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cipe l’unité ou la monade ; les dix premiers nom- | (dans Pline et Strabon ). On donne Pythéas comme bres ont chacun des vertus merveilleuses, surtout le premier qui soupçonna la liaison des marées avec le nombre 10 ou la décade. Dieu est l’unité abso- le cours de la lune, et qui découvrit que l’étoile lue et primordiale, la monade des monades ; l’àme polaire ne coïncide pas exactement avec le pôle. est un nombre qui se meut lui-même : le monde est PYTHIAS, ami de Damon , Voy. DAMON . un tout harmonieusement ordonné (kosmos, mun- PYTHIE , Pythia, prêtresse de Delphes, rendait dus) ; le soleil en est le centre, el les antres corps ses oracles au nom d’Apollon. A cet eilet, elle mà célestes se meuvent autour de lui en formant une chait des feuilles de laurier, et , en proie à une musique divine. Le bien moral est l’unité, le mal la exaltation qui peut- être était aidée par le suc de diversité ; la justice est l’égalité. Pythagore enseignait cette plante, elle montail sur un trépied placé au lamétempsycose,et c’est pour ce motif qu’il proscri- dessus d’une ouverture d’où sortaient des vapeurs vait l’usage des viandes ; il prétendait, dit-on, se méphitiques. Ses oracles étaient en vers, souvent souvenir d’avoir existé autrefois dans le corps d’Eu- assez mauvais, toujours très ambigus. La Pythie phorbe, qui assista au siège de Troie. Au reste, on devait être vierge. Primitivement on la choisissait ne sait rien de bien certain sur les vraies doctrines jeune, mais plus tard on voulut qu’elle eût 50 ans . de Pythagore, parce qu’on n’a aucun écrit de lui . PYTHIQUES (JEUX), jeux que l’on célébrait à Del On a sous son nom des préceptes moraux connus phes de quatre en quatre ans, en mémoire de la sous le nom de Vers dorés, quiparaissentêtre d’une victoire d’Apollon sur le serpent Python. On y dis époque bien postérieure. La Vie de Pythagore a été putait les mêmes prix qu’à Olympie, et de plus un écrite en grec par Porphyre et par Jamblique prix de musique.

(publiée par Kusler et Holstenius, avec notes de PYTRO, ancien nom de Delphes. Voy. PYTHON . Ritterhusius, Amst., 1707 ), et en franç. par Dacier, PYTHON , serpent énorme, apparut sur la terre Paris, 1807. Les plus célèbres pythagoriciens sont lorsque les caux du déluge de Deucalion se reti Aleméon, Ocellus de Lucanie, Timée de Locres, Phi- rèrent, et choisit pour deineure le Parnasse. Apol lolaus, Archytas, et, plus tard, Apollonius de Tyane. lon le tua à coups de flèches. Delphes, voisine du PYTHEAS, astronome et voyageur, de Marseille, lieu où il fut tué, prit de là le nonide Pytho, et les vivait au coinmencement du ive siècle av. J.-C. li jeux qu’on y célébra s’appelèrent pythiques. On fut, à ce qu’on croit, envoyé par sa ville natale donne à Python pour enfants la Gorgone, le Sphinx, dans le nord pour y faire des découvertes, tandis l’hydre de Lerne, etc. Le serpent Python représente qu’Euthymène était chargé d’uneexploration au sud . sans doute l’humidité de la terre après le déluge, Pythéas côtoya l’Hispanie, l’Aquitaine, T Armorique, et les miasmes malfaisants qui sortaient des maré parcourut la Manche, franchit le Pas -de-Calais et cages. Apollon, vainqueur de Python , est le soleil , parvint à Thulé (les îles Shetland ou , selon d’aulres, dont les rayons séchèrent l’humidité du sol. je Jutland ). Il est parlé d’un second voyage dont le PYTHONISSE. Ce nom , qui le plus souvent est résultat aurait été l’exploration de la mer Baltique ; synonyme de Pythie, est aussidonnedans l’antiquité mais les savants modernes regardent celle expédiaux devineresses. On connaît surtout la fameuse tion comme imaginaire. Pytheas avait écrit une pythonisse d’Endor, qui, la veille de la bataille de Description de l’Océan (Atlantique ), et un Période Gelboé, évoqua devani Saül l’ombre de Samuel. ou Périple : il n’en reste que de courts fragments PYXUS, ville de Lucanie , auj . POLICASTRO . Q

