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plutôt qu’une histoire ; il offre de graves erreurs en ; Gouet, à 20 kil . S. O. de Saint- Brieuc ; 4,454 hab. géographie et en chronologie, aussi bien qu’en poli- Toiles Ones , chapellerie , coumeree , ele. Sources îique et en strulégie. On a de ce livre une foule de minérales.-- Jadisbaronnie,érigée en duché en 1691 bonnes éditions, entre autres l’édition princeps, Rome, en faveur du maréchal de Lorges. 1470 ; celles de Bale , 1507 , avec notes d’Erasme ; de QUINTINE (LA ) , agronome. Voy . LA QUINTINIE . Venise, 1537 , avec suppl. de Quinzano ;de Bâle , 1545, QUINTIUS ou QUINCTIUS , famille romaine qui avec suppl. d . Brunon ; de Strasbourg , 1648 , avec fournit à la république un grand nombre de magisa suppl. de Freinshemius ; d’Amsterdam , 1673 , cum trats. La branche la plus célèbre est celle des Cin notis Variorum, due à Schrevelius ; de Paris, 1678, cinnalus. Voy. CINCINNATUS. ad usum Delphini ; de Leipsick , 1688 , avec supplé- QUINTO , riv. des Provinces-Unies-de- Rio -de-la ment de Cellarius : de Dresde , 1700, avec supplé- Plala, traverse les provinces de San -Luis et de Cor ment de Junker ;de Delft, 1724,dueà H. Skanenburg : dova , et tombe dans un petit lac, par 34° 27 ’ Jul. de Gællingue, 1804, due à Schmieder ; de Leipsick, S. ; cours, 650 kil. 1818 , due à Coker ; celle de Lemaire , 1822-24 . QUINTUS DE SMYRNE, nommé aussi Quintus Parmi les traductions on connaîl celles de Vaugelas, Calaber , poëte grec , dont on ne connaît pas l’épo 1646 ; de l’abbé Mignot , 1681 ; de Beauzée, 1789 : que ( les uns le faisant vivre au jer siècle de noue ere, enfin celle de M. A. Trognon , 3 vol . in - 8, Paris, ou même avant Virgile , les autres au ve siècle, sous 1828, dans la Bibliothèque latine- française de Panc- l’emp. Zénon ), est nommé Quintus de Smyrne, paree koucke ; celle dernière estla plus estimée.

qu’il élait né, comme il nous l’apprend lui-même,

QUINTIANUS STOA . Voy. QUINZANO .

dans le voisinage de cette ville , et Calaber, parce que

QUINTILIEN , M. Fabius Quinctilianus, célèbre son œuvre sul découverle dans la Calabre (par kes rheteur, né vers l’an 42 de J.-C., à Rome, ou , sarion ). Nous avons sous son nom un poëme en 14 selon une tradition contestée , à Calagurris en Es livros qui fait suite à l’Iliade , et qu’on intitule or pagne , était fils d’un avocal. Il eludia dans sa dinairement Homeri Paralipomenon (ou Supplement jeunesse à Rome, suivit Galba en Espagne rere 61 , d’Homère) ; c’est le récit de la guerre de Troie de el revint à Rome vers 68. Il se partagea entre le puis la mort d’Hector jusqu’à la ruine de la ville. Sans harreau et l’enseignement de la rhétorique, et ob- égaler l’Iliade, ce poëme a un mérite réel. On pense tint un sucoes égal dans ces deux carrières, comme qu’il contient des Tragments d’anciens poètes cycli l’alleste Marlial :

ques ; il offre dans quelques parties de singulières una

Quinctiliane, vague moderator summejuvenie , logies avec l’Euéide. Lesmeilleures éditions sont celles Gloria Romana , Quincliliane, logæ ,

