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QUERETARO, ville du Mexique, ch.-I. d’un état , sique sur l’économie animale, 1736 et 47 , 3 vol. de mêmenom , à 170 kil. N. 0. de Mexico, par 200 in-12) , on a de lui la Physiocratie ou Constitution 36’ lat. N. , 102° 30’ long. O. : 30,000 hab. Trois naturelle des gouvernements, 1768, in-8, publiée grandes places ; aqueduc magnifique, plusieurs cou- par Dupont (de Nemours) . Ce livre, son ouvrage vents. Industrie jadis plus active et encore impor- | capital, était l’évangile des économistes. tante . - L’état de Queretaro , un de ceux de la QUESNEL ( PASQUIER) , controversiste , né à Paris Confédération mexicaine , est entre ceux de San- en 1634 , mort en 1719, se fit oratorien en 1657 . Luis -de -Potosi au N., de la Vera -Cruz au N. E. , de Il dirigeait l’institution des Oraloriens à Paris, la Puebla à l’E. , de Mexico au S., de Mechoacan quand son attachement aux Jansénistes le réduisit au S. 0. et de Guanaxuato au N. 0. ; 250 kil. Cli- à s’expatrier. Il se réfugia à Bruxelles, y reçut mat assez tempéré. Mines nombreuses et très riches. les derniers soupirs d’Arnauld, son ami , fut arrêté Carrières de jaspe, albâtre, etc.

à la sollicitation des Jésuites et incarcéré à Ma

QUERFURT, V. murée des Etats prussiens (Saxe), lines , redevint libre en 1700 et mourut à Amster å 26 kil . O. de Mersebourg ; 3,100 hab . Toiles, dam , où il était allé fonder quelques églises jan draps , toiles imprimées, rafinerie de salpêtre. sénistes. On lui doit une édition des OEuvres du QUERIGUT, ch.-I. de cant. (Ariége !, à 51 kil. pape saini Léon, Paris, 1675, 2 vol. in-4, Rome, S. È. de Tarascon ; 880 hab . Ancien château.

3 vol . in-fol . ; et en fait d’ouvrages originaux : les

QUERIMBES (îles), dans le canal de Querimbé, fameuses Réflexions morales sur les Actes et les par 10° 35-12 ° 30’ lat. S. , font partie de la capi- Epitres des Apôtres ( 1671-8 ), cause de ses mal tainerie-générale (portugaise) de Mozambique et du heurs : Tradition de l’Eglise romaine sur la prédes district de Cabo -Delgado : les principales sont Que- tination des saints el sur la grdice efficace (Colo rimbé, Anica, Oibe.

gne, 1687, 4 vol. in- 12 , sous le pseudonyme de

QUERINI (le cardinal Ange -Marie), savant italien, Germain ) : la Discipline de l’Eglise, Lyon, 1689, né à Venise en 1680, mort en 1759, se fit bénédictin 2 vol. in -4 ; Causa Arnaldina , 1699, in -8, et une en 1698, royagea en Allemagne, en Hollande, en foule de pièces diverses. Les Réflexions morales , France,’ passa deux mois à l’abbaye de Saint-Ger- d’abord approuvées par M. de Noailles quand il main -des-Prés, se lia avec les érudits de l’époque, élait évêque de Châlons, furent condamnées quel devint archevêque de Corfou, évêque de Brescia, ques années après par ce même prélat, devenu enfin cardinal. Clément XII le nomma en 1730 bi- archevêque deParis, puis par le pape (1708 ), et bliothécaire du Vatican , II a laissé , entre autres ou - donnèrent lieu à la fameuse constitution Unigenitus vrages : Primordia Corcyræ, Brescia, 1738, in - 4 ; | ( 1714 ), qui censurait 101 propositions extraites de une Vie de Paul II, 1740 ; a donné bon nombre d’é- ce livre . – On connaît un autre Quesnel , mort à La ditions, et a traduit en vers latins une partie de la Haye en 1774, et auteur d’une Histoire des Jésuites, Henriade ; mais il est moins connu par ses ouvrages publiée à Soleure, 1740, 4 vol . in -12. que par les encouragements et les secours de toute QUESNOY ( LE) , ch .-1. de cant. (Nord ), à 20 kil . espèce qu’il fournit aux gens de lettres .

