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BAUR — BAYNES


de ses théories, à exercer sur ses compatriotes et sur beaucoup de non Allemands une influence désastreuse. Parmi les ouvrages publiés par les disciples de Baur, sous la surveillance et sous l’influence directe du maître, on peut citer : Das nachapostolische Zeitalter in den Hauptmomenten seiner Entwickelung, par Schwegler, Tubingue, 1846 ; Die Apostelgeschichte nach ihren Inhalt und Ursprung, par Ed. Zeller, Stuttgart, 1854 ; Die Enstehung der altltatholischen Kirche, Bonn, 1850.

Sur l’école de Tubingue et pour la réfutation de ses doctrines, voir Mackay, The Tubingen School and Us antécédents, in-8°, Londres, 1863 ; H. Schmidt, dans Real-Encyclopedie fur protestantische Théologie, 2e édit., t. ii, 1877, p. 163-184 ; Funk, dans Kirchenlexicon, t. ii, 1883, col. 64-76 ; W. R. Sorley, Jewish Christian and Judaïsm, a study on the historij of the two first Centuries, in-8°, Cambridge, 1881 ; G. W. Lechler, Dos apastolische und das nachapostolische Zeitalter mit Eucksicht auf Unterschied und Einheit in Leben und Lehre, 3e édit., in-8°, Karlsruhe, 1885 ; J. Thomas, L’Église et les judaïsants à l’âge apostolique : La réunion de Jérusalem, dans la Revue des questions historiques, oct. 1889, t. xl vi, p. 400-461 ; F. Vigouroux, Baur et l’école de Tubingue, dans Les Livres Saints et la critique rationaliste, t. ii, p. 464-495, et dans La Bible et les découvertes modernes, t. i, p. 77-88 ; Samuel Berger, Baur et les origines de l’école de Tubingue, Strasbourg, 1867.

L. Gondal.

    1. BAURAMITE##

BAURAMITE, originaire de Bahurim. I Par., xi, 32. L’Écriture nomme deux personnages de cette ville, Séméi, II Reg., xvi, 5 ; III Reg., ii, 8, et Azmaveth ou Azmoth. La Vulgate n’emploie l’adjectif Bauramite que I Par., xi, 32. Dans II Reg., xxiii, 31, elle dit que Azmaveth était de Béromi, c’est-à-dire de Bahurim, et elle nomme exactement Bahurim, II Reg., xvi, 5, etIII Reg., il, 8. Voir Bahurim.

    1. BAVAÏ##

BAVAÏ (hébreu : Bavvaï ; Septante : Bevei), fils d’Énadad, chef de la moitié du district de Céila, au temps de Néhémie, releva une partie de la muraille de Jérusalem, voisine du sanctuaire. II Esdr., iii, 18.

    1. BAXTER Richard##

BAXTER Richard, célèbre théologien non conformiste anglais, né le 12 novembre 1615 à Rowton, dans le Shropshire, mort à Londres le 8 décembre 1691. Il devint, en 1640, vicaire de Kidderminster, et mena ensuite une’ie très agitée et très tourmentée. Il composa un grand nombre d’écrits, dont un seul est relatif à l’exégèse : A paraphrase on the NewTestament, with notes doctrinal and practical, in-4°, Londres, 1685 ; in-8°, 1695, 1810. Cet ouvrage fut déféré au Banc du Roi, et l’auteur emprisonné pendant deux ans ; mais le souverain lui pardonna ensuite, et lui permit de se retirer à Charter-House Yard. La Paraphrase est surtout pratique ; le sens y est souvent bien exposé, seulement on y retrouve les erreurs de l’auteur sur la grâce et la rédemption. Voir Matth. Sylvester, Reliquiss baxterianse, Londres, 1696, 1713, 1727 ; Orme, Life and Times of Baxter, 2 in-8°, Londres, 1830 ; von Gerlæh, Richard Baxter nach seinem Leben und Wirken, Berlin, 1836 ; Schmidt, R. Baxter’s Leben und Wirken, Leipzig, 1843.

