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nommés de leurs chefs-lieux. Alep peut être prise de Perse (257 et 261 de J.-C.). Elle douna même pour capitale. A l’O. sont le Liban et l’Anti-Liban ; des empereurs et des impératrices à Rome, et l’on deux grandes chaines très voisines l’une de l’autre, nomme période syrienne celle qui va de Septime parallèles entre elles et parallèles à la côte. Climat Sévère à Philippe-l’Arabe (193-249). La Syrie avait brûlant dans les plaines, tempéré dans les mon- été , après la Judée, la 1re province où eût pénétré lagnus. Sol très fertile ( sauf vers le désert de le christianisme. Depuis le triomphe de celle reli Syrie au S. E , et dans toute la lisière orientale) . gion , le siège d’Antioche devint un palriarchat. La palmiers , coton , indigo , canne à sucre , tabac ; Syrie tomba une des premières au pouvoir des Ara bons vins, oliviers, mūrier blanc : limons, poncires, bes (634-638) ; elle devint leur province principale pastèques, dattes, pistaches, bananes, etc. Tremble- sous les Ommiades qui siégeaient à Damas (669 ments de terre fréquents, et nombreuses traces d’é- 750 ), appartint tour à tour aux Abbassides ou aux ruptions volcaniques (vers la mer Morte ), chameaux, Thoulounides (883-905), aux Fatimites ( 968-1078 ), buffles , chacals, hyènes, onces ; colibris, pélicans, aux Seldjoucides ( 1078-1127 ou 1154 ) , fut, lors de ramarnar (animal qui détruit les sauterelles) : peu la première croisade, partagée entre les Chrétiens de gibier . Peu d’industrie . Commerce actif sur les qui y formèrent divers petits états (Jérusalem , An côtes el dans quelques villes (Alep, Damas, etc.) , tioche, Tripoli), et les princes musulmans de Da mais il est aux mains des Juifs et des Européens mas et d’Alep, dont les états furent finalement ceux -ci ont des consuls dans les grands ports de réunis en un seul sous les Atabeks de Syrie ( 1154), Syrie qu’on comprend au nombre des Echelles du lesquels à leur tour furent remplacés par les Ayou Levant). Le gouvernement, le plus souvent exercé bites d’Egypte, qui prirent Jérusalem (1187). Après très arbitrairement par des pachas, est vexatoire et diverses révolutions, les Chrétiens furent définitive insuffisant. Dans certains districls vivent des peu- ment chassés de la Palestine (1291 ) par Kelaoun , plades indépendantes, les Ismaéliens, les Druzes sultan baharite d’Egypte , et la Syrie resta près de (qui sont en même temps un peuple et ane secte trois siècies unie à l’Egypte, jusqu’à ce que le sultan religieuse ), les Maronites (petite société chrétienne ), ottoman Selim I mît fin à la domination des Mame les Samaritains (à Naplouse). La langue usuelle est louks Baharites ( 1517 ). Depuis ce temps, la Syrie a l’arabe, ensuite vient le lurc ; l’italien el le fran- toujours été province ottomane, à quelques révolles çais, ou plutôt la langue franque , se parlent dans près (tantôt sous l’émir druze Fakhreddin , 1635 , tan les villes et sur la côte .
tôt sous quelques pachas , entre autres le fameux
SYRIE ANCIENNE. Elle se divisait en trois parties : Ahmed -Djezzar, à la fin du XVIII° siècle). En 1798, 1 ° Syrie vraie au N. ; 20 Phénicie , sur la côte , les Français, déjà maîtres de l’Egypte , tenlèrent la vers le centre ; 3° au S. , région de la Palestine , conquête de la Syrie, mais sans pouvoir y réussir. divisée en Palestine el pays des Philistins (ce der- Dernièrement, la Syrie avait été cédée à Méhémet nier n’était qu’une côte étroite comme la Phénicie, Ali par la Porle, après la bataille de Konieh ( 1833) ; mais moins riche en ports) . Dans la Syrie vraie, on mais l’intervention armée des Anglais l’a fait res distinguait encore la Célésyrie ou Syrie creuse , en- tituer au sultan ( 1840 ). Depuis cette époque, tout tre le Liban et l’Anti-Liban, la Chalcidique, la le pays est livré à l’anarchie. Cyrrhestique, l’Euphratésienne, la Comagène. Les SYRIE (Roy. de) , vaste empire fondé par les Sé villes principales étaient Damas, Antioche , Tyr , leucideset beaucoupplus étendu que la Syrie propre, Sidon , Béryte, Acco (Saint-Jean -d’Acre),etc. De- dura 237 ans,de301 à 64 av. J.-C. SeleucusI’Ni puis le ive siècle, la Syrie fut comprise par les cator, qui, dès 311 , régnait à Babylone , le fonda Romains dans le diocèse d’Orient, dont elle forma après la victoire d’Ipsus , qui fit perdre la Syrie à la plus grande partie. - On nommait Leucosyrie ou Antigone.Le roy. de Syrie varia sans cesse de li Syrie-Blanche une partie de la Cilicie (Voy. LEUCO- mites, mais presque toujours il alla décroissant. On SYRIE), paropposition à la Syrie propre, qu’on doit y distinguer 5 moments principaux : 1° de 301à nommait Mélano- Syrie ou Syrie- Noire.
