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qui n’a cessé de le posséder depuis. Le Tyrol fut , tiates à tel point, qu’ils fnirent par vaincre, 671 av. souvent l’apanage de princes de la maison d’Autri- J.-C. En récompense, Tyrlée fat reconnu citoyen che.Une des branches de cette maison , après la mort de Sparte ; on lisait ses poésies à l’armée rassemblee. de Maximilien II, prit le nom de branche de Tyrol : On n’a de lui que trois fragments, qu’on imprinie elle arriva a l’empire en 1618, dans la personne de d’ordinaire avec les Gnomiques, el qui ont été dou Ferdinand II , et ne cessa qu’avecCharlesVI. Le Tyrul nés à part avec un commentaire de Klotz , Alten fut en 1808 envahi et conquis par les armées fran . bourg, 1764 , 1767 , in-8 ; ils ont été traduits en çaise et bavaroise, et réuni un momentà la Bavière. prose française par Hautome, 1826 , in- 12, et en Il éclata dans ce pays en 1809 contre Napoléon une vers par F. Didot, 1826 , in -8 . insurrection dirigée par André Hofer, qui fut bien- TYRWHITT (Thom .) , savant critique , né en tôt comprimée. Le Tyrol a été rendu à l’Autriche 1730 à Londres , mort en 1786, fut quelque temps en 1814 .

sous- secrétaire de la Chambre des communes, et

TYROL, Terioli en italien , bourg et ancien comtédu enfin garde du Musée britannique. Il a laissé, en Tyrol, sur la gauche de l’Adige, à 2 kil. de Méran, tre autres écrits : Explication de plusieurs inscriptions a donné son nom à tout le pays (Voy. l’art . précé- grecques (dans l’Archæologia britannica, 1770, in-4 ) ; dent ). Aux environs, beau marbre. Sur un rocher Dissertatio de Babrio fabularum æsopicarum scrip voisin se voit encore le vieux château de Terioli . lore ( avec plusieurs fables d’Esope inédites), Orford , TYRONE , comté d’Irlande (Ulster), entre ceux 1776, in -8 ; etc. Il a publié les Contes de Chaucer, de Londonderry au N. , d’Antrim à l’E ., de Mona- avec un glossaire, 1778 : les poèmes du pseudo ghan et de Fermanagh au S., d’Armagh au S. E., de nymeTh.Rowley (Chalterton ), etc. Donegal à l’O . ; 315,000 hab. Ch.-l. , Dungannon. TYSDRUS, El- Jem , ville de l’Afrique propre , Sol fertile, quoique montagneux ; pâturages, grains, près de la mer. C’est là que les deux premiers fer, houille, pierre à chaux.

Gordiens furent élevés à l’empire.

