Page:Dictionnaire analytique d’économie politique.djvu/418

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

montable aux progrès de la richesse et de la civilisation,

La consommation du revenu sans autre condition que celle de l’équivalent, n’a aucun de ces inconvéniens. Toujours averti par l’impulsion de la consommation, le producteur sait s’il doit économiser, et provoquer des économies pour étendre sa production et augmenter ses produits ; l’augmentation du capital ne produit jamais d’engorgement, son emploi est assuré, les produite sont échangés, et, leur échange augmente le revenu ; alors l’augmentation du revenu précède l’augmentation de la dépense, le revenu et la dépense réagissent l’un sur l’autre, et le capital stimulé par leur concours se proportionne à leurs besoins.

Ces résultats comparatifs de l’économie spéculative, et de l’économie stimulée par les besoins du capital, me paraissent ne laisser aucun doute sur les véritables effets de la consommation du revenu ; elle doit être entièrement abandonnée à la règle de l’équivalent.

RICHESSE. — Ce mot exprime l’état d’un individu, d’un peuple relativement aux nécessités, aux commodités et aux jouissances de la vie sociale.

N’ont-ils strictement que ce qui leur suffit, ils ne sont ni riches ni pauvres.

Éprouvent-ils des privations et des souffrances, ils sont pauvres et misérables.