210 environ , l’empire embrasse à peu près toutes les
Histoire de la Syrie. Peuplée de tribus de race possessions des Achéménides en Asie : Syrie, Asie arabe, la Syrie forina longtemps une foule de petits Mineure, sauf quelques districts, Perside, Susiane, états à peu près indépendants’, parmi lesquels on Babylonie, Assyrie, Médie, Bactriane, etc.(Pergame remarquait dès les temps les plus anciens les quatre et la Palestine s’en détachèrent dès 279 et 275 ; la royaumes de Damas, Hamath ou Emèse, Gessur et Parihiène et la Bactriane se révoltèrent en 255) : -Sobah . Pendant plusieurs siècles, ces petits états fu- 2o de 240 à 189 : l’empire s’accroît de la Pales rent sans cesse en guerre entre eux et avec les Juifs. tine en 203 , mais il perd ce qu’il avait en Asie Tout le pays futsoumis par les rois d’Assyrie et de Ba- Mineure (190 ), et plusieurs provinces de l’extrême bylone de 733 à 670 av.J.-C., puis il passa sous la do- Orient ; 30 de 189 à 144 : perte de la Palestine mination des Perses, sous celle d’Alexandre , et après affranchie par les Macchabées ( 168 , etc.), perle de celui-ci , appartint successivement à plusieurs de presque toutes les provinces de l’ouest (144) ; — 4 ° de ses lieutenants : Laomédon, Antigone, Ptolémée, Sé- 144 à 135 : le roy. de Syrie est réduit à la Syrie leucus. Ce dernier en resta définitivementpossesseur vraie, à la Cilicie et à la Pamphylie , mais il con après la bataille d’Ipsus ( 301 av. J.-C.). Maitres de serve encore son unité ; 5 ° de 125 à 64 : le presque toute la monarchie de Darius, les Séleu- royaume est divisé en 2 états jusqu’à la conquête cides firent de la Syrie leur province principale ; leur par Tigrane (70) , el est enfin réduit en province empire prit de là le nom deRoyaume de Syrie ( Voy. romaine par Pompée (64 ) . Antioche fut, dès sa fon ci-après), et Antioche, fondée au ceur de la Syrie dation , la capitale de tout l’empire. par Séleucus, devint leur capitale. La rivalité de la
Rois Séleucides de Syrie.
Syrie avec l’Egypte, les attaques des Parthes, qui
1r. Période.
enlevèrent aux Séleucides leurs provinces orientales, Séleucus I, Nicator 1, 311
Ja guerre que leur firent les Romains de 193 a 190 , | Antiochus 1 , Soler, 279
l’indépendance de la Judée proclamée par les Maccha- Antiochus lí,Théos I, 260
bées (169 ) , enfin les discordes de la famille royale Séleucus II, Callinique, 247
amenèrent la ruine totale de l’empire des séieu- Séleucus III, Céraune, 225
cides. La Syrie fut soumise par les Romains l’an Antiochusni, le Grand, 228
04 av. J.-C. , et réduite en province romaine. Ce Séleucus IV, Philopator , 186
pays redevint florissant sous la domination de Rome , Héliodore, 174
sauf quelques instants où il fut ravagé par les Par- Antiochus IV , Epiphane, 174
thes (53, 41 av. J.-C.) , et par les rois Sassanides | Antiochus V, Eupator, 164-162