TYRREL (James) , historien , né à Londres en TZAPAR -BAZARDJIK , Bessapara, ville de la Tur 1642 , mort en 1718, se fit de bonne heure connaî- quie d’Europe (Roumélie), près de la Maritsa , à 36 Ire en defendant les idées libérales, combattit le kil . O. de Philippopoli ; 10,000 hab. Mur Nanqué de Patriarche de Filmer , favorisa la révolution de tours. Bains thermaux, salpêtre. 1689, composa dans ce but des Dialogues politiques, TZAR ou TSAR . Voy. CZAR, qui eureni une grande vogue, et üt paraître, de TZARITZIN , ville de la Russie d’Europe(Saratov ), 1700 à 1704 , une Histoire générale de l’Angleterre sur le Volga , à 400 kil . S. de Saratov ; 2,300 hab. jusqu’à la fin de Richard II (5 vol . in -fol.) ; il y Melons exquis , eaux minérales. Jadis Tzarilzin montre que les libertés des peuples ne sont pas des était le ch.- 1. de la ligne militaire de Tzaritzin qui concessions des rois. Le mérite de cet ouvrage est de s’étendait du Don au Volga. contenir de longs extraits des vieux historiens anglais. TZARSKOE -SELO , ville de la Russie d’Europe TYRRHÈNES, Tyrrheni, nom qui passe pour sy- (Saint- Pétersbourg), à 25 kil. S. de Saint-Péters nonyme d’Etrusci, mais qui l’est aussi de Pélasge, bourg, et près de Sophia, sur la route de Saint-Pé de sorte qu’il désigne, tantôt la population pélasgi- lersbourg à Moscou ; beau château et lycée impérial . que de l’Etrurie (par opposition aux Rasena) , ou la TZETZES ( J. , poêle et grammairien grec, né à population étrusque mixie , composée de Rasena et Constantinople vers 1120 , mort vers 1183, écrivait de Pélasges , laniol diverses peuplades pélasgiques avec la plus grande facilité. Il a laissé : Carmina Ilia maritimes de l’Italie . Les anc. donnent aussi aux ca, poésies tirées de l’histoire de Troie ; des Alle Tyrrhènes le nom de Lydiens, ce qui suppose qu’ils gories mythologiques, physiques el morales (en vers venaient de Lydie. Les Tyrrhènes élaient célèbres iambiques) ; les Chiliades ( en 6 livres et en vers comme navigateurs, et surtout comme pirates. politiques) ; des épigrammes et poésies diverses ; une TYRRHENIENNE (mer) , Tyrrhenum mare , dite Exégèse sur l’Iliade ; des scholies sur Hésiode , sur aussi Inferum mare (par opposition à Superum mare l’Alexandra de Lycophron ; celles - ci contiennent qui se disait de l’Adriatique), partie de la Médiler- beaucoup de traits précieux (on les a altribuées , ranée entre la côte occidentale de l’Italie , la Sicile, mais à tort, à son frère Isaac Tzetzès). Il y a encore de et les deux îles de Corse et Sardaigne .

Tzetzės beaucoup de scholies inédites. Les Chiliades

TYRTÉE, poëte athénien . Les Lacédémoniens se trouvent dans le Corpus poetarum græcorum, ayant, pendant la 2e guerre de Messénie, demandé Genève, 1614, t. 2, p. 274 ; la meilleure édition des par l’ordrede l’oracle des secours aux Athéniens , Iliaques est celle de Bekker, Berlin, 1816, gr. in -8. ceux-ci leur envoyèrent , comme par dérision,le . TŻINTZONTZAN, ville du Mexique (Valladolid ), poète Tyrtée, qui élait boiteux et même borgne ; mais à 16 kil. N. 0. de Pascuaro ; 2,500 hab . Jadis ce poëtesut par ses chants belliqueuxanimer lesSpar- ch.-l. du Mechoacan . U

N. B. Cherchez par Ou et par V ou W les mois qui ne seraient pas à l’U. U, chez les anciens, était la même lettre que V. , où tous ces malheureux périrentde faim ( vers 1288) . Pour l’usage de celle lettre dans les abréviations, Le Dante , dans son Enfer , a raconté ce terrible Voy, ce qui est dit de la lettre V.

épisode des guerres civiles de Pise , ainsi que la

MATUMA, riv. du Brésil (Para ), tombe dans l’A- cruelle vengeance qu’Ugolin exerce dans l’enfer mazone au N. E. du lac Saraca : cours , 450 kil . sur le crâne de son meurtrier. UBALDINI (Roger d ’) , archevêque de Pise en UBALDIS (BALDE DE ) . Voy. BALDE . 1776, et l’un des principaux chefs des Gibelins, eut UBAY, riv . de Bolivie. Voy. SAN- MIGUEL . à lutter contre le pertide Ugolin de la Gherardesca , UBEDA , Bætula ? ville d’Espagne (Jaen ), entre le qui lui disputait la souveraineté dans Pise, s’empara Guadalquivir el le Guadalimar, à 30 kil. N. E. de de sa personne, et le fit enfermer avec ses enfants Jaen ; 15.800 hab . Enlevée aux Maures en 1239. dans une tour dont il jeta les clefs dans l’Arno et UBERTI ( FARINATA DEGLI ) , chef de la faction gibe