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BELMEN — BENADAD


col. 33. Le grec Bs).|j.lv paraît à la plupart des commentateurs n’être qu’une variante d’orthographe de BeXSac’p., Bevjiaîv, appelé dans la Vulgate Belma, Judith, vii, 3, aujourd’hui Bel’améh.VoiT Belma. Cf. Conder, Tent-work in Palestine, 1878, t. ii, p. 335.

    1. BÉLOMANCIE##

BÉLOMANCIE, divination par les ilèches. Ezech., xxi, 21 (hébreu, 26). Voir Divination et Flèches.

    1. BELSAM##

BELSAM, BELSAN (hébreu : BiUân, « fils de la langue, éloquent ; » Septante : BaXamxv, BaXdâv), un des principaux personnages qui revinrent de l’exil de Babylone avec Zorobabel. Dans la Vulgate, il est appelé Belsam, II Esdr., VH, 7, et Belsan, I Esdr, , ii, 2.

    1. BELSHAM Thomas##

BELSHAM Thomas, ministre socinien anglais, né à Bedford (Angleterre) le 15 avril 1750, mort à Hampstead le Il novembre 1829. En 1778, il devint pasteur de l’église dissidente de Worcester ; en 1781, il fut chargé de la direction de la Daventry Academy. Il résigna ses fonctions en 1789, après avoir fait profession des idées unitariennes, et se mit à la tête d’une institution socinienne, fondée par Priestley, le Hackney Collège, qui, du reste, ne subsista pas longtemps, faute de ressources. De 1805 à 1829, il tut, à Londres, ministre de l’Essex Street Collège. Jl travailla à la publication unitarienne Improved version of the New Testament, in-8°, Londres, 1808. Il fut le promoteur de l’établissement de VUnitariqn Society for promoting Christian Knowledge, et fut considéré, après le D r Priestley, comme le fondateur de l’unitarisme en Angleterre. Parmi ses ouvrages, nous n’avons à citer que The Epistles of Paul the Apostle translatée, with an exposition and notes, 4 in-8°, Londres, 1822. « Doctrine erronée, érudition inexacte, interprétations forcées, » dit Orme, Bibliotheca biblica, p. 25. — Voir J. Williams, Memoirs of Th. Beisham, including a brief notice of his published works and copions extracts from his diary ; together with letters, in-8°, Londres, 1833.

    1. BELTRAMI##

BELTRAMI, en religion Ferdinand de Varèse, capucin de la province de Lombardie, né le 17- juillet 1739, revêtit l’habit religieux le 14 juin 1757, fut bon prédicateur et fournit une longue carrière, pendant laquelle nous ne le voyons favorisé d’aucune autre distinction que celle d’avoir servi de secrétaire à son provincial, le P., Candide de Varèse, de 1768 à 1771. Il mourut au couvent de Tradati, le 8 septembre 1805. On a de lui : L’Ec-Clesiaste di Salomone, secondo la nuova versions fatta su l’ebreo da’PP. Cappucini délia société Clementina di Parigi, in-4°, Milan, 1773 ; Saggio sopra il libro di Giobbe, secondo la nuova versione, in-4°, Milan, 1774.

P. Apollinaire.

1. BEN. Ce mot hébreu, bén et bin, <.. le sens primitif de « fils » et plusieurs autres sens dérivés. — 1° Il entre dans la composition des noms propres d’hommes. Voir Benjamin (hébreu : Binyâmîn), Benhaïl, etc. — 2° Il sert à désigner non seulement les fils, mais les petits-fils, et même les descendants très éloignés d’un chef de famille, de tribu ou de nation : benê Ysrd’êl, « les fils d’Israël, les Israélites ; » benê Yehûdah, « les fils de Juda, les Juifs, » etc. — 3° Joint à un nom de lieu, de ville, de pays, il a le sens de citoyen, d’habitant de cette ville, de ce pays : benê Siyôn, « fils de Sion, habitants de Sion ; » benê Qédém, « fils de l’Orient, » etc. De là : benê’ammî, « fils de mon peuple, mes concitoyens ; » benê bayif, « fils de la maison, esclaves nés dans la maison. » — 4° Il se met pour disciple : ainsi benê hannebî’im, « fils des prophètes, » signifie « disciples des prophètes ». — 5° Avec un nom de qualité ou de défaut, il forme des adjectifs correspondant au nom employé : bén hayil, « fils de la vaillance, vaillant ; » benê beliya’al, « fils de la aiéchanr ceté, vauriens, méchants. » Ces adjectifs sont devenus quelquefois des surnoms, et par là des noms propres.

