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ARTOPEUS — ARVADIEN

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principale église de Stettin. C'était un ami d’Osiander. Parmi ses ouvrages on remarque une Biblia Veteris et JVodï Teslamenti, et historié, arliflciosis picturis effigiata, cum explicatione latine et germanice, in- 8°, Francfort, 1557 ; Evangelicx conçûmes Dominicarum totius anni, in-8°, Francfort, 1537, ouvrage mis à l’Index par Pie IV. Voir Pantaleon, Prosopographia heroum et illustrium virorum totius Germanise, Bâle, 1565 ; Gesner, Bibliotheca Gesneri in epitomen redàcta, Zurich, 1863, qui mentionne du même auteur quelques autres ouvrages d'érudition biblique. J. Oliviéri.

    1. ARUBOTH##

ARUBOTH (hébreu : 'Ârubbôt ; Septante : 'Apa6<16), la troisième des circonscriptions territoriales qui, sous Salomon ; devaient tour à tour, pendant l’année, subvenir à l’entretien de la table royale. III Reg., IV, 10. L’officier qui était chargé d’y lever les impôts s’appelait Benhésed, ayant dans son ressort « ; Socho et toute la terre d'Épher ». De la mention de Socho nous pouvons conclure que ce district appartenait à la tribu de Juda. Mais il existait deux villes de ce nom : l’une dans la plaine, citée entre Adullam et Azéca, Jos., xv, 35, et généralement identifiée avec Khirbet Schoueikéh, localité située au nord-est de BeitDjibrin ; l’autre dans la montagne, Jos., xv, 48, et dont l’emplacement est également connu sous l’appellation de Schoueikéh, au sud-ouest d"Hébron. De laquelle des deux s’agitil ici ? On ne sait au juste. Nous serions plus tenté d’y voir la première. En effet, « la terre d'Épher » ne se rapporte évidemment pas à la Geth-Hépher de Zabulon, Jos., xix, 13, mais bien plutôt à la ville chananéenne (hébreu : Ifêfér ; Vulgate : Opher) citée, Jos., xii, 17, entre Taphua et Aphec. Or ces deux dernières appartenaient à la région nord-ouest de la tribu de Juda. Voir Aphec 1. Aruboth aurait ainsi fait partie de la grande et fertile plaine de la Séphéla, dont les richesses devaient

être mises â contribution par Salomon.

A. Legendre.
    1. ARUCH##

ARUCH (hébreu : 'Arûk, « arrangé » par ordre alphabétique), titre d’un célèbre dictionnaire talmudique composé au XIIe siècle par rabbi Nathan ben Jéchiel, surnommé pour cette raison par les auteurs juifs Ba’al 'Arûk, « l’auteur d’Aruch. » Voir Nathan ben Jéchiel.

ARUM (hébreu : Hârum, « haut ; » Septante : 'Iapt’v), père d’Aharéhel et fils de Gos, descendant de Juda. I Par., iv, 8.

    1. ARUMAH##

ARUMAH ( 'Â rûmâh), forme hébraïque du nom d’une localité de la tribu d'Éphraïm appelée dans la Vulgate Ruma. Jud., rx, 41. Voir Ruma 2.

ARUSPICES. Chez les Romains, on appelait aruspices les prêtres chargés d’examiner à l’autel les entrailles des victimes, pour en tirer des présages et prédire les événements futurs (fig. 282). Ce nom étant familier aux Latins, saint Jérôme s’en est servi pour traduire dans Daniel le mot chaldaïque gdzerin, qui désigne une classe de devins babyloniens, Dan., ii, 27 ; iv, 4 ; v, 7, 11. Comme gâzerîn vient de la racine gezar, « couper, mettre en morceaux, » cette expression a dû rappeler naturellement au traducteur de la Vulgate les aruspices qui examinaient les victimes immolées. Voir Gazerîn. Saint Jérôme a employé encore le mot d' « aruspices », IV Reg., XXI, 6, pour rendre l’hébreu ide'ônîm, dont la signification est « ceux qui savent [l’avenir] », devins en général ; et IV Reg., xxiii, 5, pour rendre l’hébreu kemârim, dont la signification est « prêtres [des faux dieux] ». L’expression d' « aruspices » ne doit donc pas être prise dans sa signification propre et rigoureuse dans la traduction de la Vulgate. Voir Foie, 1°.


282. — Aruspice examinant les entrailles d’une victime. Bas-relief romain du Musée du Louvre

    1. ARVAD##

ARVAD, forme hébraïque du nom de l’ile phénicienne connue sous le nom d’Arad. Voir Arad 2.

    1. ARVADIEN##

ARVADIEN (hébreu : hâ-'Arvàdî, avec l’article),