Page:Dictionnaire analytique d’économie politique.djvu/291

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ment de la rareté et de l’abondance qui les ruine tour à tour sans aucun moyen d’échapper à leur fatale destinée.

Un temps viendra sans doute, et je fais des vœux pour qu’il ne soit pas éloigné, où tous les peuples placés dans des situations à peu près égales de travail, de richesses et de civilisation, pourront supprimer les barrières qui les séparent ; mais ce moment n’est pas arrivé, et l’on ferait d’inutiles efforts pour les devancer. Jusque-là on ne peut que lutter contre les inconvénients, sans pouvoir se flatter d’y remédier, mais dans l’espoir d’en réduire les calamités.


H


HAUSSE. — Ce mot exprime l’élévation, au-delà du cours ordinaire, du prix vénal des choses mises en vente.

Mais qu’est-ce que le cours ordinaire ? Si c’est la valeur réelle, alors le cours ordinaire ne signifie rien ; car il n’y a pas de valeur réelle. (Voyez Valeur.)

Si le cours ordinaire n’est pas la valeur réelle, il n’exprime rien de réel et de positif.

C’est donc sans raison, et même contre toute raison, que les mots hausse et baisse figurent dans la nomenclature économique.


I


IMPORTATIONS. — Ce sont les produits