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ROXO

ROYO

1540

ROVIGO(SAVARY, duc de). Voy. SAVARY.

nommé Ros ou Rossi (ancêtres présumés des Russes ).

ROVILLE, village du dép. de la Meurthe, à 24 kil . ROY ( P.-Ch.), poëte , né à Paris en 1683, mort en S. de Nancy, sur la Moselle ; 500 hab. Belle ferme- 1764 , eut quelque succès dansla comédie et l’opéra , modèle , créée en 1822 .

mais se ferma les portes de l’Académie Française

ROWE (Nic.) , počte dramatique anglais , né en par ses satires. On a de lui onze ballels (entre autres 1673, mort en 1718, fut d’abord destiné au barreau, ceux des Elements et des Sens), sixopéras ( Calliroe, mais ayant obtenu de bonne heure des succès lit- 1712 ; Semiramis, 1718 ; Philomèle, Bradamante, téraires, il renonça à cette destination. Il reçut le Hippodamie, Creuse), une comédie (les Captifs). titre de poëte lauréat à l’avénement de George I, imilée de Plaule , etc. Ses OEuvres forment 2 vol. et devint secrétaire du conseil du prince de Galles grand in -8, Paris, 1727. - Yoy. LEROY , REGIUS, etc. Ses OEuvres (Londres, 1733, 3 vol. in-12) consis- ROYAN,Novioregum , ch.-1 . de cant. (Charente tent surtout en tragédies ( Tamerlan , Ulyssé, Jeanne Infér.), à 23 kil. S. de Marennes, à l’embouchure Grey, Jeanne Shore, etc.), dont plusieurs ont eu un de la Gironde, rive droite ; 2,589 hab. Petit port, grand succès. Jeanne Shore a été traduite par An- pêche de sardines, bains de mer . Prise et presque drieux dans le Théâtre étranger. Rowe est un des détruite par Louis XIII (1622). tragiques anglais qui se rapprochent le plus du ROYANS ou ROYANEZ , ancien petit pays de genre classique.

France (avec litre de marquisat), dans le Dauphiné,

ROWE (Thomas) , biographe et poëte anglais ( 1687- sur la rive gauche de l’Isère. Ch.-l. , Pont-en 1715), continua avec assez de succès les Vies de Royans. Il est auj. compris dans les dép. de l’Isère Plutarque, et publia celles d’Enée, Tullus Hosti- et de la Drôme. lius, Aristomène, Tarquin -l’Ancien , Brulus, Gélon, ROYAT, village du dép. du Puy-de-Dôme, à 2 Cyrus, Jason ; il a aussi laissé quelques poésies. kil . S. 0. de Clermont-Ferrand . Grotte curieuse . Sa femme, née Elisabeth Singer (1674-1737), élait ROYAUMONT, village du dép . de Seine-et- Oise, elle-même auteur, et ne se distinguait pas moins à 24 kil . N. de Paris, à 6 kil. N. O. de Luzarches. par son talent pour la poésie que par sa beauté et Ancienne abbaye de l’ordre de Citeaux, fondée sa piété. Elle a laissé l’Histoire de Joseph, en vers en 1227 par saint Louis ; auj. les bâtiments sont anglais , el divers autres ouvrages.

transformés en une magnifique flature de coton .

ROWLEY (William ), poële dramatique du temps On connaît sous le nom de Bible de Royaumont de Jacques I, était en même temps un excellent un recueil de figures tirées de l’Ancien et du Nou comédien. On a de lui : A new Wonder, a Woman veau -Testament, avec des explicalions ; cet ouvrage never vext ( 1632) ; All’s lost by lust ( 1633) ; March est communément attribué à Lemaistre de Sacy : at Midnighi (1643 ), etc. Cel auleur n’a rien de mais il paraît plutôt être de Nic. Footaine, qui le commun avec un prétendu poète fort ancien , au- publia en 1694, sous le pseudonymede Royaumont, quel Chatterton altribua les poésies qu’il disait prieur de Sombreval. Ce livre n’a du resie rien de avoir découvertes. Voy. CHATTERTON .

commun avec le lieu nommé Royaumoni.

