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moyens sont presque toujours spéciaux, dépendent de plusieurs circonstances et de causes accidentelles et locales qu’on ne peut généraliser, il serait inutile et sans intérêt d’essayer d’en déterminer le mérite et l’importance. Il nous suffit de dire qu’il n’y a point à cet égard de régie établie.

Cette esquisse rapide de l’origine des banques, de leur classification en banques dé prêt, de dépôt et de circulation, de la nature et des fonctions de chacune d’elles, de leurs avantages propres et particuliers, et de leurs vices naturels et accidentels, me semble donner une notion suffisante de cet important sujet. Si l’on veut l’approfondir davantage, il faut consulter les livres qui l’ont traité spécialement, ou ceux qui l’ont envisagé avec plus ou moins de détails dans les traités généraux de l’économie politique.


BANQUEROUTE. — Ce mot est propre au commerce. Il exprime l’état d’un commerçant qui cesse ses paiemens parce qu’il ne veut ou ne peut pas les continuer. Sous ce rapport, la banqueroute ne doit point trouver de place dans un dictionnaire d’économie politique.

Mais l’usage accuse de banqueroute les gouvernemens qui ne tiennent pas leurs engagemens envers leurs créanciers, et sous ce nouveau rapport, la banqueroute se rattache à l’économie politique et donne lieu d’examiner quels effets produit la banqueroute publique sur l’économie