pero, Histoire ancienne des peuples de l’Orient classique, in-4°, t. i, 1895, p. 275 ; t. ii, p. 83. Les seigneurs égyptiens, à l’exemple du pharaon, habitaient des forterssses. Ibid., t. i, p. 297, 298, 450. IX. Fortifications assyro - chaldéenxes. — La Ge’TL-u-i
681. — Plan d’une ville fortifiée dû Chaldée. Musée du Louvre.
nèse, x, 11, mentionne la construction de Ninive par Assur. Nahum, iii, 12, 14, fait allusion aux briques dont étaient faites les murailles et en annonce la destruction. Il est aussi plusieurs fois question dans les prophètes des fortifications de Babylone. Is., xxv, 2 ;
ment ils étaient parfois revêtus de pierres de taille, au moins jusqu’à une certaine hauteur. G. Rawlinson, ibid., p. 325. Cf. G. Maspero, Histoire ancienne, t. ii, p. 634, 638, 639 ; Lavard, Monuments of Nineveh, t. i, pi, 13, 17, 19, 29, 30, 33, 39 B, 62, 63, 06, 71, 77 ; t. ii, pi. 40, 43 ; Botta, Monument de Ninive, pi. 55, 61, 68. 70, 77, 89, 90, 141, 145, 147 ; Portes de Balawat, A, 1 : B, 4 : C, 2, 3, 6 ; E, 1, 3 ; F, 4, 5 ; G, 5 ; ii, 1, 5, 6 ; I, 2, 4, 7 ; J, 3, 4, 7 ; K, l.
X. Fortifications des Perses. — La Perse avait des villes fortifiées, puisque les Juifs furent obligés d’habiter dans celles qui n’avaient pas de murs. Esth.. ix, 19. Il est question dans la Bible des portes de Suse. Esth., xvi, 18 (manque dans l’hébreu). Le texte hébreu parle de la forteresse de Suse, Sûsan hab-birâh, Esth., i, 2, 5 ; ii, 3, 5, 8 ; iii, 15 ; viii, 14 ; ix, 6, 11, 12, qu’il distingue de la ville. Celle-ci est appelée %> Sûsan, Esth., viii, 15, ou Suse tout court. Esth., iv, 8, 16 ; ix, 13, 14, 15, 18. F. Vigouroux, La Bible et les découvertes modernes, 6e édit., in-12, Paris, 1896, t. iv, p. 625, n. 2. Un basrelief d’Assurbanipal représente les murailles de Suse et ses tours. Layard, Nineveh and Babijlon, p. 455 ; Monuments of Nineveh, t. ii, pi. 48 et 49 ; F. Vigouroux, Manuel biblique, 10e édit., in-12, Paris, 1899, t. ii, p. 203, fig. 33. La citadelle de Suse est également figurée sur les vêtements des archers qui sont au Musée du Louvre. Cf. G. Perrot et Ch. Chipiez, Histoire de l’art dans
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682. — Fortifications assyriennes. — D’après Layard, Monuments of Xineveh, t. i, pi.
Jer., li, 30. Ils prédisent qu’elles seront renversées. Is., xxi, 2 ; Jer., l, 15 ; li, 12, 44, 58, etc. Les murs de cette ville étaient très larges et les portes très élevées. Is., xxv, 2 ; Jer., li, 58. — Le système le plus simple de fortifications assyro-chaldéennes consiste en un mur crénelé formant un rectangle autour de la ville, percé déportes et défendu aux angles, aux portes et à des intervalles égaux, le long des courtines, par des tours dont la hauteur surpassait de peu celle du mur, et qui étaient probablement carrées (lig. 681 et 682). Sur les bas-reliefs on voit parfois deux ou trois rangs de créneaux superposés ; c’est pour figurer plusieurs enceintes placées l’une derrière l’autre, ainsi que cela avait lieu, par exemple, à Ninive. G. Rawlinson, The five great monarchies of the aneient Eastern world, k" édit., Londres, 1879, t. i, p. 324 ; cf. p. 261. En avant des murs étaient creusés des fossés. Les murs étaient toujours faits de briques crues à l’intérieur, extérieure l’antiquité, t. v, in-4°, Paris, 1890, p. 766. Voir Sl : se. — Le livre de Judith, i, 1-4, donne la description des fortifications d’Ecbatane, construites par Arphaxad. Les murs étaient en pierres de taille ; ils étaient munis de tours et de portes. L’enceinte était formée de sept murailles dont chacune dépassait la précédente de la hauteur des créneaux. Hérodote, i. 98-99, 153. Cf. Polybe, X, xxvii, 6 ; G. Perrot et Ch. Chipiez, Histoire de l’art dans l’antiquité, t. v, in-4°. Paris, 1890, p. 769-770. Voir Ecbatane, col. 1529, fig. 508 ; Arphaxad, t. i, col. 1029-1031.
XI. Fortifications de Tyr. — Tyr est désignée dans la Bible comme une ville fortifiée, munie de remparts, de tours et de portes. Jos., xix, 29 ; II Reg. (Sam.), xxiv, 7 ; Ezech., xxvii, 11, 12 ; Zach., ix, 3. Les prophètes annoncent la destruction des fortifications de Tyr par Nabuchodonosor. Ezech., xxvi, 4, 12 ; Am., i, 10. Les remparts furent reconstruits, car Alexandre dut en faiie