N. 0. d’Avesnes ; 3,281 hab. Ville forte . Quelque

QUERLON (Anne -Gabriel MEUSNIER DE) , né à commerce. — Fondée , suivant la tradition, par le Nantes en 1702, mort en 1780, fut d’abord collabo- chevalier Aymon ,si célèbre par ses quatre fils ; forli rateur du Mercure et de la Gazette de France, ob- fiée par Baudouin en 1150 ; prise par Louis XI aux tint, en 1752, le privilége des Petites Affiches, et fit Bourguignons en 1477 , mais reprise par Maximilien . vingt ans le succès de ce journal , travailla encore Turenne s’en empara en 1654 ; le prince Eugène en au Journal étranger, au Journal encyclopédique , et 1712 ; Villars la reprit la même année ; elle tomba laissa de nombreux ouvrages , entre autres : Collec - au pouvoir des Autrichiens en 1792 , mais fut re lion historique ou Mémoires pour servir à l’his- prise par les Français en 1794 . loire de la guerre terminée par la paix d’Aix-la -Cha- QUESNOY-SUR -DEULE, chef -lieu de’ canlon (Nord ), pelle, Paris, 1758, in- 12 , et la continuation de l’His- sur le canal de la Basse -Deule, à 9 kil . N. 0. de loire des Voyages (de l’abbé Prévost), etc.

Lille ; 4,360 hab . Genièvrerie, moulins à foulon.

QUESADA , ville d’Espagne (Jaën ), à 24 kil. E. QUESTEMBERT, ch.-l. de cant. (Morbihan), à d’Ubeda ; 4,200 hab .

22 kil . E. de Vannes ; 2,500 hab.

QUESNAY (Fr.), économiste, né en 1694 à Mercy QUESTEURS , Quæstores , magistrats romains aux environs de Montfort- l’Amaury, mort en 1774, chargés de recueillir les revenus publics et de faire avait élé chirurgien à Mantes , devint secrétaire les paiements. Ils furent originairement nommés par perpétuel de l’Académie de chirurgie , chirurgien les rois, puis (de 509 à 307 av. J.-C. ) par les consuls, ordinaire du roi , professeur royal aux écoles de et enfin élus par le peuple. Ils n’étaient d’abord chirurgie, enfin médecin ordinaire du roi ( Louis XV ), que deux . A partir de 333 il y en eut quatre. Vers et prit une part très active aux querelles entre la Fa- 315 on nomma de plus quatre questeurs provin culté de médecine et le Collège de chirurgie. Ques- ciaux pour les quatre grands départements de l’l nay, élevé dans une ferme, s’était occupé dès sa lalie centrale et méridionale. Sylla en porta le jeunesse d’agriculture, et ful toujours animé du be- nombre à vingt, César à quarante. - Les questeurs soin d’améliorer le sort des habitants des campa- à l’arınée étaient chargés de la caisse militaire, gnes et de remettre l’agriculture en honneur. Il percevaient les contributions de guerre, emmaga commença à exposer ses idées sur ce sujet dans sinaient le butin. La questure était le premier pas des articles qu’il fournit à l’Encyclopédie (Grains, dans la carrière des grandes dignités. On ne pou Fermiers, et autres du même genre ), écrivitdans les vait l’obtenir qu’à 27 ans. Sous l’empire, la ques Journaux de physique et d’agriculture , dans les ture perdit beaucoup de son caractère. La percep Ephémérides d’un citoyen, et vit ses doctrines adop- tion , dans les provinces impériales,se faisait en partie tées et pratiquées par une foule d’adeptes, qui bien- par les procurateurs . A partir de Constantin , on tôt formèrent l’école dite des Economisies, à la nomma ques !eur du palais un grand dignitaire tête de laquelle élait le comte de Mirabeau . Quesnay chargé de rédiger les rescrits impériaux, et d’éla devint ainsi le père de la science qu’on a nommée borer les constitutions ou lois. C’était à peu près depuis économie politique ou mieux économie so- un ministre de la justice. Auj. on donne dans ciale. Il eut le tort de n’avoir guère égard qu’à certains corps le nom de questeurs aux membres l’agriculture en traitant de la création des richesses . chargés de l’emploi des fonds : tels sont en France Outre plusieurs ouvrages de médecine (Réjuta- les questeurs de la Chambre des députés. tion du traité de Sylva sur la saignée, Préface des QUETIF (Jacq .), dominicain , né en 1618 , mort en Mémoires de l’Académie de chirurgie ; Essai phy- | 1698, bibliothécaire de la maison des Dominicains de