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TROY

1800

TRUC

.

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élail-ce un proverbe en Grèce, que celle phrase : du dép. de l’Aube , à 150 kil. S. E. de Paris , sur « Il revient de l’antre de Trophonius, » pour dire la Seine ; 25,563 hab. Evêché, tribunal de freins il est grave et soucieux .

tance et de commerce ; collége communal. Murailles.

TROPPAO, Troppavia en latin mod ., ville des Belle cathédrale , dité de Saint-Pierre (clocher de Etats autrichiens , ch.-l. du cercle de Troppau (ou | 56 mètres), palais épiscopal , hôtel-de-ville, préfec Silésie autrichienne), sur l’Oppa , à 140 kil. N. E. ture ; belle promenade du Mail. Rues étroites et de Brünn ; 8,000 hab . Château , gymnase , école tortueuses, beaucoup de maisonsen bois. Société d’a supérieure, muséum d’histoire naturelle , biblio - griculture, arts et sciences ; bibliothèque publique, thèque. Armes, draps, liqueurs. Il s’est tenu à Trop- école spéciale de commerce. Bonneterie, cotonnades, pau, d’octobre à décembre 1820, un fameux congrès rouenneries , draps , basins , chamoiseries , ins où fut résolue la répression de la révolution pié- truments aratoires ; charcuterie renommée, etc, montaise. — Le cercle de Troppau ou Silésie autri- Troyes était sous les Romains le ch.- 1 . des Tricus clienne a pour bornes au S.les cercles de Prerau ses ; elle était comprise dans la 4e Lyonnaise : elle et d’Olmutz, et fait partie du gouvernement de fut saccagée par les Normands en 889. Reta Moravie ; 140 kil . sur 25 ;200,000 hab . Pays mon- blie dans la suite, elle devint la résidence des com lagneux, climal froid : sol peu fertile ; beaucoup tes de Champagne et la capitale de la Champagne, de moutons et de chevaux. Fer, marbre, ardoises, C’est de Thibaut IV ( 1102-1152) , que date la navia chaux, iourbe, eaux minérales.

sance de son industrie et son importance commer

TROS, fils d’Erichthonius et père de Ganymede, ciale. Isabeau de Bavière y transféra en 1420 le par d’llus et d’Assaracus, régna sur Troie, qui prit son lement de Paris, et y conclut l’indigne traile qui nom . Il fit la guerre au roi de Lydie Tantale. livrait la France aux Anglais , et anéantissait les TROUBADOURS, poëtes provençaux des xie, xir droits du dauphin . Déjà en 1415 Jean -sans-Peur, el xile siècles, ainsi appelés du mot troubar, trou- duc de Bourgogne, l’avait prise ; Charles VII la re ver , inventer ; ils nommaient leur art la gaie conquit en 1427. Louis XVI y exila le parlement science. Les plus célèbres d’entre eux furent P. Vi- de Paris en 1787. Ses environs furent le théâtre de dal, Arnauld Daniel, Bertrand de Born , Anselme sanglants combats en 1814. Cette ville a été souvent Faydilt, Raimond Bérenger, comte de Provence, incendiée, notamment en 1181 el en 1524. A Troyes Richard Caur-de-Lion , Thibaut, comte de Cham- sont nés le pape Urbain IV, l’historien Juvénal des pagne, et Guillaume IX , comte de Poitiers. Leurs Ursios, le poële Passerat,les deux Pithou, Grosley, poésies, qui pour la plupart appartiennent au Mathieu Molé, Mignard , Girardon , etc. – L’arr. de genre lyrique, et sont très courtes , se composaient | Troyes a 9 cantons (Aix -en-Othe , Bouilly ,Ervy , de sirventes , plaints, lensons, ballades, novas ( ou Estissac, Lusigny, Piney -Luxembourg ei Troyes, nouvelles). Ils chantaient surtout la chevalerie et qui compte pour 3), 121 communes et 90,923 hab. l’amour : cependant ils ont aussi laissé des poèmes TRUBLET (Nicolas - Charles- Joseph ), né en 1697 didactiques et sacrés, et de volumineux romans (le à Saint-Malo , mort en 1770 , archidiacre et cha Bréviaire d’amour’, le Girard de Roussillon, etc.). Le noine de Saint-Malo, trésorier de l’église de Nantes, troubadour de profession allait de châleau en châ- écrivil quelques compilations obscures , et ont teau réciter ou chanter ses vers en s’accompagnant néanmoins par être de l’Académie française ( 1761 ) . d’un instrument, ordinairement d’une guitare ; / 11 s’attira par quelques critiques l’animosité de Vol souvent aussi il se faisait accompagner d’un jon- taire, qui fit de lui comme le héros de la satire gleur, par lequel il faisait chanter ses vers . Les trou - intitulée : le Pauvre Diable ; c’est sur l’abbé Trublet badour : claient répandus dans le midi de la France : que ce poëte til ce vers si plaisant : ils florissaient surtout à Toulouse, à Narbonne, à

Il compilait, compilait , compilalt.

