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AZÉCA — AZMOTH


peu de distance d’une colline élevée, appelée Tell-Zacharia. Il est en face de Youadi es-Sent, à une heure nordouest de Schouêkéh (fig. 381). La frontière des territoires d’Israël et des Philistins devait passer dans son voisinage. Sa situation répond bien aux diverses données de la Bible ; mais il est difficile de voir dans Zæhara ou Zacharia une dérivation d’Azéca. Ce nom ou celui de Caphar-Zacharia peut cependant lui avoir été donné par suite de l’invention du corps de saint Zacharie, le prophète, dont parle Sozomène. H. E., rx, 16-17, t. lxvii, col. 1628. Le témoignage de Pierre Diacre est peut-être l’expression d’une tradition conservant avec le nom nouveau le souvenir de l’identité ancienne. L’indication d’Eusèbe est de pure critique et contestable. Zacharia est du reste sur la route de Beth-Gébrin (Éleuthéropolis) à Jérusalem.

L. Heidet.

    1. AZENBERGER Florian##

AZENBERGER Florian, bénédictin bavarois, né le 2 décembre 1766, mort le 16 avril 1841. Il enseigna avec succès la théologie et l’exégèse sacrée à Salzbourg et à Amberg. Il a résumé ses leçons dans un Brevis conspectus institutionum hermeneuticse, in-8°, Straubing, 1798.

J. Parisot.

AZER (hébreu : ’Êzér, « secours ; » Septante : ’ItÇoiip), lévite, fils de Josué, prince de Maspha, qui aida à la reconstruction des murs de Jérusalem sous Néhémie. II Esdr., iii, 9. Voir Josué, 7, t. iii, col. 1699.

1. AZEVEDO (Joaquim de), religieux de l’ordre de Saint -Augustin, né à Villa -Viciosa, en Portugal, mort en 1808. Il fit profession au couvent de Gracia de Lisbonne en 1762, et il enseigna la théologie à l’université de Coïmbre jusqu’à l’année 1806. On a de lui : Pro Vulgata Sacrorum Bibliorum Latina editione contra Sixtinum Aman Liber Apologeticus, in quo omnla Vulgatx loca, quse originali textu hebrseo a latino Interprète maie translata in censura sua contra Vulgatam contenait Amama, expenduntur, congruis explanationibus illustrantur, cum hebrxoque conciliantur. Accedunt prseter dissertationem prodromam in Vulgatam Latinam editionem, nonnulke alise dissertationes in Sacrant Scripturam Veteris Testamenti ex Prselectionibus Auctoris quas ad calcem Apologelici libri non abs re visum est subjungere, fn-f°, Lisbonne, 1722.

B. Moral.

2. AZEVEDO ( Louis de), jésuite portugais, mort en 1634, après vingt-huit ans d’apostolat en Ethiopie. Pour aider à la conversion des habitants de ce pays, il traduisit le Nouveau Testament en langue amharique ou éthiopien vulgaire. On lui doit aussi une version en ghez du Commentaire de Tolet sur l’Épîlre aux Romains, et de celui de François Ribera sur l’Épître aux Hébreux, 1617. Quelques écrivains lui ont attribué la version amharique du commentaire de Biaise de Viegas sur l’Apocalypse, mais ce travail est plutôt du P. Alphonse Mendez. — Voir la Biblioth. de la Comp. de Jésus, 1. 1 (1890), col. 735-737.

M. Fékotin.

    1. AZGAD##

AZGAD (hébreu : ’Azgâd, « fort en fortune [ ?] ; » Septante : ’Auyâ8), chef de famille dont les descendants revinrent de la captivité avec Zorobabel au nombre de douze cent vingt-deux, selon I Esdr., ii, 12, ou de deux mille trois cent vingt-deux, selon II Esdr., vii, 17. Une autre troupe de cent dix, Johanan à leur tête, accompagna Esdras dans son second voyage en Palestine. I Esdr., viii, 12. Un représentant de la famille du nom d’Azgad, et chef du peuple, signa avec Néhémie le renouvellement de l’alliance. II Esdr., x, 15.

    1. AZIAM##

AZIAM (hébreu : ’Vzziy&h, « Jéhovah est ma force ; » Septante : ’A&’a), descendant de Juda, et prince du peuple après le retour de la captivité. II Esdr., xi, 3-4.

