Page:Dictionnaire de la Bible - F. Vigouroux - Tome I.djvu/938

Cette page n’a pas encore été corrigée

1725

    1. BETHSArDE##

BETHSArDE (PISCINE DE)

172&

se lit dans le Codex Vaticanus (rv « siècle), dans un codex de l’ancienne italique et dans la plupart des manuscrits anciens de la Vulgate. Les versions éthiopienne, copte, la syriaque postérieure, la sahidique, lisent comme la Vulgate. Un passage de Tertullien, De Baptismo, t. i, col. 12(6, et une indication du pèlerin de Bordeaux (333), dans son Itinérairefprouvent l’ancienneté de cette lecture

BE^Çe-ca, Betzeta, Bethzeta, Betzatha, Berzetha) est, en effet, le nom donné par le Codex Sinaiticus (ive siècle), deux codex grecs de la bibliothèque Nationale de Paris, le codex bilingue grec et latin de Bèze, par sept manuscrits au moins des plus anciens de la version italique^ et deux de la Vulgate. Il n’est guère douteux que c’est de cette façon qu’a lu Eusèbe, qui écrit BvjÇaôâ : les

[Bat sitti Mariam

]PortedeS’Elierme.

I79MO

[[File: [Image à insérer -->] |300px]]
521. — Flan de la piscine de Bethsaïde et de sea alentours.

et sa diffusion dans l’Église latine. Bethsaïda, signifiant a maison » ou « lieu de la pêche », ne saurait, comme tel, avoir été appliqué à un quartier ou à un établissement de Jérusalem, et pour ce motif est presque généralement repoussé ; toutefois les diphtongues at ou si remplaçant fréquemment, dans les anciens manuscrits grecs, la lettre e, et de plus le 8, dans sa forme antique, étant presque pareil au 8, Bethsaïda pourrait bien n’être, ainsi que le pense Tischendorf (loc. cit.), qu’une forme ou une variante de Bethzétha ou Bèthsétha, qui se lit dans un grand nombre d’évangiles à la place de Bethsaïda et de Béthesda. — 3° Bethzatha (Br)6 ; a9â ; variante : BuifoOâ,

manuscrits de V Onomasticon ont tous ce nom, sauf celui de Leyde. Cf. édit. Bonfrère et édit. Larsow et Parthey, note. Ce nom est évidemment identique à celui donné par l’historien Josèphe à la colline et à tout le quartier au nord du Temple et d’Antonia. Ce quartier, d’abord en dehors de la ville, avait été entouré de murs par Hérode Agrippa ; il fut brûlé par Cestius, pris par Titus et ruiné de nouveau par lui, lors du dernier siège de Jérusalem. Josèphe dit que ce nom de « Bézétha se traduit en grec par xaivr] nôXiç, « ville nouvelle. » Cf. Josèphe, Bell, jud., V, IV, 2 ; V, vi et vu. On a beaucoup discuté l’étymologie et le sens de ce nom. Quelques-uns ont voulu y voir î m-