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PIAZ

1398

PICA

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PHYSCUS, 5. de l’Asie-Mineure, auj. MARMORICE. | philosophie et les mathématiques à Rome, puis à Ra PIADA ou PIDAVRA , l’ancienne Épidaure, ville venne, fut appelé en 1780 à Palerme pour y ensei de la Grèce moderne (Argolide), à 35 kil . N. E. de gner les hautes mathématiques, fit construire dans Nauplie. Il s’y lint en 1822 la 1re assemblée nationale celte ville un observatoire qui fut terminé en 1791 , dans laquelle la Grèce fut déclarée indépendante . et dont il fut nommé directeur, découvrit le pre PIALI, capitan-pacha , était Hongrois de nais- mier, en 1801 , la planète Cérès, qui porte aussi son sance, et fut dans son enfance trouvé sur le champ nom , et forma un catalogue de 7,646 étoiles. Il fut de bataille de Mohacz par des Turcs,qui le sauvèrent chargé par le gouvernement napolitain de diverses ( 1526) . Il fut élevé au sérail par ordre de Maho- missions scientifiques, notamment d’établir un sys met parvint au grade de capitan - pacha, prit , tème métrique uniforme pour la Sicile. Il était mem avec la flotte turco- française,Messine etReggio , ra- bre des sociétés savantes de Naples,Turin ,Gæltingue, vagea Majorque, Minorque, Ivica, ballit en 1559 la Berlin , St-Pétersbourg , Paris , Londres, etc. Il n’a floite de Philippe II , assiégea en vain Malte (1565), | laissé que peu d’écrits ; les principaux sunt : ses Le et conduisit l’expédition de Chypre ; mais il fut dis- çons d’astronomie (en italien ), 1817 ; un Catalogue gracié avant le succès, par Selim II .

des Étoiles, 1803 ; 2e édition, 1814 ; Mémoire sur la

PIANOZA , Planasia , ile de la mer Tyrrhénienne, nouvelle planète Cérès, Palerme, 1802 . sur les côtes de la Toscane , au S. . de l’île d’Elbe ; PIBRAC (Gui DU FAUR , seigneur de) , né en 1529 8 kil . sur 4. Quelques familles de pêcheurs. C’était à Toulouse , mort en 1584, étudia le droit à Pa un lieu d’exil sous les Romains.

doue sous Alciat, fut conseiller au parlement, puis

PIARISTES ou Pauvres de la mère de Dieu des juge -mage, représenta la France au concile de écoles pieuses, congrégation érigée en 1624 par Gré - Trente, où il défendit les libertés de l’église galli goire XV. Joseph Calasanzio en avait donné la pre- cane, devint avocat-général , puis conseiller d’Éta !, mière idée en rassemblant de rue en rue les enfants suivit Henri III en Pologne et tenta en vain de lui des pauvres pour leur donner leçon chez lui. Les conserver ce trône après sa suite. Il finit par être pré Piaristes sont veu d’instruire gratuitement les en - sident à mortier et chancelier de la reine Margue fants des pauvres . Ils sont surtout répandus en Au - rite, ainsi que du duc d’Alençon. Il a laissé des dis triche et en Hongrie , où ils ont plusieurs colléges . cours et divers écrits politiques ; mais on le connaît PIASINA, riv. deSibérie (Tomsk ), coule au N.0. surtoutcommeauteur de Quatrains moraux, impri et se jette dans l’Océan Glacial par 73° 10’ lat. N . ; més à Paris en 1574, in -4 , augmentés depuis et ira cours , 450 kil .

duits en grec, latin, allemand, etc.

PIAST , lige de la dynastie polonaise des Piasts, PIC DE LA MIRANDOLE , famille italienne , était un simple paysan de la Cujavie. Ses conci- ainsi nommée du château de la Mirandole près de toyens, appréciant ses vertus, lui confièrent le su- Modène, était originairement feudataire de l’état de prême pouvoir avec le titre de duc (842) ; il fit pen- Modène, et possédait, outre la Mirandole, Concor dant 19 ans (842-61) le bonheur de la Pologne. Il dia et Quarentola. Elle se rendit indépendante au résidait à Gnesne et eut son fils Ziémovit ou Zemo- commencement du xiye siècle ( 1312) . Elle joua un witz pour successeur.