    1. AZITORES##

AZITORES (André de), cistercien espagnol du XVIe siècle, né à Palenzuela, au diocèse de Palencia.

profès de l’abbaye de Valdeiglesias. Il a écrit sur la Sainte Écriture un excellent traité, intitulé : Theologia symbolica sive hieroglyphica, pro totius Scripturse Sacrée juxta primarium et genuinum sensum commentariis aliisque sensibus facile hauriendis, in-4°, Salamanque, 1597. C’est le premier volume d’un travail beaucoup plus considérable, qui devait en compter sept autres, d’après les plans de l’auteur ; mais celui-ci mourut en 1599, et ses notes manuscrites, conservées à Valdeiglesias, n’ont pas été publiées. — Voir Visch, Biblioth. script, ord. Cisterciensis (1656), p. 20 (il se trompe en appelant cet auteur Azorites) ; Antonio, Èibl. hisp. nova (1783), t. i, p. 70 ; Bucelin, Benedictus redivivus, Augsbourg, 1679, p. 146.

M. FÉROTIN.

    1. AZIZA##

AZIZA (hébreu : ’Àzyzâ’, « fort ; » Septante : ’OKci), de la famille de Jéthua ; un de ceux qui répudièrent les femmes étrangères qu’ils avaient épousées durant l’exil. I Esdr., x, 27.

    1. AZMAVETH##

AZMAVETH, hébreu : ’Azmâvét, « la mort est forte ». Nom de plusieurs personnes et d’une ville dans l’Ancien Testament. La Vulgate a transcrit le nom hébreu, tantôt Azmaveth, tantôt Azmoth. Voir Azmoth.

1. AZMAVETH (Septante : ’A<j|i<18, ’Açëwv), un des vaillants guerriers de l’armée de David, natif de Berom (hébreu : Bahurim). II Beg., xxiii, 31. Au lieu de Azmaveth de Bérom, on lit dans la liste parallèle, I Par., xi, 32 : « Azmoth le Bauramite. »

2. AZMAVETH (Septante : ’AÇjwie), ville mentionnée dans I Esdr., ii, 24, parmi celles dont les enfants revinrent de captivité avec Zorobabel. Citée avec Anathoth, Cariathiarim, Béroth, Rama, etc., elle devait évidemment appartenir à la tribu de Benjamin. Elle est également signalée dans II Esdr., xii, 29, où nous voyons que, lors de la dédicace des nouvelles murailles de Jérusalem, elle fut, avec Géba, au nombre des villes qui envoyèrent des chantres sacrés à la cité sainte. Il semble donc résulter de ces deux passages qu’elle était dans le voisinage de Géba (Djéba) et d’Anathoth (Anâta). Or entre ces deux localités se trouve le village de Ifazméh ou Hizméh, M^*-, dont la position répond parfaitement, et le nom assez bien, aux données scripturaires. Elle est appelée Bethazmoth (hébreu : Bêf-’Azmâvét ; Septante : Br)9a<ju.<66) dans II Esdr., vii, 28. Le petit village de Hizméh couronne une montagne blanchâtre et crayeuse. « Il compte à peine deux cents habitants. Quelques maisons paraissent construites, au moins dans leur partie inférieure, avec des matériaux antiques ; plusieurs citernes creusées dans le roc doivent également dater de l’antiquité. » V. Guérin, Description de la Palestine t Judée,

t. iii, p. 74-75.

A. Legendre.
    1. AZMOTH##

AZMOTH (hébreu : ’Azmâvét). Voir Azmaveth.

1. AZMOTH, nom dans la Vulgate, I Par., xi, 32, du guerrier qui est appelé II Reg., xxiii, 31, Azmaveth. Voir Azmaveth 1.

2. AZMOTH (Septante : ’Aqjuie, TaÇiuie), fils de Joada, de la descendance de Saiil par Jonathas. I Par., viii, 36 ; ix, 42.

3. AZMOTH (Septante : ’A<T(iû6), Benjamite, père de Jaziel et de Phallet, vaillants guerriers, habiles à tirer de l’arc. I Par., XII, 3. Peut-être identique à Azmaveth 1. A moins qu’Azmoth n’indique ici une place de ce nom, Azmaveth, dont Jaziel et Phallet auraient été originaires, ce qui les aurait fait appeler « fils d’Azmaveth ». Voir Azmaveth 2.

4. AZMOTH, l’intendant des trésors du roi sous la règne de David. I Par., xxvii, 25.