Cf. Benhaïl. — 6° Avec un nom de récompense ou de peine, 6e » a le sens de « digne de » : bén mâvét, « fils de la mort, digne de mort ; » bén hakkôt, « fils du frapper, digne de coups. » — 5° Avec un nom de temps, d’âge, il a le sens du mot latin natus, « . âgé de : » bén Semônim sânâh, « fils de quatre-vingts ans, âgé de quatre-vingts ans ; » bén mê’âh sânâh, « fils de cent ans, âgé de cent ans. » La Vulgate a traduit dans cet endroit, Is., lxv, 20, par puer au lieu de natus, ce qui forme une association de mots étrangère à l’original : « un enfant de cent ans. » Au féminin, dans tous ces hébraïsmes, le mot bat, « fille, » remplace le masculin bén, « fils. » Les Septante et la Vulgate ont conservé la plupart de ces hébraïsmes, en. traduisant littéralement bén par uî’o : , filius. Quelquefois cependant ces versions ont préféré traduire plutôt’le sens que les mots, et en quelques endroits elles ne l’ont pasbien saisi. Voir S. Glassius, Philologia sacra, in-4°, Leipzig, 1643, col. 656-667.

E. Levesque. 2. BEN ( hébreu : Bên, « fils » ), lévite de la famille de Mérari, d’après I Par., xv, 18. Cependant ce nom ne se retrouve paàj au ꝟ. 20, où régulièrement il devrait être répété ; de plus, il est omis par les Septante. Il est donc probable que nous avons là un nom commun se rapportant au nom propre précédent : « Zacharie, fils de… » Le syriaque et l’arabe suppléent le nom du père, qui aurait été oublié par les copistes : « Zacharie, fils de Neaôl. » Trois manuscrits hébreux omettent le mot bén. E. Levesque.

    1. BEN ABINADAB##

BEN ABINADAB (hébreu : Bén-âbînâdâb, « fils d’Abinadab ; Septante : uïb ; ’A[iiva8à6), intendant de Salomon dans le pays de Néphathdor ; il avait épousé Tapheth, fille du roi. III Reg., iv, 11. Il parait désigné seulement par le nom de son père, comme plusieurs des intendants de Salomon. Voir Abinadab 4, col. 58. E. Levesque.

    1. BÉNADAD##

BÉNADAD (-nn-p,

Bén-Hâdad ; suivant les Septante-nn-p, Bén Hâdér, uto ; "ASep). Nom de trois princes qui régnèrent à Damas, au Xe et au IXe siècle avant notre ère, d’après la chronologie biblique.

On attribue à ce nom, Bén-Radad, le sens de fils de Hadad, c’est-à-dire du dieu Hadad (fig. 481), et on le considèrecomme la traduction hébraïque de Bar-Eadad, qui en.

481. — Le dien Adad. Statue du musée royal de Berlin.. D’après une photographie. Cottestatue, endolerlte.de 2 m 85 de haut, , a été trouvée au tell de Gerdschin, près du village de Sendjirli dans, la région de l’Amanas. Sur la robeest gravée, en caractères phéniciens, une inscription de trente-quatre lignes, qui commence ainsi : « C’est moi, Panammu (vnr> siècle, av..T.-C), nls de Qarîl, roi de Iadi, qui al élevé cette stèle a Hadad., . » -