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ARCHÉOLOGIE BIBLIQUE — ARCHIPPE

2e édit., 5 in 8°, Vienne, 1817-1825 ; Archæologia biblica in epitomen redacta, in-8o, Vienne, 1814 ; ouvrage amendé et amélioré par Ackermann, Archæologia biblica breviter exposita, in-8o, Vienne, 1826 ; de Montbron, Essais sur la littérature des Hébreux, 4 in-12, Paris, 1819 (archéologie sous forme romanesque, avec notes) ; W. Brown, The Antiquities of the Jews from authentic sources, and their Customs illustrated by modem travels, 2 in-8o, Londres, 1820 ; Kalthoff, Handbuch der hebräischer Alterthümer, Munster, 1840 ;* G. L. Bauer, Kurzgefasstes Lehrbuch der hebräischen Alterthümer des alten und neuen Testament, 2e édit., par E. F. K. Rosenmüller, in-8°, Leipzig, 1835 ; * J. G. Palfrey, Academical Lectures on the Jewish Scriptures and Antiquities, 2 in-8o, Boston, 1840 ; Àllioli, Handbuch der biblischen Alterthumskunde, Landshut, 1844 ; * Ewald, Alterthümer des Volkes Israël, in-8o, Goettingue, 2e édit., 1858 ; Saalschütz quif), Archäologie der Hebräer, 2 in-8o, Königsberg, 1855 ; * Keil, Handbuch der biblischen Archäologie, 2 in-8o, Leipzig, 1858 ; Haneberg, Die religiösen Alterthümer der Bibel, Munich, 2e édit., 1869 ; Scholz, Handbuch der biblischen Archäologie, Bonn, 1834 ; Id., Die heiligen Alterthümer des Volkes Israël, Ratisbonne, 1868 ; * Kingler, Die biblischen Alterthümer, Calwer, 5e édit., 1877 ; * Thomson, The Land and the Book, in-8, Londres, 1863 ; Schäfer, Die religiôsen Alterthümer der Bibel, Munster, 1878 ; Schegg, Biblische Archäologie, in-8°, Fribourg-en-Brisgau, 1886 ; Trochon, Archéologie biblique, dans l’Introduction générale à la Sainte Bible, in-8o, Paris, 1887, et abrégé, in-12, dans l’Introduction à l'étude de l'Écriture Sainte, 1890 ; V. Ancessi, Atlas géographique et archéologique pour l'étude de l’Ancien et du Nouveau Testament, in-4o, Paris, 1876 ; L. Cl. Fillion, Atlas archéologique de la Bible, in-f°, Paris, 1883.

Dictionnaires. — Dom Calmet, Dictionnaire de la Bible, in-f°, Paris, 1730, plusieurs fois réimprimé ; *Winer, Biblische Realwörterbuch, 2 in-8o, Leipzig, 3e édit., 1847 ; * Bost, Dictionnaire de la Bible, 2 in-8°, Paris, 1849 ; de Saulcy, Dictionnaire des antiquités bibliques, gr. in-8o, Paris, 1859 ; 'Smith, A Dictionary of the Bible, 3 in-8o, Londres, 1863 ; * Schenkel, Bibellexicon, 5 in-8o, Leipzig, 1869 ; * Riehm, Handwörterbuch der biblischen Alterthums fur gebildete Bibelleser, 2 in-8°, Leipzig, 1884, etc. Voir Dictionnaires de la Bible.

Archéologies orientales. — B. d’Herbelot, Bibliothèque orientale, ou Dictionnaire universel contenant tout ce qui fait connaître les peuples de l’Orient, leurs mœurs, leurs arts, in-f", Paris, 1697 ; 3 in-f°, La Haye, 1777-1779, etc. ; *S. Burder, Oriental Customs, 2 in-8°, Londres, 1812 ; 5e édit., 1816 ; traduit et considérablement augmenté par G. F. C. Rosenmüller, Das alte und das neue Morgenland, 6 in-8o, Leipzig, 1818 ; * Th. Harmer, Observations on divers passages of Scriplure placing them in new light, compiled from relations incidentally menlioned in books of voyages and travels into the East, in-8°, 1764 ; 2 in-8°, 1776 ; 4 in-8o, 1816 ; Id., Beobachtungen ùber den Orient aus Reisebeschreibungen mit Anmerkungen von J. C. Faber, 3 in-8°, Hambourg, 1772 ; * J. G. Wilkinson, Manners and Customs of the ancient Egyptians, 2e édit., par S. Birch, 3 in-8o, Londres, 1878 ; * Lane, Modern Egyptians, 2 in-12, Londres, 1836 ; Maspero, Archéologie égyptienne, in-8o, Paris, et Lectures historiques, in-18, Paris, 1890 ; Babelon, Archéologie orientale, in-8°, Paris ; Lenormant et Babelon, Histoire ancienne de l’Orient, 6 in-4o, Paris, 1881-1888 ; Ancessi, L’Egypte et Moïse, in-8o, Paris, 1875 ; Vigouroux, La Bible et les découvertes modernes en Palestine, en Egypte et en Assyrie, 5e édit., 4 in-12, Paris, 1889 ; Le Nouveau Testament et les découvertes modernes, in-12, Paris, 1887 ; Sayce, Fresh light from the ancient monuments, traduit en français par Trochon, La lumière nouvelle, in-12, Paris, 1888. On trouvera dans ces divers ouvrages les renvois aux nombreux travaux de toute espèce qui intéressent les points particulière de l’archéologie biblique.