N. B. Cherchez aux lettres C e K les mots qui ne seraient pas ici. Q, dans les abréviations, s’employait chez les Ro- la Grande -Bretagne, et l’ile reçut son rom de la ren mains pour Quintus, Quinctius, Quintilianus, Qui- contre qui eut lieu à cette occasion entre l’officier riles, etc.

espagnol Quadra el l’anglais Vancouver.

Q.İLABCHEH (el), Talmis, village de Nubie, sur QUADRAGESIME (du latin quadragesimus, qua le Nil, à 45 kil. S. d’Assouan, par 23° 33’ lat. N., rantième), mot qui désigne le tempsdu Carême,qui 30° 25’ long. E. ; 200 maisons. Ruines magnifiques dure 40 jours. Le dimanche de la Quadragésime est d’un temple du soleil ou de Sérapis.

le premier dimanche du Carême.

QOUA OU QUA, roy. de la Guinée supérieure, sur QUADRAT (saint ), Quadratus, évêque d’Athènes, la côte de Calabar, est traversé par le Bongo ou Ca- présenta en 131 , à l’empereur Adrien , un Apolo labar. Ch.-I. , Vieux-Calabar. Habitants très noirs , yétique des chrétiens. Eusébe en cite un fragment. cruels et extrêmement sauvages.

On le fête le 26 mai.

QUADES , Quadi, peuple de Germanie , à l’E. QUADRIGARIUS (Q. CLAUDIUS ), historien romain des Marcomans, étaient issus des Suèves et habi- du teinps de Sylla, est, après Fabius Pictor, un des taient la Moravie actuelle. Les Romains les soumi- plus anciens auteurs quiaient écrit les annales de la rent un instant, mais ils se révoltèrent bientôt, et république ; il est cité souvent par Tite- Live et Aulu unis aux Marcomans, firent la guerre à Rome sous Gelle. Havercamp a publié ses fragments à la suite Marc-Aurèle, Caracalla et Gallien .

de son Salluste (édit. Variorun, Amst., 1742, in -4 ).

QUADRA -ET - VANCOUVER , Île du Grand- QUADRUPLE ALLIANCE . Voy . ALLIANCE . Océan boréal, sur la côte N. 0. de l’Amérique sept., QUAKERS ou TREMBLEURS , secte religieuse · par 48° 21’- 50° 54’ lat. N., et par 125 ° 9-130° 41 ’ | dont les membres se donnent nom de Société long. O., fait partie de la Nouvelle- Bretagne, et est chrétienne des Amis, prit naissance en Angleterre : séparée du continent par le golfe de Georges à l’E., elle fut fondée en 1647 par Georges Fox, cordon les détroits de Johnstone et de la Reine-Charlotte au nier de Leicester (Voy. Fox ), et ent pour princi N. , et celui de Jean - de- Fuca au S. ; 490 kil, sur paux propagateurs Guillaume Penn , Robert Bar 130. Peu visilée ; montagnes et forêts. Les indigènes clay et Samuel Fisher. Les Quakers rejettent tout sont très sauvages. - Les Anglais s’y établirent en sacrement et n’admettent aucun culte extérieur , 1786 , mais les Espagnols s’emparèrent de leurs aucune hiérarchie ecclesiastique. Selon eux , tout comploirs en 1789 ; cependant ils furent rendus à l homme peut être inspiré de l’esprit divin . Kéunis 1