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BŒUF — BOIS


figure ; tous néanmoins s’entendent pour faire du bœuf le symbole de saint Luc.

X. Le bœuf a l’étable de Beïhléhem. — En racon 563. — Chariot assyrien traîné par un bœnf. D’après Layard, Monuments of iïineveh, t. ii, pi. 42.

tant la naissance du Sauveur, saint Luc, ii, 7, parle d’une crèche, mais ne mentionne la présence d’aucun animal.

564.

— Étendard assyrien. D’après G. Botta, Monument cte Ninive, pL 158.

Cependant, dès l’année 343, des sculpteurs chrétiens, s’inspirant d’une croyance probablement plus ancienne, représentaient auprès de la crèche un bœuf et un âne. Voir Ane et fig. 146, col. 573. Le P. Patrizi, parlant des

représentations de la crèche, dit : « Parmi celles qui sont antérieures au XIe siècle, je n’en ai encore pu trouver aucune à laquelle manquent ces deux animaux. » De Evangeliis, Fribourg, 1853, dissert. xxm.

H. Lesêtbe.

2. BŒUF SAUVAGE. Voir AUROCHS.

    1. BOHÉMIENNES##

BOHÉMIENNES (VERSIONS) DES ÉCRI-TURES. Voir Tchèques (versions) des Écritures.

    1. BOHLE Samuel##

BOHLE Samuel, théologien luthérien allemand, né à Greiffenberg, en Poméranie, le 26 mai 1611, mort à Rostock, le 10 mai 1689. Docteur en théologie, il obtint une chaire à Rostock. Ses principales publications sont : De régula rustica in Sacrée Scripturse explicatione non admittenda, in-4°, Rostock, 1632 ; Disputatio de Scnitinio sensus Sacrse Scripturse ex accentibus, in-4°, Rostock, 1636 ; Commentarius biblico - rabbinicus in Isaiam a cap. vu ad xii, in-4°, Stettin, 1636 ; Malachias propheta, cum commentariis rabbinorum, disputationibus hebraicis et explicatione, in-4°, Rostock, 1637 ; Vera divùio Decalogi ex infallibili principio accentuationis, in-4°, Rostock, 1637 ; Apodixis constitutionis Scripturse Veteris Testamenti prout suppeditat eam positio vocum et accentuatio. Scriptum ad philologos de Apodixi Scripturse Sacrée, in-4°, Rostock, 1638 ; Dissertationes tredecim pro formali significations in Sacrse Scripturse explicatione eruenda, in-4°, Rostock, 1638 ; Commentarius super Sàpientiam, in-4°, Rostock, 1639 ; Analytica paraphrasis Psalmorum oder aufgelôseter Grund und Wortverstand der Psalmen Davids, aus dem hebràischen genommen, in-8°, Rostock, 1609. Cet ouvrage, publié après la mort de Bohle, est précédé d’une notice latine sur sa vie et ses écrits, par Z. Grappius, qui termina et publia Analysis et exegesis Prophètes Zacharise, in-8°, Rostock, 1711. Georges von Witzleben continua et publia l’ouvrage suivant, laissé inachevé par S. Bohle : Ethica Sacra, sive commentarius super Proverbîa Salomonis ; in-4°, Rostock, 1740. — Voir, outre la notice de Z. Grappius, mentionnée plus haut : Walch, Bibliotheca theologica (1775), t. ii, p. 464 ; t. iv, p. 496, 513, 593, 596. Une partie des ouvrages de Bohle fut également publiée dans le Thésaurus theologico - philologicus, sive sylloge dissertationum ad selecta Veteris et Novi Testamenti loca a theologis protestantibus in Germania separatim conscr’vptorum, 2 in-f », Amsterdam, 1701-1702. B. Heurtebke.

    1. BOHLEN##

BOHLEN (Peter von), théologien rationaliste allemand, né le 13 mars 1796 à Wuppels, en Westphalie, mort le 6 février 1840 à Halle, où il était professeur de théologie et de langues orientales. On a de lui : Symbolse ad interpretationem Sacri Codicis ex lingua persica, in-8°, Leipzig, 1823 ; Die Genesis, historisch-kritisch erlâutert, in-8°, Kœnigsberg, 1835. Ce dernier ouvrage fit grand bruit en Allemagne. L’auteur y nie l’authenticité et la crédibilité du Pentateuque. — Voir Peler von Bohlen, Autobiographie, herausgegeben von Joh. Voigt, in-4°, Kœnigsberg, 1842.

1. BOIS (hébreu : y ?, ’ê ?, « arbre, s et « bois », lignum). La Vulgate emploie le mot lignum tantôt pour arbor, « arbre, » Gen., i, 11, etc., tantôt pour bois proprement dit, c’est-à-dire pour la substance dure qui constitue les racines, la tige et les branches des arbres, Gen., xxii, 3, etc., et qui sert pour le chauffage et les constructions. Le bois est rare en Palestine comme en Egypte, ce qui oblige les habitants de se servir souvent comme combustible, au lieu de bois, d’herbes sèches ou de paille, Matth., iii, 12 ; vi, 30 ; Luc, xii, 28, ou même d’excréments d’animaux desséchés. Cf. Ezech., iv, 12, 15. Voir Chauffage. On employait le bois pour brûler, les victimes offertes en sacrifice. Gen., xxii, 3, 6-9, etc. Néhémie, après la captivité, régla que chaque famille four-