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BÉTHORON

1702° ; il est aujourd’hui divisé en plusieurs maiculières. Une route ou plutôt un sentier raide , où en plusieurs endroits le roc a été aplani, >rme d’escalier, conduit au bout de trois quarts lans la même direction ouest-nord-ouest, à et-tahta (fig. 5Il et 512J. Ce second vilne renferme plus aujourd’hui que trois cents est situé sur un plateau élevé, qu’entourent de

des ravins profonds. Les maisons paraissent en partie construites avec des matériaux anîsieurs citernes creusées dans le roc attestent

une origine ancienne. Autour des habitations

Biblical Researches in Palestine, Londres, 1856, t. ii, p. 251, que saint Paul dut être conduit, de nuit, de Jérusalem à Antipatris, et ensuite à Gésarée, pour se justifier devant le gouverneur romain Félix. Act., xxiii, 31, 32.

IL Histoire. — On comprend, d’après cela, l’importance stratégique qu’eurent de tout temps les deux Béthoron ; elles défendaient, comme deux forts avancés, la route qui donnait accès au cœur même du pays. C’est ce qui explique les remparts dont elles furent entourées à différentes époques. IlIReg., rx, 17 ; II Par., viii, 5 ; IMach., IX, 50 ; Judith, iv, 4. Le défilé qui les sépare est célèbre dans l’histoire sainte par une des plus belles victoires

MO. — Béthoron - le - Haut. Vu de l’ouest. D’après une photographie de M. L. Heidet.

sur des pentes plus ou moins inclinées, des les, plantés d’oliviers, de figuiers et de gre-Guérin, Judée, 1. 1, p. 338, 346. On trouve aux elques ruines peu importantes. Cf. Survey of ilestine, Memoirs^ Londres, 1883, t. iii, p. 17, iteurs de Béthoron supérieure on jouit d’un coup d’œil : d’un côté, la vue embrasse l’en collines qui forment l’arête centrale de la e l’autre, elle s’étend jusque vers la Méditerdessus les vallées et les plaines, qui, parse ! ages, descendent peu à peu à la mer. Les ides se trouvent sur une des routes qui, de conduisent dans la plaine de la Séphéla et au , en passant par El-Djtb, Djimzou et Loudd ù la voie se biiurque pour aller, au nord, vers e Carmel ; au sud, vers Gaza. Abandonné

ce chemin était autrefois un des plus frée la ville sainte et la côte. On remarque aux Beit’Our des traces de voie romaine. C’est int la remarque assez juste de Robinson,

qu’aient remportées les enfants d’Israël. La connaissance des lieux nous permet d’en saisir le tableau complet.

Josué, volant au secours des Gabaonites, avait, par une marche forcée, fait en une seule nuit le trajet de Galgala à Gabaon, et il tomba à l’improviste sur les rois confédérés, qui campaient auprès de cette dernière ville. Au lever du soleil, il était déjà au pied des montagnes d’El-Djîb avec son armée, pleine d’ardeur, assurée du triomphe par une promesse divine. Les Hébreux, avec la protection céleste, ne tardèrent pas à mettre en fuite les Chananéens, surpris par leur attaque. Ils en firent un grand carnage et les poursuivirent « par le chemin de la montée de Béthoron ». Jos., x, 10. Les ennemis accablés prenaient ainsi la direction du nord-ouest pour rejoindre la plaine ; la longue montée de Gabaon à Béthoron supérieur fut la première scène de leur débandade. La seconde fut la « descente » de Béthoron-le -Haut à Béthoron-le -Bas, route difficile entre les défilés de la Palestine, où il fallait tantôt glisser sur le rocher uni, tantôt trébucher sur des cailloux roulants, et cela dans