Aix en Provence. Ils parlaient la langue d’Oc. On a de lui des Essais de lillérature et de Morale TROUVERES, pocies du nord de la France , qui ( 1736) , des Panegyriques des Saints (1755), des Mé du si au xve siècles ont composé en roman -wallon moires sur Lamolle et Fontenelle (1761 ) . ou langue d’Oil ( le vieux français) ; ils existaient en TRUCCIA , auj . Droissyou Bruel , ville de la même temps que les Troubadours, et leur nom a le Gaule septentrionale, près de Suessiones (Suissons) . même sens (trouver, troubar). Mais, tandis que les Les troupes de Frédégonde y défirent en 593 Chil Troubadours ont surtout briilé dans le genre lyri- uebert, fils de Brunehaut. que, c’est à la poésie épique que les trouvères se sont TRUCITET (J.) , mécanicien , né à Lyon en 1657, livrés de préférence. Ils ont admirablement réussi mort en 1729, entra chez les Carmes, et prit le nom et dans la grande épopée, qui a pris par excellence de père Sébastien. Il fut encouragé par Colbert à le nom de roman, et dans les fabliaux, qui sont sou- étudier l’hydraulique, eut grande part à la conduite vent chez eux des chef’s -d’cuvre d’originalité , de des eaux dans les jardins de Versailles, fut consulté naïveté, de gaieté. Les Trouvères ont aussi fait quel- sur tous les canaux construits depuis en France, ques poésies lyriques, tels que lais, virelais et bal- dirigea seul celui d’Orléans , imagina la machine à lades ; enfin on leur doit les romans de chevalerie transporter les arbres dile diable . , el ful admis en prose. Leurs plus célèbres romans en vers sont le comme honoraire à l’Académie des Sciences ( 1699 ) . Bruit d’Angleterre et le Rou de Wistace ou Wace ; TRUCHSESS DE WALDBOURG (Gebhard ), arche l’Alexandre, de Lambert et d’Alexandre de Bernay vêque-électeur de Cologne (1577), était de l’illustre (composé vers 1260 en vers de 12 syllabes, qui de- maison de Waldbourg ,dans laquelle la charge de tr16 puis prirent le nom d’alexandrins ;; Ic Chevalier chsess (maitre d’hôtel ) de l’Empire,était héréditaire. au Cygne, de Renaut et Gauder ; Gérard de Nevers, Il s’éprit d’Agnèsde Mansfeld, chanoinesse de Gueri par Gibert de Montreuil : Garin le Loherain , par chen , en 1578 , et eulavec elle des relations telles que Jehan de Flagy : le roman de la Rose , par Guil- les frères d’Agnès le sommèrentd’épouser leursaur. laume de Lorris et Jean de Meung, dil Clopinel. Voulant se marier sans perdre l’électorat, Gebharu TROUVILLE , village du dép. du Calvados, sur la changea de religion ( 1582) et prit Agnés pour femme ; Manche, à 6 k.N.E. de Pont-l’Evêque ; 1,800 hat. Fré- mais la ville et le chapitre se déclarèrent contre lui, quenté depuis quelque temps pour les bains de mer . le pape l’excommunia , et Ernest, électeur de Ba TROWBRIDGE, ville d’Angleterre (Will), à 14 vière , se rendit maître du pays à l’aide des Es hil . S. E. de Bath ; 9,550 liab. Drap, lainages. pagnols (1583 ). Abandonné même des Luthériens , TROY, ville des Etats -Unis ( New - York ), sur parce que la bénédiction nuptiale avait élé donnée Illudson , à 11 kil . N. d’Albany ; 12,000 hab . Mou- par un ministre calvinisle, Gebhard se réfugia en lins divers, cau -de -vie , colonnades, toile à voiles. llollar.de, puis à Strasbourg, où il possédait un ca. TROYES, casses, Treca ou Augustobona , ch.- . novical. li y mourut en 1601 , Is.