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forme le revenu particulier ; ces (rois libres au partage du revenu, ne s’excluent pas, ne sont pas incompatibles et peuvent se cumuler sans obstacle et sans inconvénient. Rien n’empêche en effet que le revenu d’un individu ne se compose cumulativement des salaires du travail, des profits du capital et de la rente de la terre.

On doit aussi comprendre dans le revenu particulier, le revenu de ceux qui rendent des services aux salaries, aux capitalistes et aux propriétaires de la rente ; ce revenu est une sorte de déduction du revenu particulier, il en fait partie, et doit rester confondu avec lui.

Enfin, l’état, pour satisfaire à ses besoins et acquitter ses dépenses, fait des prélèvemens directs, et indirects sur le revenu particulier, et ces prélèvemens forment le revenu public.

Après la répartition du revenu général en revenu particulier et public, il est soumis à la consommation individuelle, et l’on ne voit p$s pourquoi chacun n’en disposerait pas pour se& besoins ; ses commodités et ses jouissances. On prétend cependant qu’il n’en doit pas être ainsi, et qu’on doit le diviser en deux parties.

L’une pour les besoins et la satisfaction de l’individu.

Et l’autre pour la production ultérieure, ou, ce qui est la même chose, pour l’entretien du capital, aliment et instrument nécessaire de la production. (Voyez Capital.)