rôle important dans le parti gibelin pendant les

PIASTS (dynastie des ), dynastie polonaise qui ré- guerres civiles de l’Italie , fut sans cesse déchirée gna de 842 à 1370. Le chef de celle dynastie fut un par des discordes intestines , et finalement fut dé duc des Polènes nommé Piast, et le dernier fut Ca- pouillée de ses états par lamaison d’Autriche en 1710, simir -le-Grand ( 1370) . Après les Piasts, la couronne pour s’être altachée à la France dans la guerre de la de Pologne fut momentanément réunie à celle de succession d’Espagne. François-Marie , dernier sei Hongrie, et peu après commença la dynastie des gneur de la Mirandole, vit alors ses possessions Jagellons (1386 ). Une branche des Piasts cor.serva vendues à Renaud d’Este , duc de Modène, par le duché de Silésie jusqu’en 1675 . Pendant l’a- l’empereur Joseph I, et se retira en France, où sa fa narchie polonaise (1572 et années suiv.) , on nomma mille subsiste encore. Piasts le parti qui voulait placer sur le trône un PIC DE LA MIRANDOLE (Jean ) , célèbre par sa science prince indigène, parce que plusieurs des compéti- et sa précocité, né en 1463, était le 3e fils de Jean ieurs se prétendaient issus des Piasts. Ce parti n’eut François, seigneur de la Mirandole et de Concordia . pas une grande puissance ; cependant on peut citer Dès l’âge de dix ans, il s’était placé au premier rang plusieurs choix piasis : Wisnioviecki, Sobieski, Lec- des orateurs et des poëtes de son temps. Aban zinski, Stanislas Poniatowski. La plupart de ceschoix donnant à ses frères le gouvernement des fiess furent faits sous l’influence de l’étranger.

qui lui étaient dévolus, il se vova tout entier à l’é

PIAUHY, riv. du Brésil, naît dans les monts tude, et parcourut pendant sept ans les plus célè Piauhy, coule 500 kil , au N., tombe dans la Par- bres universités de l’Italie et de la France, étudiant nahyba, par 6° 8’ lat. S. , et donne son nom à la toutes les sciences connues de son temps, même la prov . de Piauhy. La prov . de Piauhy, prov . du cabale, pour laquelle il conçut une folle passion . Il Brésil, par 3° - 110 lat. S., entrelamer etlesprov. se rendit à Romeen 1486, et, à l’âge de 23ans, il de Ceara, de Pernambouc, de Goyaz et de Maran- déclara qu’il y soutiendrait la thèse De omni re sci hao, a 970 kil. du N. E. au S. 0.sur 565 ; 50,000 bili ; il publia dans ce but une liste de 900 propo hab. Ch.-I. , Oeiras ; autres villes, Parnahyba, Pira- sitions ; mais au lieu de se mesurer avec lui, les sa ruca , etc. Très montagneuse à l’O. et au S. Vastes vants du temps accusèrent plusieurs de ses propo plaines à l’extrémité. Climat très chaud, sol fertile ; sitions d’hérésie et les firent condamner par le pape le bétail est sa principale richesse. Mines.

Innocent VII . Il renonça dès lors aux succès mon

PIAVE , Plavis, riv. du roy. Lombard -Vénitien, dains et alla vivre dans la retraite à Florence , ne nait dans les Alpes Noriques, coule au S. O. en arro- s’appliquant qu’à l’étude de la religion et de la phi sant Pieve-di-Cadore et Bellune, tourne au S. E. , losophie platonique. Il mourut en 1494, àpeine agé traverse les prov. de Trévise et de Venise, et sede 31 ans. On a de lui : Conclusiones philosophicæ , jelle dans l’Adriatique par 2 branches . Cours très cabalisticoe ei theologicæ , Rome, 1486, in - fol. (ce rapide, de 225 kil. Dans le roy. d’Italie, elle donnait sontles 900 propositions dontil a été parlé) ; Apologia son nom à un dép. doni Bellune était le chef-lieu . J. Pici Miranduli , 1489 (il y défend celles de ses PIAZZA, ville de Sicile (Girgenti), à 28 kil . S. E. propositions qui avaient été censurées) ; Dispp. ad de Calatanisetta ; 13,500 hab .

versusastrologiam divinatricem , Bologne, 1495 ; Epis

PIAZZI (Joseph ), astronome, né en 1766 à Ponte tolæ , Paris, 1499. Ses cuvres ont été réunies à Bo (en Valteline) , mort à Naples en 1826 , entra chez logne, 1496 ; Venise , 1498, etc. les Théalins, professa les mathématiques à Malte , la PICARD (Jean) , astronome, né à La Flèche en -

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