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vénale des produits annuels de la terre et du travail.

Le revenu consiste dans la valeur des produits et non dans tes produits. Qui n’a que des produits n’a point encore de revenu ; rechange des produits qu’on ne veut pas consommer peut seul en donner un, et déterminer sa quotité par la valeur monétaire ou Vénale des produits.

Toutefois on tomberait dans une grave erreur si l’on considérait la valeur monétaire que donne l’échange des produits, comme le revenu ; elle n’en est, pour, ainsi dire, que la mesuré ; elle exprime à quelle somme il s’élève, mais il n’est en réalité que les produits que la monnaie peut acheter. Si, par exemple, l’échange porte la râleur des produits à 100,000 fr. en monnaie, ce ne sont pas les 100,000 fr. en monnaie, fut-elle d’or et d’argent, qui formant le revenu, il se compose uniquement des produits que les 100,00 f. en or et en argent peuvent acheter.

D’où il résulte que sans l’échange des produits en monnaie, il n’y a point de revenu, et que l’emploi de la monnaie constitue le revend et fixe sa quotité.

Quand le revenu embrasse la valeur totale dès produits annuels de la terre et du travail d’au pays, il prend la dénomination de revenu général.

Réparti entre les particuliers soit à titre de salaires du travail, soit à titre de profits du capital, soit à titre de rente de la terre, le revenu général