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DM

AREOPAGE

ARESI

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nommée Damans. Au pied de la colline, vers le nord, se voient les ruines d’une église dédiée à l’illustre Aréopagite. D"immenses blocs de pierre, en se détachant de la colline, y ont comblé une cavité profonde. Là avait été jadis le temple et la grotte sacrée des Euménides. Oreste, poursuivi par les Furies, s’y était réfugié demandant son salut à Minerve, dont il embrassa la statue. Depuis les esclaves y trouvèrent un asile où nulle main ne pouvait les atteindre. Pour d’autres détails, voir l’article Athènes. Cf. Vigoureux, Le Nouveau Testament et les découvertes modernes, p. 246-253. E. Le Camus.

    1. ARÉOPAGITE##

ARÉOPAGITE, 'Ap£io7ta-f l 1 "1?- Dans ' es Actes des Apôtres, xvii, 34, parmi les Athéniens convertis par la prédication de saint Paul est cité un Aréopagite du nom

par conséquent tous les anciens archontes n’en firent pas toujours partie. L’Aréopage était présidé par un èm<ruiTY]c. Plutarque : An seni sit gerenda respubl., XX, 1, D. 970. Un autre dignitaire nommé dans les inscriptions porte le nom de xr, p’j ! j t^î il. 'Apei’ov itdcyou (jo’j).yi ; . Corp. Inscr. attic, iii, 10, 680, 714, 1005, 1006, etc. Il figure dans les listes de magistrats après les archontes thesmothètes, c’est dire l’importance de ses fonctions. — Voir Caillemer, Dictionnaire des antiquités grecques et romaines de Saglio, t. i, p. 403, au mot Aréopage ; E. Dugit, Étude sur l’Aréopage athénien, in-8°, Paris, 1867 ; D. J. van Lennep, De varia variis temporibus Areopagi potestate, in-8o, Amsterdam, 1834 ; W. van Swinderen, Quæ fuit senatus areopagilici auctoritas variis Reipublicse atlicx temporibus, Groningue, in-8°, 1848. E. Beurlier.

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249. — Rocher de l’Aréopage, à Athènes.

de Denys. À l'époque où l’Apôtre vint prêcher à Athènes, le conseil de l’Aréopage occupait encore une place importante dans la cité. Les Romains, en effet, avaient laissé à Athènes le titre et les prérogatives de ville libre, c’est-à-dire son ancienne constitution. L’Aréopage continua donc à être le premier et le plus respectable corps de la république ( to cts^vôtoctov iuvé8piov, Corpus Inscriptionum atticarum, iii, 57, 714, etc.). Dans les décrets rendus au nom de l'État, il est placé avant le conseil des Six-Cents. D’après Cicéron, c'était vraiment lui qui gouvernait la république. De Nat. deor., ii, 29, 74. Il avait conservé en particulier d’importantes attributions judiciaires, et les Romains avaient recours aux Aréopagites ut ad judices graviores exercilatioresque. Aulu-Gelle, xii, 7. Son consentement était nécessaire pour l'érection des statues élevées par les particuliers et les corporations à leurs bienfaiteurs. Corp. Inscript, attic, iii, 731, 734, etc. Il s’occupait aussi de l’instruction de la jeunesse et de la police de la ville. Les décrets de l’Aréopage portaient les noms de Soy^a, 'l^çcfftxx, èitEp J n ; [j.x ou JTiOfivTifj.aTtajvo ?. Corp. Inscript, attic, iii, 331, 687, 824 a, 924, etc. Il est probable qu’un changement se produisit à l'époque romaine dans le recrutement des Aréopagites, qu’ils furent élus par un mode d'élection que nous ignorons, et que

    1. ARÉOPOL##

ARÉOPOL, ARÉPOL, ARIPOL Samuel, rabbin de Palestine, fils de R. Isaac, fils de Jom. Tob. Arépol, vivait au XVIe siècle, à Safed, dans la haute Galilée. On a de lui : 'Imrat 'Ëlôha, « Parole de Dieu, » commentaire homilétique sur le Pentateuque, in-4o, Venise, 157. (sic) ; Mizmôr lefôdâh, « Psaume de louange, » exposition du psaume alphabétique cxviii (cxix) et des quinze psaumes graduels, in-4o, Venise, 1576 ; Prague, 1610 ; Lêb hàkàm, Piov., xvi, 23 ; « Cœur du sage, » commentaire de l’Ecclésiaste, in-4°, Constantinople, 1591 ; Lublin, 1604 ; Sar sàlôm, « Le prince de la paix, » Is., ix, 5, commentaire sur le Cantique des 'cantiques, in-4o, Safed, 1579 ; Venise, 1596, etc. L. Guillereau.

    1. ARESI Paul##

ARESI Paul, théologien italien, né à Crémone, vers l’an 1574, mort à Tortone, le 16 juin 1644. Il prit le nom de Paul en entrant chez les Théatins, à l'âge de seize ans. Il enseigna la philosophie et la théologie à Naples, puis à Rome. Il s’acquit aussi un grand renom comme prédicateur. Choisi pour confesseur, à Turin, par Isabelle de Savoie, il fut nommé à l'évêehé de Tortone. Outre divers ouvrages philosophiques et des traités sur l'éloquence de la chaire, on a de lui : Novse qutedam vehtationes de vero sacri Cantici Salomonis cum historico