart des provinces de l’ordre de Saint-François. Signalons toutefois quelques ouvrages publiés ou réédités : Nouvelle édition des Œuvres de saint Bonavenlure, publiée par les Franciscains de Quarraclii. Voir t. i,