H. Lesêtre.

ARCHER, celui qui tire de l’arc. Le premier archer mentionné dans l'Écriture est Ismaël, Gen., xxi, 20 ; le second est Ésaù, Gen., xxvii, 3. Mais l’usage de l’arc était connu avant eux. Quoique nous ignorions à quelle époque on commença de s’en servir, les monuments égyptiens, sur lesquels les archers figurent en si grand nombre dès la plus haute antiquité (flg. 223, 225, col. 902 et 903), montrent que cette arme est extrêmement ancienne. Déjà, à la fin du récit du déluge, dans la Genèse, ix, 14, elle donne son nom hébreu, qését, à l’arc-en-ciel. Cependant les archers ne paraissent être devenus nombreux en Israël qu'à l'époque des rois. Ceux de la tribu de Benjamin sont alors les plus renommés. I Par., viii, 40 ; xii, 2 ; II Par., xiv, 8 ; xvii, 17. Après eux viennent ceux des tribus transjordaniques, Ruben, Gad et Manassé, I Par., v, 18, et ceux d'Éphraïm. Ps. lxxvii (hébreu, lxxvhi), 9. Voir Arc.


ARCHI (hébreu : Hâ'arkî, avec l’article ; Septante : 'A-zocTocpuOi, forme altérée des deux noms Archi et Ataroth, qui ont été à tort confondus en un seul), localité située sur la frontière de la tribu d'Éphraïm et de Benjamin, Jos., xvi, 2, et d’où était originaire Chusaï, ami de David, appelé pour cette raison l’Arkite, ou, selon l’orthographe de la Vulgate, l’Arachite. II Reg., xv, 32 ; xvi, 16 ; xvii, 5, 14 ; I Par., xxvii, 33. La forme hébraïque hâ'arki signifie proprement Arkite ou Arachite, et ne semble pas désigner directement un nom de ville ; celle - ci devait s’appeler 'Érek (ou Arach), comme la ville de la plaine de Sennaar, mentionnée Gen., x, 10, et de là avait été tirée la dénomination ethnique : Arachite, « originaire d’Arach » ou « habitant d' Arach ». Le passage de Josué, xvi, 2, qui a embarrassé beaucoup de traducteurs anciens et modernes, doit se traduire : « [La frontière d'Éphraïm] passe par le pays des Arachites [pour aller] vers Ataroth. » Plusieurs commentateurs ont supposé que les Arachites étaient une tribu chananéenne ; mais ce n’est qu’une hypothèse.

D’après les savants du Palestine Exploration Fund, Archi ou Érech n’est pas autre que l’Ain Arik actuel. Conder, Tenlwork in Palestine, 1878, t. ii, p. 104 ; Id., Palestine, 1889, p. 253 ; The Survey of Western Palestine, Memoirs of the topography, 1883, t. iii, p. 7. Cette identification, sans être certaine, peut être considérée comme probable. Ain Arik est un petit village complètement chrétien. G. Ebers et H. Guthe, Palâstina, t. i, p. 238. Il est situé entre Béthel et Béthoron, au fond d’une vallée. À l’ouest est une source d’eau excellente (Ain Arik, « source d’Arik » ), qui forme un petit ruisseau. Tout à l’entour sont des oliviers. Sur les bords de l’eau, des citronniers et d’autres arbres forment un épais bosquet. Marino Sanuto a marqué sur sa carte, en 1321, Ain Arik sous le nom d’Arécha.


ARCHIPPE ("Ap-/iimo ; ), chrétien du premier siècle. Dans son épître aux Colossiens, iv, 17, saint Paul fait dire à Archippe de considérer le ministère qu’il a reçu dans le Seigneur afin de le remplir ; dans la lettre à Philémon, 2, il l’appelle son compagnon d’armes, <Tucrrpa-riiûT ?) ; . Archippe était probablement de la famille de Philémon, peut-être son fils. Quel était le ministère qu’il avait à remplir ? On ne peut là-dessus qu'émettre des conjectures. Saint Jérôme, Théodoret et Œcuménius ont cru qu’il avait été évêque de Colosses ; d’autres, Conslit. apost., vii, 46, 1. 1, col. 1053 ; Théodoret, In Col., iv, 17, t. lxxxii, col. 628, ont supposé qu’il était docteur, et qu’il enseignait à Laodicée. D’après la tradition, Archippe aurait été un des soixante-dix disciples, et aurait souffert le martyre à Chones, près de Laodicée. Les Grecs célèbrent