de Corn . de Pauw, Leyde, 1734 , avec une fersion

Il tint pendant vingt uns une école qui allira un latine de Rhodomann : de Tyeschn, 1807, dans la grand nombre d’auditeurs, reçut un traitement pu- collection des Deux-P’onis, et celle de M. Lehrs, blic, compia Pline-le-Jeune parmi ses élèves, el fut 1840 , dans la collection Didot. M. Tourlel en a chargé par Domitien de l’éducation de ses petits- donné une traduction française fort peu fidèle, 1800. nereux . On croii qu’il fut élevé au consulat. Ilmou- QUINZANO (J.-Fr. CONTI , dit ) , en lalin Quintia rut sous Adrien , on ne sait en quelle année (vers 120) . nus Stoa , poële Jalin moderne , né en 1981, au Quintilien a laissé un traité en douze livres , De insti- bourg de Quinzano, près de Brescia, mort en 1557 , cutione oratoria ou De l’Education de l’orateur, qui fut précepteur de Françoisl, professeur de belles est l’ouvrage le plus complet et le plus estimé que lettres à Padoue, à Pavie , fut couronné comme l’antiquité nous ait légué en ce genre ; l’auteur prend poilu des mains de Louis XII , resint quelque son élève au berceau et le conduit jusqu’au bout de temps à Paris, et après 1516 reprit ses fonctions à la carrière. Scs jogomenis jittéraires sont regardés Pavie. Ses Poésies sont très ronibreuses et tris va comme des oracles da goût ; son style est classique. On riées ; on lui doit aussi d’autres ouvrages, notamment a encore de Quintilien des Déclamations, et on lui des suppléments à Quinte-Curce, Venise, 1537 . attribue le célèbre dialogue De causis corruptve elo- QUINZE -VINGTS, hôpital fondé à Paris en 1251, quentiæ que d’autres donnent à Tacile. L’Instirutio par saint Louis, pour trois cents aveugles (d’où sou oratoria ne nousa étéconservée que par un seul ma- nom). Ces trois cents aveugles élaient trois cents nuscrit qui fut trouvé en 1419 par le Pogge à l’aba gentilshommas que le roi avail ramenės de la baye de Saint-Gall en Suisse. Cet ouvrage a été Terre-Sainte avec lui, et à qui les Sarrasins avaient très fréquemment imprimé, notamment à Rome, crevé les yeux . Postérieurement on adnit daus cel 1470 , édition princeps ; à Paris , 1580 , par Ma- hôpital toutes sorles d’aveugles . mert Palisson avec notes de Pithou ; à Leyde, 1605, QUIRINAL (mon !), Quirinalis mons, une des cum notis Variorum (par les soins de Schrevelius et sept collines de Rome, entre la colline Hortulane au de J.-Fr. Gronovius) ; à Leyde, 1720, par Burmann, nord, et le mont Viminal au S., était traversée par avec les Annales Quinctilianei, parDodwell ; à Paris, la rue qui conduisait à la voie Nomentane. Le Qui par Capperonier , 1725 ; à Gællingue , 1738 , par rinal s’appela d’abord mons Agonius ou Collinus. Matth . Gesner ; Leipsick , 1798-1815 par Spalding ; QUIRINI (le cardinal). Voy. QUERINI. enfin à Paris, 1821-25 , 7 vol . in-8, dans la collec- QUIRINUS, dicu sabin représenté sous la forme tion de Lemaire,édition publiée (sous le nom de Du- d’une pique (queir en sabin ). Onidentida Romu saull) par MM . Defrenne et Bouillet , avec des va- lus à Quirinus, et l’on dit que Romulus avait été riantes tirées de nouveaux manuscrits. Rollin a changé en ce dieu , lors de ce violent orage pen donné une édition abrégée de l’Institution oratoire, dant lequel il disparut. Quirinus élait aussi un en 2 vol . , 1715. Quintilien a été traduit par l’abbé surnom de Mars, de Jupiter , de Janus, de Pure, 1603 ; par Gédoyo , 1718 , et plus récem- QUIRITES , nom que prirent les ciloyens ro incnt par M. Quizille, 1829-1833, dans la collec- mains après la fusion en un même peuple des Ro tion de M. Panckoucke.

mains de Romulus et des Sabins de Talius. On dé

QUINTILIUS, nom d’une famille romaine , dont rive ordinairement Quiriles de Cures, capitale des Ja branche la plus connue est celle des VARUE . Sabins , ou de queir , quiris , qni, en langue sam QUINTILLUS, M. Aurelius Claudius Quintillus, nile, signifait lance. Les Romains pe portaient le frère de Claude Il et chef d’un corps à Aquilée, se nom de Quiriles qu’à la ville , et jamais à l’armée ; fit proclamer anguste par sa pelile armée à la mort les généraux ne l’employaient en s’adressant aus de son frère (270),futabandonné de tous lorsqu’on soldats que quand ils voulaient les licencier. apprit l’élection d’Aurélien , el se fit ouvrir les vei- QUIROGA (Jos.), missionnaire espagnol, né en nes au bain après 17 jours de règne.

1707 à Lugo , mort en 1784 , avait exéculé quelques

QUINTIN , ch.-I. de cant. (Coles-du-Nord ), sur le voyages sur mer lorsqu’il se lil jésuile. Il visila par 11