ROXANE, femme perse d’une grande beauté, ROYBON , bourg de France. Voy . ROIBON. fille du satrape Oxyarte , fut épousée par Alexandre- ROYE , ville de l’anc. Picardie , auj. dans le dép . le-Grand : elle étail enceinte à la mort de ce prince, de la Somme, ch.-I. de cant., sur l’Aure, à 14 kil. et mit au monde Alexandre dit Aigus. Aidée de N. E. de Montdidier : 2,306 hab . Bas de laine, fila Perdiccas, elle fit mourir Statira , auire veuve d’A - ture de coton, sucre de belterave. Commerce de lexandre, et At cause commune avec Olympias con- grains. — Roye est une des villes de la Somme qui tre Arrhidée et Eurydice ; puis elle se mit sous la furent un objet de litige entre Charles-le- Témé protection de Polysperchon, s’enferma dans Pydna raire et Louis XI . Elle a subi onze siéges, trois lors de l’arrivée de Cassandre , fut détenue par ce pestes et deux incendies. général après le meurtre d’Olympias, vit proclamer ROYE (GUY DE) , d’une illustre maison de Picardie, son fils seul roi après le traité de 311, mais l’ut s’attacha aux papes Clément VII et Benoît XIII, bientôt mise à mort ainsi que lui par Cassandre. occupa successivementles siéges de Verdun , Castres, ROXAS , bourg d’Espagne (Burgos), à 31 kil . Dole, Tours, Sens, Reims (1390 ) : il se rendait au N. E. de Burgos ; 500 hab. Château qui appartint concile de Pise (1409), lorsqu’il fut tué d’un coup aux ducs de Lerme.

d’arbalète, dans une émeute suscitée contre ses

ROXBURGH , Marchenium , village d’Ecosse (Rox- gens à Voltri, près de Gênes. Il avait fondé le col burgh ), dans une presqu’île que forment la Tweed lége dit de Reims à Paris (rue de Reims, en face et le Teviol, à 5 kil . S. 0. de Kelso ; 200 hab. Adu collége Sainte- Barbe ). 3 kil . de là est l’emplacement d’une ancienne ville ROYER -COLLARD (Antoine-Athanase), médecin , de Roxburgh, jadis très puissante, et résidence de né aux environs de Vitry-le-Français en 1768, mort plusieurs rois d’Ecosse, qui fut détruite en 1550 par en 1825, avait étudié à l’Oratoire de Lyon, fut reçu suite d’un traité entre l’Angleterre et l’Ecosse. docteur en 1808, devint médecin en chef de la ROXBURGH (comté de), dit aussi Tevioidale, c . - à - d . maison d’aliénés de Charenton en 1806, öt avec vallée du Tevioi, comté d’Ecosse , entre les comtés succès un cours sur les maladies mentales, et exerça de Berwick au N. et N. 0., de Dumfries, de Sel- longtemps les fonctions d’inspecteur-général des éco kirk au S. 0. et à l’0. , de Cumberland au S. : de les de Médecine ( 1809), et de professeur de médecine 30 à 60 kil. sur 35 à 65 ; 43,700 hab. Ch.-l. , Kelso. légale à la Faculté de Paris. On lui doit, outre di Ruines romaines, vestiges druidiques.

vers articles et rapports, la fondation de la Biblio

ROXELANE (connue aussi sous le nom de Khour- thèque médicale ( 1803), le meilleur des journaux de rem, c.- à -d. favorite), favorile, puis femme de Soli- médecine du temps. man II , avait d’abord été esclave, et était née en ROYÈRE, ch.-I. de cant. ( Creuse) , à 17 kil . E. Galicie ou Russie-Rouge(d’où son nom de Roxelane). de Bourganeuf ; 1,600 hab . Mère de Bajazet II , de Selim II et de la sultane ROYOU (l’abbé Thomas-Marie) , journaliste, néà Mirmah, elle donna celle-ci au célèbre Roustam , el , Quimper en 1741 , mort en 1792, beau -frère de avec son aide, fit périr les deux fils que Soliman Fréron , remplit 20 ans la chaire de philosophie du avait eus d’une autre femme, alin d’assurer le trône collége Louis-le-Grand, eut part à l’Année littéraire, à ses enfants . Sa mort eut lieu en 1557 .

et fonda en 1790 l’Ami du Roi, journal qui défendit

ROXOLANS , Roxolani, peuple de la Sarmalie avec courage la cause monarchique et qui lui allira d’Europe, entre le Borysthène et le Tanais, semble des poursuites. Il mourut en 1792, pendant qu’on avoir résullé du mélange de deux peuples , dont le recherchait. On a de lui : Le monde de verre l’un aurait été les Alains, tandis que l’autre se serait ! réduit en poudre ; c’est une réfutation des Epo