    1. BAYER Francisco Perez##

BAYER Francisco Perez, antiquaire espagnol, né à Valence en 1711, mort le 26 janvier 1794. Il professa l’hébreu à l’université de Salamanque, fut chanoine de Tolède et conservateur de la Bibliothèque de Madrid. Il a publié : Dissertatio isagogica de numis Hebrœo-Samaritanis, in-4°, Valence, 1781 (avec figures) ; Numorum Hebrseo-Samaritanorum Vindicatio, in-4°, Valence, 1790 (avec gravures) ; Legitimidad de las monedas Eebrseo-Samaritanas, confutacion de la diatriba de Dn. Olao Gerh. Tychsen, in-4°, Valence, 1793. Bayer le premier a tracé la véritable voie à la numismatique hébraïque. Dans

ses voyages, il avait recueilli une collection importante de monnaies juives ; il les arrangea et les interpréta avec beaucoup de science, les reproduisit avec exactitude, et en établit l’authenticité. — Voir Baur, dans Y AUgemeine Encyclopâdie, t. vm (1822), p. 246 ; Frd. W. Madden, History of Jewish Coinage, in-8°, Londres, 1864, p. H.

F. Vigouroux.

    1. BAYES Joshua##

BAYES Joshua, ministre presbytérien anglais, né à Manchester en 1671, mort le 24 avril 1746. Il fut ordonné prédicateur de l’Évangile et ministre le 22 juin 1694. Matthew Henry étant mort avant d’avoir achevé son Commentaire sur les Saintes Écritures, la continuation de son œuvre fut confiée à un certain nombre de théologiens presbytériens, et Bayes fut chargé d’expliquer l’Épitre aux Galates. Son travail parut dans le Commentary on tho Old and New Testament, 5 in-f°, Londres, 1737.

    1. BAYITH##

BAYITH (hébreu : habbayif, avec l’article, « la maison » ). Quelques interprètes considèrent ce mot comme un nom propre, désignant une localité moabite, dans Isaïe, XV, 2. Le Targum et la version syriaque suppriment la conjonction et qui sépare Batjit et Dibôn dans le texte hébreu, et lisent Beth-Dibon. Cette leçon n’est pas plus fondée que l’opinion précédente. La Vulgate a pris bayif pour un nom commun, domus, « maison, » c’est-à-dire ici « temple » de Chamos ou des divinités moabites, et la plupart des commentateurs adoptent cette explication, en faveur de laquelle on peut alléguer que bayif est précédé de l’article et qu’il est en parallélisme avec bamôt, « les hauts lieux » où l’on honorait les dieux de Moab. Cf. Is., xvi, 12, sancla sua, « son sanctuaire. » La stèle de Mésa, trouvée à Dibon, mentionne, ligne 27, un Beth-Bamoth ou « temple des hauts lieux ». Voir Mésa. C’est peut-être VHabbayif dont parle Isaïe. Les hypothèses imaginées par divers exégètes qui supposent que Bayit désigne Beth-Diblathaïm, Beth-Baal-Méon ou Bethphogor, sont complètement arbitraires. Cf. Bæthgen, dans Handwbrterbuch des biblischen Altertums, 2e édit., 1893, p. 179.

    1. BAYLE Marc Antoine##

BAYLE Marc Antoine, théologien français, professeur d’éloquence sacrée à la faculté de théologie d’Aix, né à Marseille en Î825, mort dans cette ville le 18 mars 1877. On a de lui : Homélies sur les Évangiles, 2 in-18, Tournai, 1865. Son principal travail est la traduction française de plusieurs livres de la Bible, qui ont été imprimés dans la Sainte Bible avec commentaires, publiée par l’éditeur Lethielleux, in-8°, Paris, 1877 et suiv. Sa version est littérale et bonne. Voir Uterarischer Handweiser, février 1880, p. 70. O. Rey.

1. BAYLEY Anselme. Voir Bailey.

2. BAYLEY Robert Slater, ministre indépendant, Anglais, né à Lichfield en 1801, mort le 14 novembre 1859. Il fut successivement pasteur à Louth, dans le Lincolnshire, à Sheffield, à Londres et à Hereford. On a de lui, entre autres ouvrages, À new Concordance to the Hébreu) Bible juxta editionem Hooghtianam, and accommodated to the English version, in-8° ; À course of lectures on the Inspiration of the Scriptures, in-12, Londres, 1852.

— Voir L. Stephen, Dictionary of national Biography, t. m (1885), p. 444.

    1. BAYLY Benjamin##

BAYLY Benjamin, recteur anglican de l’église Saint-James, à Bristol, mort le 25 avril 1720, est l’auteur de : An Essay cm inspiration. Londres, 1707 ; 2e édit., 1708. La première édition est anonyme ; la seconde est considérablement augmentée.

BAYNE. Voir Baines.

    1. BAYNES Paul##

BAYNES Paul, théologien puritain anglais, né à Lon-